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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
1 mars 2015

ECAUSSINNES :détournement de pouvoir et conflit d'intérêt ?

Ce 23 février était à l’ordre du jour du Conseil communal le dossier de la rénovation de la rue Cuvelier, dossier que j’avais initié lorsque j’étais Echevine des travaux. Ce dossier me choque sur plusieurs points.

 

Conflit d’intérêt ?

Rappelons que Monsieur Sirault, Conseiller communal de la majorité (RL), président de la Commission Travaux de la Commune, est aussi le promoteur de l’immeuble à appartements en cours de construction dans la rue Cuvelier. Rappelons également que le permis de ce bâtiment est largement contesté auprès du Conseil d’Etat et que le Collège réfléchit à une modification du permis.

Au centre de la discussion se pose la question du trottoir qui est à charge du promoteur, le Conseiller communal Sirault. En ce qui concerne la rue, le permis délivré prévoit des trottoirs en pierres bleues. Le promoteur Sirault devrait se voir  imposer l’obligation  de poser des trottoirs similaires à ceux de la Commune. Que ces trottoirs soient en pierres bleues ou non a évidemment un impact financier direct pour le promoteur conseiller président de la commission travaux Sirault… Pas de souci donc pour la majorité de faire plaisir à son promoteur chéri : ni une ni deux, à la dernière minute, on modifie le cahier des charges relatif à la rénovation de la rue Cuvelier, on change, en laissant des coquilles, pierres bleues par pavés en béton, et le tour est joué. Monsieur Sirault fait là une économie. Tant pis pour les riverains qui verront changer leurs trottoirs en pierres bleues par du béton…

J’ai soulevé le conflit d’intérêt et posé la question de la participation du Monsieur Eric Sirault, Conseiller RL, Président de la Commission Travaux et promoteur immobilier au vote sur cette délibération. Après une suspension de séance demandée par la majorité, il m’a été répondu que l’économie réalisée par Monsieur Sirault n’était que de 2 000 euros et donc qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt et qu’il pouvait donc sans problème participer au vote. Ben voyons…

 

Détournement de pouvoir ?

Mais il y a plus grave , le cahier des charges prévoit que la mise à disposition des tranchées des impétrants (eau, gaz, électricité,…) sera financée par la Commune alors que le bénéfice de raccordements à l’immeuble tombe dans l’escarcelle du promoteur. Je me demandais, alors que le cahier des charges de rénovation de la rue était pratiquement terminé quand j’ai quitté mon poste d’Echevine, pourquoi la majorité prenait tant de temps à le soumettre au Conseil. J’ai aujourd’hui la réponse. De nouveau, les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. Nous sommes, pour moi, face à un détournement de pouvoir.

 

Protection complice de la Commune ?

Le permis de l’immeuble de la Rue Cuvelier est attaqué au Conseil d’Etat. Pour le moment, la Commune n’a aucune responsabilité à cet égard car ce permis a été délivré par le Ministre Ecolo Henry contre l’avis de toutes les instances (CCATM, Collège communal de l’époque, Commission de recours de la Région Wallonne). La sagesse et l’intérêt communal voudraient qu’aucune initiative de la Commune ne soient prise avant d’être fixé sur ces recours.

Je crains que la majorité, pour protéger les intérêts du promoteur, Conseiller communal, Président de la Commission travaux, le sieur Eric Sirault, envisage de prendre un permis modificatif afin de tenter de contourner certains arguments des riverains au Conseil d’Etat. Si c’est le cas, la responsabilité de la Commune, ou certaines responsabilités personnelles, pourraient se voir engagées. La volonté initiale de la Commune, qui ressort des décisions, était de voir à cet endroit des maisons unifamiliales. Il existait aussi un autre projet prévoyant plus de parking. Comment comprendre un tel revirement. L’impartialité du collège et l’existence d’un second projet préférable pourraient dès lors être deux nouveaux moyens pour les riverains pour un recours, cette fois, contre la commune.

Quand je vois comment certains citoyens sont traités en matière d’urbanisme, par rapport à d’autres, cela me met hors de moi.

En ce qui me concerne, contre vents et marées, malgré les pressions et les menaces, je garderai le cap. Ainsi, je vais introduire un recours afin que la tutelle annule la délibération de lundi. On vous dira que je vais ralentir le dossier mais que doit-on penser lorsqu’on sait qu’il pouvait être présenté au Conseil il y a déjà près de deux ans…

 

Quizz

 

J’avais cru déceler chez certains membres de la majorité un esprit empreint d’idéal, de conviction, d’engagement. A vous de trouver les auteurs des phrases suivantes :

« Une fois de plus, hélas, Ecaussinnes est sur le devant de la scène en raison des frasques et de l’irresponsabilité (coupable ?) de certains de ces mandataires ».

« Le nombre d’irrégularités, de non-respect des instances et des procédures, telles qu’elles ont été rappelées récemment et fort justement par Dominique Faignart, laisse aussi interrogateur quant aux réelles motivations de certains membres du Collège… Est-ce l’intérêt général qui est poursuivi ou la défense de certains intérêts particuliers ? »

« Je trouve à tout le moins très discutable que des intérêts privés côtoient de manière aussi étroites des intérêts publics ».

« C’est chaque écaussinnois, et non seulement les riverains, qui devrait être contre des projets qui détruisent l’âme du village et provoquent des dégâts paysagers irrémédiables ! ».

« Il semblerait que le promoteur, si on s’en tient à ses propres déclarations dans le presse, a fait du lobbying intensif auprès de certains membres du Collège ».

« Pour qu’Ecaussinnes convienne à tous, nous devons gérer deux urgences qui ont été négligées par la majorité sortante et ce malgré les nombreuses remarques du groupe PS au CC : l’urbanisme et la consultations des citoyens sur le type de village et de quartiers qu’ils souhaitent. »

« Je vous la redis (ma position)de nouveau, au-delà du respect que j’ai pour vous et vos collègues, politiquement, je ne peux plus vous faire confiance ainsi  qu’à plusieurs des membres de votre Collège »

« Il me semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales. »

« Etes-vous si désintéressés quant au développement urbanistique harmonieux, raisonné et intégré de notre entité que vous laissez aller à volo ce qui assure son cachet, son caractère. »

« Je tiens une dernière fois à vous appeler à la sagesse raisonnable quant au respect de notre lieu de vie qu’est notre entité »

« Ecaussinnes-Lez-Chicago ? Quand la politique se met au service des promoteurs immobiliers ».

Pour vous aider, les mandataires RL (MR) ne sont pas concernés. Ils avaient fait élire un condamné et avaient sur leur liste un promoteur immobilier. Ils tiennent parole et poursuivent sur la voie tracée.

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3 octobre 2015

URBANISME : Rue Perniaux, permis octroyé pour la construction d'un building dans la réserve naturelle de Restaumont ? Magie !

En avril 2014 était publié au Moniteur le périmètre de la réserve domaniale dite de la carrière de Restaumont après enquête publique réalisée par la Commune. La carte reprenant le périmètre de la réserve est très claire : le terrain sur lequel devrait s'implanter l'immeuble à appartements rue Perniaux est repris dans la réserve, rendant du même coup le terrain non-constructible.

Ma question au dernier Conseil communal qui traitait du volet "aménagement public" relatif à ce projet était donc légitime : pourquoi discutons-nous de l'octroi d'un permis pour la construction d'un immeuble dans une réserve naturelle ?

La seule réponse verbale obtenue jusqu’alors était qu’on aurait "oublié" de reprendre la parcelle en question dans la liste rébarbative des parcelles reprises dans l'arrêté de classement !! A la bonne heure... Sachant que l'Urbanisme est aux mains des écolos à Ecaussinnes, c'est un comble ! Quoi qu'il en soit, c'est bien dans le périmètre de la réserve naturelle des carrières de Restaumont, tel que repris sur la carte, qu'une procédure de délivrance de permis est effectivement entamée.

Mais qui obtiendra ce permis ? L'affaire était brumeuse.

Le terrain semble appartenir à la société Prinvest B ayant comme objet social l'acquisition de biens pour compte de tiers. Le demandeur du permis, quant à lui, est un citoyen de Soignies n'ayant pas du tout le profil d'un promoteur immobilier et n’ayant rien à voir a priori avec le propriétaire. Quel mic mac ! On pouvait seulement remarquer sur le site internet du demandeur qu’il avait un partenaire privilégié, bien connu chez nous, à savoir la société IMOGES de notre ami conseiller communal Sirault. L’architecte est également bien connu comme étant celui du sieur Sirault… Mais, affirmation à l’appui, ce dernier niait toute implication dans ce dossier. Dont acte. Si Monsieur Sirault nous dit qu'il n'a rien à voir avec ce dossier, c'est qu'il n'a rien à voir avec ce dossier. On sait qu'il n'a pas pour habitude de mentir, ni d'utiliser son mandat à des fins personnelles...

Ce lundi 28 septembre 2015, le Conseil communal avait à traiter des aspects touchant le domaine public de ce fameux permis. Coup de théâtre : le promoteur conseiller communal Eric Sirault a déclaré qu'il ne participerait pas aux débats. La raison ? Malgré toute l'énergie mise, trop de gens avaient de lourds soupçons sur la réelle identité de ce fameux propriétaire masqué qui s'est, in fine, avéré bel et bien être Monsieur Sirault ! Cela ne l'a pas empêché de rester, après une très brève sortie, dans la salle du Conseil pour vérifier que tout se passait selon ses plans...

C'est donc par divers tours de passe passe que Monsieur Sirault semble parvenu à franchir une première étape devant aboutir à l’obtention d’un permis dans une réserve naturelle. D'abord, on aurait "oublié" dans l'arrêté de classement en réserve la parcelle en question, et ensuite le permis devait être octroyé sans que le nom de Monsieur Sirault n'apparaisse, avant même qu'il se déclare, acculé par l'évidence, comme étant le réel propriétaire du terrain.  Il nous aurait donc menti ! J'en suis encore toute retournée... Je n'osais y croire. Ce garçon semblait si honnête et voulant s'investir en politique pour le bien de tous, dans un désintéressement total. 

Beaucoup de questions demeurent. Pourquoi la Commune compte-t-elle traiter une demande de permis sans se poser la question de savoir si ce terrain est, oui ou non, constructible ? "On a "oublié" de reprendre la parcelle en question dans l'arrêté. Est-ce une réponse satisfaisante sachant que c’est cette majorité qui a participé au classement de la zone ? Qui et pourquoi a-t-on oublié ? Ce serait donc une erreur matérielle ? Est-elle réellement créatrice de droits pour le propriétaire du terrain, qu'il soit masqué ou non ? A quel moment la mutation immobilière a-t-elle eu lieu ? In tempore non suspecto ?

Pourquoi le Conseiller communal Sirault a-t-il voulu se cacher derrière un tel écran de fumée ? A-t-il voulu se cacher de sa propre majorité ? Ce serait un moindre mal. Ou, plutôt, a-t-il voulu cacher derrière une brume opaque une opération immobilière douteuse avec la complicité de la majorité au pouvoir à Ecaussinnes ? Ce serait plus grave. Quoi qu'il en soit, un conseiller communal n'a pas à se cacher derrière une société écran.

Et les autres ? Quelle est leur implication dans cette fumisterie? Comment justifier que, dans la délibération proposée, on oublie de mentionner les votes négatifs émis par la CCATM ? Encore un "oubli" ? Toute la majorité était-elle complice ? A cet égard, un vote divergent m'interpelle...

On se souviendra aussi que la Commune, dans le cadre du dossier "Cuvelier", avait effectué des essais de sols sur le terrain de Monsieur Sirault quelques jours avant le lancement de la construction de l’immeuble... Là aussi, ce serait l'entrepreneur qui se serait "trompé"...

Formidable, n'est-il pas ?

Je me demandais pourquoi le MR n’obtenait rien de cette majorité. je commence à comprendre. Toutes les cartouches sont brulées pour servir Monsieur Sirault. Il ne reste dès lors rien pour servir les valeurs libérales et les écaussinnois...

29 juin 2012

BILAN ACé ! Tract du 29/06/2012

                     

Le temps des bilans est arrivé ! Nous sommes fiers d’avoir respecté notre programme 2006-2012 dans les matières dévolues à notre groupe : les travaux, l’action sociale et la politique des seniors.

 

En ce qui concerne les travaux, l’argent investi l’est au profit de tous et est désormais à l’abri de l’inflation et de la crise financière. C’est aujourd’hui le meilleur placement pour notre village qui en avait grand besoin. Nous rénovons et créons de l’activité économique au profit de tous les Ecaussinnois. Malgré les difficultés, la liste non-exhaustive des travaux utiles et profitables est longue :


Rue Terlinden, rue de l’Eglise, rue Dr Bureau, rue de Seneffe, rue de Beaufort, la rue de Ronquières, la rue de Nivelles, la rue du Chemin de Fer, la rue Breda, la rue de l’Avedelle, asphaltage de la rue de Familleureux, la rue Plume Coq, la rue du Moulin, la rue Castia, la rue Maurice Canon, la rue Lefort, la rue du Pont, la rue de la Marlière, de la Haie, la rue E.Martel, les trottoirs de la rue de la Justice, de la rue A.Pouplier, la place Cousin (vitrine horticole et projet infrasport), la Grand’Place,…
 
Les rénovations des écoles (chauffage, isolation, sanitaires, espaces ludiques, etc), du bâtiment de la Joie aux Vieux à Marche, du garage et de l’ancienne morgue rue Dr Bureau transformée en columbarium, les nombreux aménagements d’espaces verts, Square des Associations, rue G.Soupart, rue de la Marlière, le parc de la Bassée, la rue de la Résistance avec plus de 200 arbres plantés et plus de 2.000 plants de haies, les plantations dans le cadre du Plan Maya, notamment à la rue Delcourt, l’aménagement des sentiers Poliart, Daim, Mayeurmont, Wauters, l’entretien et l’amélioration des plaines de jeux classées au top de la région...


ACE a tenu à finaliser cette mandature en laissant des projets bien avancés sur le plan administratif et qui permettront à la nouvelle équipe de lancer la suite des exécutions rapidement par la rue de Mons, la rue de la Follie, la rue de Restaumont, le Square Formahon, la rue Cuvelier, la Place de Marche, la rénovation du bâtiment Sainte Philomène, la cité Huart, l’égouttage de la Grand’Place, les deux crèches… 

A souligner également une gestion du CPAS soucieuse des plus faibles, dans le respect des règles :

 

-       création du Taxi social ;

-       mise en place d’un Snoezelen à la maison de repos ;

-       aménagement de deux logements de dépannage et de transit à la rue d’Henripont ;

-       campagne d’aides chauffage en 2010 ;

-       réalisation d’audits énergétiques en 2012 avec participation aux frais liés pour l’économie d’énergie pour les ménages les plus démunis (105 dossiers).
 

Enfin, de manière générale, des politiques, notamment des seniors, qui ont été mises en œuvre en dehors des sentiers du clientélisme outrancier et dans un esprit intergénérationnel.

 

Nous avons eu aussi le souci de construire une Administration soucieuse de l’intérêt général en objectivant les recrutements, en mettant en place de nouvelles méthodes de travail pour plus de sécurité, d’efficacité et d’efficience au niveau des agents communaux et des techniciennes de surface, dans un souci constant de protection de l’environnement (diminution drastique des produits toxiques, et intégration de méthodes et produits écologiques, formations adaptées…) ;

 

Nous laissons encore de nombreux outils importants finalisés et générateurs de subsides: Plan communal de Développement rural, Plan de Mobilité, etc.


Nous avons voulu investir sur fonds propres sans endetter la Commune tout en n’ayant jamais touché au fond de réserve existant de près de 9 millions d’euros. Là aussi il y allait de l’intérêt général. Il n’y a pas à Ecaussinnes « d’emprunts toxiques» et l’endettement par habitant est quasi nul.

 

L’additionnel communal à 6%, un des plus bas de Wallonie, est préservé pour de nombreuses années encore. En effet, les investissements importants, notamment en voirie, nous permettront de faire des économies sur le budget ordinaire de la Commune. Citons en exemple, le tarmac pour la rue de Nivelles. Cette piste de brousse engloutissait plus de 15 tonnes de tarmac par an pour un résultat très modeste. Ces 15 tonnes sont désormais économisées et le confort des usagers enfin restauré.
 
Beaucoup de rationalisation reste à faire pour assurer des économies à long terme tout en améliorant les services aux citoyens. ACE s’engage à poursuivre en ce sens.

 

Vos impôts doivent vous servir !

La Politique Communale est une affaire de Citoyens.

Nous comptons sur vous !

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre LEGGE                            Christine HEMBERG

Président du CPAS                            Echevin des Travaux et des Seniors

 

Vous avez des questions, vous souhaitez nous faire part de votre avis.

Contactez-nous :     baeyens.hemberg@gmail.com

http://chemberg.canalblog.com

6 juin 2012

C'est reparti ! L'Action Citoyenne Ecaussinnoise, plus que jamais nécessaire !

Chers Ecaussinnois,

Chères Ecaussinnoises,

 

Cette fois, la décision est prise : nous relancerons l’Action Citoyenne Ecaussinnoise pour les communales prochaines !


La Wallonie a reçu un sursis de 10 ans pour relever la tête. Ce Renouveau wallon passera d’abord par la gouvernance communale. Le Redressement de la Wallonie appartient aux wallons et wallonnes, aux citoyens de Wallonie, investis dans leur commune. Trop souvent, le clientélisme, parfois la corruption, les intérêts partisans ou la particratie ont ruiné les aspirations des wallons et des wallonnes, des Ecaussinnois et des Ecaussinnoises, à retrouver les chemins de la réussite collective, la fierté d'appartenir à une société moderne, définitivement tournée vers l'avenir et le progrès.

L’Action Citoyenne a pu peser pour une meilleure gouvernance aux Ecaussinnes, mais des choses restent à faire. Nous avons redonné à la politique ses lettres de noblesse en exigeant que les institutions écaussinnoises fonctionnent à nouveau. Nous avons rendu à la classe politique le soin de réellement décider de l’avenir de notre village. Malheureusement, certains n’ont su que faire de cette responsabilité nouvelle et ont montré l’étendue de leur manque de maturité. J’ai été ainsi la cible, malgré moi, de ceux qui voulaient ma mort politique à tout prix. Loin d’être abattue, cela me renforce dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie. La politique est un art majeur. Il convient donc d’appréhender les responsabilités qui sont confiées avec humilité, et surtout en gardant à l’esprit que celles-ci ne le sont pas uniquement pour favoriser des groupes particuliers ou des « clients » prédéfinis, et rendre la vie difficile à ceux qui s’opposent à vous pour des raisons idéologiques. La chance de pouvoir servir son village, c’est l’occasion d’œuvrer pour tous ses habitants, ceux d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain, car les décisions importantes auront un impact pendant de nombreuses années. Si pour de minables profits immédiats, ces décisions sont mauvaises, elles ruineront le bien-être des gens pendant longtemps et éroderont un peu plus encore la confiance que les gens doivent avoir en leurs élus et dans les institutions politiques et administratives. L'abstentionnisme aujourd'hui est un signe inquiétant de la crise de confiance des citoyens en leurs institutions. ACE lutte déjà depuis 6 ans pour restaurer la démocratie. C'est ce qui explique parfois les démarches politiciennes entreprises pour tenter de noircir notre travail. La démocratie implique des élus qu'ils fassent ce qu'ils disent et disent ce qu'ils font. J'ai pu remarquer que parfois, certains font le contraire de ce qu'ils disent ou disent le contraire de ce qu'ils font. Il est temps de sortir le discours politique de la simple « com » destinée à manipuler l'opinion.

Ainsi, dans ce que j’ai pu réaliser au niveau de l’échevinat des travaux, j’ai toujours travaillé dans une perspective d’un mieux vivre pour tous, même si parfois les pressions sont fortes pour favoriser les demandes de groupes particuliers. J’estime que la réflexion politique doit être générale, pour tous, et pas uniquement dirigée pour favoriser les intérêts de certains, même si le point de vue de ceux-ci doit également être pris en compte. Cette façon de voir les choses permet de concevoir des projets qui, une fois réalisés, rencontreront au mieux les aspirations de chacun. Des projets concertés donnent la garantie qu’ils seront acceptés. J'ai eu beaucoup de mal à lancer les travaux. J'ai eu autant de mal à les réaliser. Sans cesse, j'ai été contrariée par ceux et celles avec qui ACE avait signé un pacte de majorité. Ceux-là qui demain tenteront sans doute de vous faire croire que la réalisation des tous les travaux a été possible grâce à eux…Je ne remercierai jamais assez les membres du Conseil communal, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, qui ont choisi d'œuvrer dans l'intérêt d'Ecaussinnes et des Ecaussinnois plutôt que de mettre en place des stratégies machiavéliques en vue de détruire mon travail. 

En matière d’urbanisme, c’est la même chose. Les intérêts des demandeurs ne sont pas les mêmes que les intérêts des riverains ou de tous. S’il faut intensifier l’urbanisation pour faire face à la demande de logements, la Commune doit jouer, non seulement le rôle d’arbitre entre ces différents intérêts, mais aussi, de façon globale, réfléchir à ce que sera Ecaussinnes dans 20 ou 30 ans. Que va-t-on permettre de bâtir ? Où ? Comment concilier la vie de quartier avec les aspirations parfois démesurées des promoteurs ? Quels sont les quartiers qui permettent une densification ? Ceux qui ne le permettent pas ? Une foule de questions doit pouvoir être posée. En fonction de ce qui sera décidé, il conviendra ensuite de résister aux nombreuses pressions et intimidations pour construire harmonieusement l’Ecaussinnes de demain. Bien entendu, beaucoup d’argent est en jeux. Et alors ? Celui-ci doit-il être le seul argument ? Arbitrer n’est point chose aisée. Il faudra pourtant le faire. Les projets immobiliers devront assurer une rentabilité appréciable à leurs promoteurs, c’est indéniable. Mais ils devront également s’inscrire dans des objectifs de développement soutenable, durable, notamment en termes de mobilité, de sécurité, ou d'égouttage. En matière de politique urbanistique, la majorité sortante s’est parfois fourvoyée. Le groupe EC+, à l’exception de Monsieur Domange, n’a en rien respecté ses engagements électoraux, et c’est regrettable. Sur ce point, ACE, n’a pas toujours eu la possibilité d’éviter le pire.

Chers Ecaussinnois, Chères Ecaussinnoises, C’est certain : le monde ne changera pas immédiatement par un coup de baguette magique. Mais changer notre Village et certaines pratiques est à notre portée. Je vous invite donc à commencer par là !

Si vous êtes intéressé(e), je reste à votre entière disposition au 0477/69.09.65

Christine Hemberg

19 mars 2014

Hemberg, fasciste ! Ben voyons...

Lors du dernier Conseil communal, j’ai osé poser la question du traitement inéquitable des dossiers en matière d’infractions urbanistiques. 

 

En effet, que ce soit lors de la délivrance des permis, ou lors du traitement des infractions, le sort réservé aux dossiers relève trop souvent de l’arbitraire. En fonction des personnes, le choix des procédures, ou le traitement aléatoire des infractions restent trop souvent la règle. Dans certains cas, la Commune envoie des personnes à la Police, alors même que c’est son rôle de traiter les demandes et d’agir administrativement en parfaite impartialité dès la prise de connaissance des faits. Dans d’autres, elle agit selon des demandes de citoyens. Parfois, elle agit d’initiative. Dans tous les cas, c’est l’arbitraire qui domine, sans le moindre respect de l’Etat de droit qui voudrait que chaque citoyen et chaque cas soit traité en équité de façon impartiale.

 

En matière de délivrance de permis, la réglementation étant particulièrement touffue, certains se voient imposer des contraintes manifestement non justifiées, ou voient leurs dossiers renvoyer sur des voies administratives sans issue et considérablement longues, alors que d’autres passent ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, dans un parcours administratif simplifié et rapide.

 

Quant aux infractions, certains se voient imposer des amendes mirifiques et des obligations de démonter des ouvrages quand d’autres sont aidés pour la régularisation par des voies réglementaires détournées et gratuites. Certains, en infractions graves et manifestes, ne se voient contraints à rien.

 

Madame l’échevine de l’urbanisme, comme elle l’avait déjà fait il y a quelque temps avec un autre conseiller communal, a estimé que mon intervention, qui demande simplement à faire en sorte que les dossiers soient traités de façon neutre, impartiale et en équité, était une intervention à caractère fasciste.

 

L’Union des Villes et Communes de Wallonie s’est positionnée sur la question du traitement équitable des dossiers en matière d’urbanisme : « Les décisions d’urbanisme souffrent d’une forme de fragilité « structurelle » aux yeux de l’opinion publique ». Si à cette fragilité vient s’ajouter un sentiment d’injustice à cause d’une inégalité de traitement (une infraction sanctionnée, une autre à propos de laquelle les autorités restent muettes), c’est toute la politique d’urbanisme (bon aménagement des lieux,…) et tout le travail de l’administration qui peut être mis à mal, voire décrédibilisé. La conséquence corollaire de ce fait, c’est l’incompréhension chez les citoyens neutres qui restent majoritaires ».

 

Je ne dis finalement rien d’autre. L’Union des Villes et Communes de Wallonie est-elle une organisation fasciste ?

 

A la vérité, les écarts des uns et des autres, entre les promesses électorales, et la réalité d’aujourd’hui, deviennent abyssaux.

 

A l’égard d’un permis annulé par le Conseil d’Etat, permis que le Collège actuel s’apprête à délivrer, Monsieur Faignart, aujourd’hui échevin, disait au Conseil communal du 26 mars 2012 : « Je dénonce l’inégalité entre les citoyens ! Alors, Madame la Bourgmestre, suite à l’annulation prononcée, prenez vos responsabilités en adoptant une attitude assurant l’équité entre tous les citoyens car, manifestement, tous les citoyens ne sont malheureusement pas égaux devant l’infraction urbanistique à Ecaussinnes ». Monsieur Faignard, très en verve sur la question quand il était dans l’opposition, développait-il à l’époque également un discours fasciste ? Aujourd’hui qu’il participe aux décisions, Monsieur Faignart se tait.

 

Quant aux écolos, je ne résiste pas à rappeler leur tract « toutes boîtes » du printemps 2010, tract présenté par Madame Saint Ghislain : «En octobre dernier, une courte majorité au collège a approuvé un nouveau projet de construction d’une quinzaine d’appartements (…).Il semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales (…).Il ne s’agit pas de refuser aux Ecaussinnois de se loger mais de respecter « la règle du jeu » par les décideurs. On ne construit plus n’importe quoi et n’importe où sans tenir compte de l’environnement résidentiel, paysager et urbanistique déjà présent ! ».

 

Entretemps, le Conseil d’Etat a annulé ce permis, et l’énorme infraction urbanistique est actuellement sur la table du Collège. Il est normal dès lors que les Ecaussinnois soient en droit d’attendre que Madame Saint Ghislain, devenue depuis échevine de l’urbanisme, traite ce dossier en équité et en toute impartialité, conformément aux promesses électorales, si non, cela donnerait l’impression que « la politique se met au service des promoteurs immobiliers » et que nous vivrions à « Ecaussinnes-lez-Chicago », ce qui était la crainte de Monsieur Severs, quand il était citoyen, avant de devenir Président du CPAS et membre du Collège qui doit aujourd’hui traiter l’urbanisme… en équité et en toute impartialité.

 

Tiens, … Pour en revenir au fascisme, le terme désigne au sens strict les mouvements politiques qui ne croient pas à l’égalité des êtres humains. Au sens large, le terme s’est répandu à tout mouvement politique s’appuyant sur un pouvoir imposé par la force au service d’une classe humaine dominante. Dans son acceptation la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique. Dans le débat politique contemporain, le terme fasciste continue d’être employé comme une injure.

 

Ainsi, traiter de fasciste un membre du Conseil communal qui demande à ce que tous les Ecaussinnois soient traités sur pied d’égalité en matière d’urbanisme est particulièrement bisquant. C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. Mais j’ai l’habitude. Il fut un temps où j’étais traitée de corrompue par ceux que la justice a depuis condamnés pour prise illégale d’intérêt. Ainsi va la vie politique…

 

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7 février 2015

Après "fasciste", me voici désormais "poujadiste" ! Ben voyons...

Le Conseil communal de ce 19 janvier avait pourtant bien commencé. Après les attentats de Paris, nous avons eu droit au traditionnel discours, tremolos compris, sur la liberté d’expression, la tolérance, le respect et tutti quanti, rôle dans lequel tout politicien se doit d’exceller, Monsieur Dupont compris.

Très vite, les choses ont dégénéré.

J’ai voulu expliquer pourquoi je votais contre l’octroi d’un subside communal à la toute nouvelle ASBL « Agence de développement local ». A l’heure des rationalisations,  ACE s’était opposé à la création de nouvelles institutions à l’efficacité douteuse dont raffole malheureusement la Wallonie exsangue.  D’autant qu’à Ecaussinnes, cette ASBL a été créée, et son directeur engagé sur des bases parfaitement clientélistes, voire népotistes, en bon camarade désœuvré bien étiqueté, alors même que la Commune n’a aucune certitude d’obtenir le subside régional destiné à financer la nouvelle structure.

J’ai eu droit, de la part du Bourgmestre, a une réponse de très haut vol et d’une honnêteté intellectuelle indiscutable : « Nous notons que Madame Hemberg est opposée au développement économique d’Ecaussinnes ! ».  Que les choses soient claires. Je suis évidemment favorable au développement économique d’Ecaussinnes, mais si une quelconque Agence de développement local avait un jour favorisé un autre développement économique que celui des gens qu’elle rémunère, cela se saurait et la Wallonie friande des machins serait depuis longtemps l’une des régions les plus riches du monde.

Le Bourgmestre  nous a d’ailleurs fait part de sa crainte de voir le dossier de subside du nouveau brol bloqué par le Cdh de Monsieur Deschamps. On crée donc un brol pour offrir un emploi à un camarade très proche, on le fait sans attendre la promesse de subside, et on prétend que si on n’a pas le subside, c’est à cause d’un adversaire politique. C’est certain, on est en Wallonie : la pistonnerie politique à tous les niveaux, peu importe le consistance d’un dossier ou l’opportunité d’une dépense.

Je comprends de mieux en mieux les difficultés que j’ai pu avoir comme échevin sans relais : bâtons dans les roues, tutelles particulièrement pointilleuses, le tout piloté depuis Ecaussinnes.  Je me souviens aussi de cet ouvrier communal qui m’informa qu’après la manifestation organisée contre moi en 2010, les manifestants s’étaient vus offrir un verre à la maison du peuple. Il suffit de voir les mouvements contre le gouvernement fédéral pour comprendre notre « démocratie ». Un démocratie sans le PS est inacceptable pour le PS et tous les moyens sont bons pour le faire comprendre.

Ainsi donc, Ecaussinnes se voit dotée d’une nouvelle structure inutile, dirigée par un camarade assez beau et presque frère sans qu’ on ne sache vraiment à quoi le bidule va servir si ce n’est au développement économique de son directeur, et au développement électoral du PS.

J’ai osé également poser une question technique sur un convention relative à l’accueil des animaux errants.  Rien de transcendant si ce n’est simplement soulever le fait que la Commune, selon les termes de cette convention, devait être à même d’accueillir des animaux les nuits et les Week-end.  Cela en était de trop pour le Bourgmestre pour qui j’avais atteint, je le cite, « le sommet du poujadisme ».  Être poujadiste serait donc montrer que la majorité n’a rien mis en place pour respecter les engagements qu’elle fait prendre à la Commune. Drôle de définition…

A noter également qu’était mis à l’ordre du jour, erronément, mais sciemment, à huis clos, le dossier de la démolition d’un bâtiment suite à l’arrêt du Conseil d’Etat annulant un permis d’urbanisme délivré par la Commune. On ne peut décidément pas parler de tout à Ecaussinnes…

MR et Ecolo restent complices d’errements qu’ils critiquent tant quand ils sont dans l’opposition…

Allez, vive la liberté d’expression, la démocratie, la tolérance et le respect des autres à Ecaussinnes,….

 

28 novembre 2015

JAWAD fait des émules...

La loi prévoit que certains points soient débattus à huis-clos au Conseil communal afin de préserver l’anonymat des personnes dans certains cas. C’est notamment les points relatifs aux membres du personnel de l’administration. On comprend aisément que ces derniers puissent bénéficier de l’anonymat. Le grand public n’a pas à connaître les éléments qui composent la carrière d’un agent communal. Mais la possibilité de recourir au huis-clos ne peut se comprendre que de façon très limitative. La démocratie requiert des débats publics.

Cependant, la majorité actuelle recourt au huis clos dans des cas où celui-ci n’est pas de mise, comme si elle voulait cacher au plus grand nombre des actes dérangeants pour elle. J’en veux pour preuve deux points mis à l’ordre du jour du Conseil communal de lundi dernier.

1. Contrôle des subsides à l’Ecole industrielle d’Ecaussinnes !

La Fédération Wallonie-Bruxelles aurait débusqué de fausses inscriptions aux cours de l’Ecole industrielle. La Ministre en charge à la Fédération a déposé plainte au pénal et l’Administration de la Communauté française entend récupérer les subsides perçus de façon indue. Des perquisitions auraient été menées. Aujourd’hui, certaines langues se délient.

Un point à ce sujet est inscrit à huis-clos pour ester en justice et désigner l’avocat qui aura pour mission de défendre les intérêts de la Commune qui pourrait subir un préjudice si des subsides devaient être récupérés. Les conditions du huis clos ne sont pas réunies. S’il revient, en séance publique, au Conseil, de débattre sur l’opportunité d’un recours, il revient  au Collège le soin de désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme.

La question est bien entendu de savoir pourquoi la majorité veut absolument prononcer le huis-clos sur ce point. C’est en tout cas malsain et néfaste pour la démocratie car cela suscite trop d’interrogations et les esprits pourraient alors vagabonder. Si tant d’inscriptions d’élèves étaient fictives, certaines classes l’étaient peut-être aussi ? Certains profs percevaient-ils des salaires pour prester des cours devant des classes réduites, voire vides ? Compte-tenu de la manière dont les désignations se font parfois, la question mérite d’être posée. Trop de gens m’en parlent et ne semblent pas surpris, le huis clos ne fait ici finalement qu’attiser le feu.

2. Recours de la Commune contre un permis délivré par le Ministre pour l’extension de la Maison de repos du « comme chez soi ».

Ici encore, le huis clos ne doit pas s’appliquer. Sans vouloir m’attarder sur l’opportunité ou non de l’octroi de ce permis ou du recours, il se trouve que le débat doit avoir lieu en séance publique.

 Les moyens de la Commune pour introduire un recours semblent bien minces et les chances d’aboutir tout autant. On se souvient d’ailleurs que la Commune n’avait pas voulu introduire de recours contre le permis attribué par le Ministre relatif au building de la rue Cuvelier alors même que le projet avait fait l’objet de 75 réclamations de riverains et que le Ministre Ecolo avait délivré ce permis contre l’avis de tous. Dans le cas de la rue Cuvelier, les failles juridiques étaient présentes.

Ici, elles ne semblent pas l’être. Je dis « semblent » car je m’attendais à pouvoir consulter les moyens développés par l’avocat de la commune mais le dossier soumis au Conseil ne contenait pas ces éléments ! Difficile de se prononcer sur l’opportunité d’un recours sur base d’un dossier quasiment vide ! Les quelques éléments repris dans la presse sont bien minces et mensongers : la commission de recours critique l’avis du fonctionnaire délégué, alors que notre bourgmestre nous désinforme de l’inverse ; Il y aurait un problème de parking mais le dossier semble avoir été complété sur ce point,… Bref, du mensonge, du mensonge et encore du mensonge. Notre Bourgmestre ment presque aussi mal que notre ami Jawad.

Pourquoi la majorité veut-elle débattre de ce point à huis clos ? justement en matière d’urbanisme, une matière qui requiert le plus de publicité et de transparence puisque touchant directement les concitoyens ? Pourquoi les conseillers ne peuvent-ils connaître les moyens avancés ?

Voilà en tout cas un dossier bien maigre surtout par rapport à celui de la rue Victor Cuvelier, ce fameux dossier où le Bourgmestre nous disait que le recours n’était pas possible.

Il appartient aux Conseillers de décider d’un recours. Suite à cette décision, c’est au Collège à désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme… C’est peut-être là alors que le bât blesse..

Sur les raisons du huis clos, il paraît que c’est parce que la commune doit désigner son avocat et qu’il s’agit d’une personne. A mourir de rire ! Ce n’est pas au Conseil de désigner l’avocat mais au Collège qui lui se tient bien à huis clos. En outre, le nom d’un avocat n’a pas à être tenu secret puisque son rôle est justement de représenter la commune !

Ensuite, on semble dire qu’il ne faudrait pas, pour le recours contre le permis, que la partie adverse entende nos arguments. Là, je suis effondrée…  La requête a dû être déposée au Conseil d’Etat, puisque nous sommes dans le cadre d’une ratification d’une décision du Collège prise en urgence et la requête, dès qu’elle est déposée, est transmise dans les meilleurs délais à la partie adverse. Concrètement, il n’est pas impossible que la partie adverse ait déjà ladite requête et en sache donc plus que les Conseillers eux-mêmes…

Monsieur le Bourgmestre, vous allez bientôt pouvoir tenir la main à JAWAD J

Ne cautionnant pas ces mises à huis clos et cette volonté de cacher des choses aux citoyens, j’ai décidé de ne pas participer aux huis clos du Conseil de ce lundi.

5 décembre 2015

Enfouissement des déchets, circuit court et Mika Shoe, circuit long...

Vive le circuit court ! Le circuit court est cette riche idée écologique qui consiste à consommer localement. En mangeant des pommes produites à Ecaussinnes, l’écaussinnois protège l’environnement en limitant les transports particulièrement polluants.

Ce principe est appliqué par la Commune mais sous un angle plutôt particulier. Je m’explique.

La Commune est propriétaire en zone verte à la rue de la Haie d’un terrain, proche du « trou Zoé ».

A plusieurs reprises, des riverains m’ont interpellée pour me signaler que des travaux et des déversages avaient régulièrement lieu à cet endroit. Renseignements pris, la Commune me fit savoir qu’il en était rien. Dont acte.

Quelques mois plus tard, j’ai pu constater par moi-même que des déchets de voirie étaient effectivement déversés par camions entiers dans cette zone verte. Les riverains ne se trompaient donc pas : des déchets d’asphalte sont bel et bien déversés par la Commune à cet endroit, sans permis et dans la plus parfaite illégalité en matière d’environnement. Ce type de déchets doit être mis en décharge comme le prévoient les cahiers des charges applicables à ce type de travaux. Il ne manquerait plus que la mise en décharge soit facturée à la Commune et ce serait un comble ! Le Bourgmestre nous annonce que ce ne sont pas des déchets et que la Commune va les réutiliser. Au secours, Circuit court d’accord, pour les légumes, pas pour les déchets SVP !

J’ai pu constater également que l’endroit avait bien changé : modification du relief du sol, création d’une route, dépôt en tout genre… Tout cela en parfaite illégalité.

Lors du dernier Conseil communal, j’ai donc voulu poser une question à l’Echevine Ecolo de l’environnement à ce propos mais le bourgmestre a refusé parce que, selon lui, il ne s’agirait pas d’une question d’actualité !  Penserait-il qu’une question d’actualité soit une question relative à un article de presse passé dans la gazette la veille du Conseil ? Tout est possible.

 Quand je pense qu’on chicane pour les citoyens et leurs abris de jardin ou quelques autres peccadilles, mais que la Commune se permet de déverser ses saletés en zone verte sans permis ni droit, cela me met hors de moi !

Enfin, rassurons-nous ! En ce qui concerne les déchets, vous l’aurez compris, la Commune privilégie le circuit court, une idée chère à Ecolo… 

Mika Shoe, circuit long !

C’est non sans un fierté certaine que le Bourgmestre non annonçait il y a peu de temps, à grands coups de tambours et trompettes, qu’il avait enfin trouvé une solution au Mika Shoe, ce chancre du commerce qu’il convient de réhabiliter depuis plus de 20 ans ! Ecaussinnes avait dû attendre Monsieur Dupont pour qu’enfin l’écaussinnois soit débarrassé de ce bâtiment disgracieux. Il n’y avait qu’à exproprier les lieux pour cause d’utilité publique, selon l’adage du PS qui considère la propriété d’autrui comme la sienne, et entamer les travaux de démolition et le tour était joué. D’ailleurs tellement simple qu’on se demande comment on y avait pas pensé avant ! Je m’étais abstenue au Conseil communal et avais mis en garde la commune sur les risques encourus dans la voie que la majorité avait choisie. Je n’avais évidemment pas été suivie puisque tout ce je dis, c’est du brin pour le joueur de trompette.

Aujourd’hui, les travaux de démolition sont à l’arrêt, ce qui coûtera à la Commune. En cause notamment, le propriétaire du parking, à juste de titre, n’accepte pas que les charrois passent sur sa propriété. Direction justice de paix où la Commune devra tenter d’obtenir un droit d’accès pour rejoindre le Mika Shoe. A mon sens, il serait plus facile d’obtenir un accès via la rue de la Haie et le terrain communal, surtout depuis que la Commune y a construit une voirie illégale…

Quoi qu’il en soit, cette problématique d’accès au bâtiment était connue puisque même envisagée  initialement  dans le Plan Communal d’Aménagement. J’avais proposé un solution à ce niveau qui n’a malheureusement pas été retenue.

Toutes ces histoires de décharges illégales, de procédures judiciaires aléatoires, de notifications de marché à la légère,… démontre à souhait à quel point notre Commune est gérée par de parfaits amateurs et des gens qui pensent « qu’il n’y a qu’à ». Si nous avons à faire à de l’incompétence, elle serait pardonnable. Si nous avons à faire à des gens qui pensent que parce qu’ils sont élus, les lois ne s’appliqueraient pas à eux, ce serait plus grave. Je pense qu’à Ecaussinnes, c’est un peu les deux.

C’est le lot de la médiocrité que d’abuser du pouvoir confié. Dans cette perspective, en terme d’actions judiciaires, pour les avocats des parties adverses, la Commune est prenable. C’est la porte ouverte aux Visigoths et aux Huns , dirait Jacquouille !

27 mai 2015

Avis du citoyen : démarche respectueuse ou simple slogan électoral : du TTIP à la rénovation de Sainte-Philomène !

Aujourd’hui, timidement mais fermement, le citoyen entend reprendre sa place sur l’échiquier politique.  Il était temps. J’espère qu’il n’est pas trop tard.

L’heure est à la prise de conscience et au constat. Même s’il est difficile de combattre les lobbies, de transcender les individualismes, l’action citoyenne est indispensable pour sortir l’Humanité d’une spirale particulièrement destructrice et mortifère.

Que ce soit en opposition aux OGM, à Monsanto, au TTIP, au nucléaire, au lobby agroalimentaire qui vise à tuer les artisans comme les producteurs de fromage de Herve, aux multinationales qui ont manifestement pris le pouvoir au niveau des instances européennes, le citoyen comprend qu’il est temps de réinvestir l’espace démocratique devenu moribond.

Au niveau de notre pays, on se rend compte également des malaises de notre démocratie. La justice n’a plus les moyens de fonctionner correctement et une réforme en cours paraît particulièrement dangereuse sur le plan des principes démocratiques. En donnant la possibilité au Parquet de poser des actes liberticides, c’est pratiquement au Ministre qu’on donne des pouvoirs exorbitants. C’est dangereux. Je ne voudrais pas vivre dans un pays où les opposants politiques pourraient se voir arrêtés pour des motifs futiles. Les citoyens doivent s’opposer à de telles mesures, tout comme ils se lèvent contre les OGM, contre le TTIP et d’autres choix inacceptables pour notre avenir.

Au niveau local, le rôle du citoyen est aussi important de nos jours. Il a toujours été, pour moi, bien plus qu’un slogan électoral. J’ai toujours pris en compte l’avis des citoyens lorsque, Echevine des travaux, je réalisais des chantiers. Je me suis battue pour élaborer des projets les plus conformes aux attentes des riverains et j’ai apporté mon aide aux citoyens confrontés à la pression immobilière excessive.

Au niveau du Plan communal de Développement rural, j’ai voulu donner la meilleure information en respectant l’avis émis par les membres de cette commission. En ce qui concerne Sainte-Philomène, je soutenais au départ l’idée de mon colistier Jean-Pierre LEGGE d’y installer les bureaux du CPAS. Ce projet, peu coûteux et raisonnable, a malheureusement été coulé par le Fonctionnaire Délégué de la Région wallonne qui voyait dans le tas de briques de Sainte Philomène un patrimoine à ce point extraordinaire qu’il entendait garder outre les façades, ce qui était prévu, tous les volumes intérieurs. De la sorte, le Fonctionnaire Délégué torpillait tout projet raisonnable quant au coût. Dès lors, la volonté de la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) a été d’y faire une maison multiservices (bibliothèque, salle polyvalente, ateliers d’insertion professionnelle,…) et de sauver le bâtiment, comme le voulait le Fonctionnaire Délégué. Le budget tournait autour des 2.000.000€ et un subside de 1.200.000€ a été attribué à notre commune. L’auteur de projet a dès lors poursuivi sa mission mais des postes supplémentaires sont venus s’ajouter au budget comme, par exemple, les aménagements extérieurs exigés par les pompiers. Par ailleurs, un problème de stabilité est venu se greffer rendant l’exécution de la programmation intérieure problématique. Il fallait, soit réduire les activités à développer sur le site, soit, et c’est l’option qui a été choisie par la nouvelle majorité, construire une annexe. Un nouveau projet a alors vu le jour avec la construction d’un nouveau bâtiment. Evidemment, le budget n’était plus du tout le même. On parlait désormais de 4.000.000€, voire plus. Le Collège a renoncé puisque la part communale allait devenir insoutenable. On ne peut que lui donner raison.

 Mais, dès lors, que faire pour ne pas perdre le subside alloué ? Un nouveau projet a donc été présenté à la Commission Locale de Développement Rural par Madame l’ Echevine Areti Boscoupios qui vient de succéder à Mme Cécile Saint Ghislain. Madame Boscoupios a d’emblée marqué des points en confiant que l’avis de la CLDR était important. On ne peut que l’en remercier car il faut bien constater que dans d’autres domaines, la nouvelle majorité n’a que faire de l’avis des citoyens…

Quant au dossier lui-même, d’une maison multiservices, telle que voulue par la CLDR, il n’en reste pratiquement rien, si ce n’est une minuscule salle polyvalente et des ateliers de réinsertion pour le CPAS. Le reste ? 10 logements kangourou pour personnes précarisées. Quant au coût, la facture devrait être de +/- 3.000.000€ ! Trois millions pour 10 logements, soit 300.000€ par logement ! A la hauteur des loyers perçus par ce type d’occupants, je vous laisse juge de la rentabilité d’un tel investissement destiné au bonheur de quelques personnes clientélisées… On est loin de l’idée d’une maison multiservices ouvertes à toute la population !

 Si l’idée de départ de la CLDR était de garder le bâtiment, on parle cette fois d’une démolition-reconstruction. La demande allait être faite au Fonctionnaire Délégué. Changera-t-il d’avis en fonction de la nouvelle majorité ? Je ne serais pas étonnée… Mais alors, si ce n’est pas pour garder le bâtiment, quel est l’intérêt d’une telle dépense ? Autre constat des membres, où est la maison multiservices ouverte à tous ? Il n’en reste rien ou si peu : 54 m² pour une salle de réunion et des ateliers d’insertion professionnelle pour le CPAS. Peanuts !

Finalement une majorité de la CLDR a dit non à ce projet de logements. La maison sera multiservices ou ne sera pas. La CLDR espère avoir bientôt un autre projet correspondant à ses attentes avec un avis clair sur le fait de devoir garder le bâtiment ou de pouvoir le démolir afin de faire un choix en connaissance de cause. La CLDR compte maintenant sur sa représentante au Collège communal pour pouvoir avancer dans ce dossier dans le sens de l’avis des citoyens, ce qui a été promis par la nouvelle Echevine.

27 août 2012

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise se dote d'un site internet !

Chères Ecaussinnoises,

Chers Ecaussinnois,

 Nous y sommes ! L’Action Citoyenne écaussinnoise est prête ! Notre liste est constituée. Nous formons un groupe uni et ouvert constitué de citoyens et citoyennes ayant bien l’intention de jouer un rôle majeur et salutaire dans la gestion de nos villages. Nous avons profité des jours de vacances pour concocter un programme que nous vous présenterons au fur et à mesure de la campagne. Mais d’ici là, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous sur notre site internet réalisé par Luc Simonis :

 WWW.ACECAUSSINNES.BE

 L’Action Citoyenne est aujourd’hui plus que nécessaire, elle est devenue indispensable !

A bientôt !

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

2 septembre 2012

Présentation de la liste de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise !

Le 6 septembre prochain, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera sa liste et son programme à la Presse !

Sans vouloir dévoiler les noms, je peux vous dire que l'Action Citoyenne présentera 4 mandataires sortants, 4 indépendants ou chefs d'entreprises, une personne active au sein du syndicat libéral pour l'enseignement libre, des cadres d'entreprises, des fonctionnaires, des étudiants, des enseignants, des pensionnés ... soit un large panel de citoyens de tous les horizons, sans œillères, prêts à dépasser les clivages pour poursuivre les changements de nos villages.

Sur un autre plan, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera des jeunes, des plus anciens, des personnes d'expérience en politique, d'autres sans mais offrant la fraîcheur indispensable que les partis traditionnels ne permettent plus, des nouveaux écaussinnois, des écaussinnois de souche, soit un ensemble de citoyens libres, motivés, dynamiques et animés par une seule ambition : servir leurs villages et leurs habitants de façon responsable, en toute humilité, mais avec force et fermeté !

N'hésitez pas à visiter notre site. Il évolue tous les jours !

WWW.ACECAUSSINNES.BE

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

15 octobre 2012

Un grand merci !

Voilà, les écaussinnois se sont prononcés !

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont porté leur choix sur les candidats de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise. Nous améliorons notre score par rapport à 2006, ce qui est loin d'être le cas de la liste « Ensemble », ex « EC+ ». Nous sommes donc le seul partenaire de la majorité sortante à avoir été réconforté. Nous échouons à un fifrelin du second siège qui a finalement été attribué à ECOLO. Madame Godefroid-Bulteau, Bourgmestre sortante, a été désavouée par la population, preuve que cette dernière peut se montrer clairvoyante.

En ce qui concerne mon score personnel, dans le contexte difficile que nous connaissions, je le prends pour un encouragement à poursuivre. Un tout grand merci aux 418 personnes qui m'ont soutenue. Je suis donc désormais la 4ième candidate sur 126 en terme de préférence, derrière Monsieur Sébastien Deschamps, Monsieur Xavier Dupont et Monsieur Jean Dutrieux. Une responsabilité que je ne manquerai pas d'assumer.

Le Rassemblement libéral aura trois élus grâce à l'apport de Monsieur Dutrieux, notre ancien Bourgmestre...

Il semblerait qu'un accord PS-RL-Ecolo soit conclu. Nous vivrons donc, comme souvent en Wallonie, avec un accord parfaitement contre nature et particrate, prévu de longue date. L'apport d'Ecolo permettra sans doute d'adoucir le Collège en matière d'urbanisme débridé où se rencontrent, assez bizarrement, ce parti et les libéraux les plus intéressés.

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise mènera donc une opposition constructive sans éviter de dénoncer les grands écarts que la nouvelle majorité sera dans l'obligation de faire tant les promesses des uns et des autres faites aux citoyens devront rapidement faire l'objet de courbes rentrantes.

J'ai vécu une nouvelle expérience humaine très forte avec les candidats d'ACE. Rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle.

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

13 septembre 2011

Préserver le caractère rural de notre village ou préserver notre cadre de vie ?

Jouer sur les mots, ne pas avoir la même définition des notions avec lamauvaise foi en prime et le tour est joué. Préserver le caractère rural de notre commune est l’argument utilisé parcertains pour créer des immeubles imposants. Ils sont en cela encouragés...
27 septembre 2012

Débat écaussinnois sur ACTV !

Je vous invite à voir ou revoir le débat sur Antenne Centre !

http://www.antennecentre.tv/site/d_bat_du_27_septembre_2012-72606-999-353.html)

 

N'hésitez pas à consulter le programme de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise sur notre site internet :

http://www.acecaussinnes.be/documents/PROGRAMME%2006-09-2012.pdf

 

Je reste bien entendu à votre disposition au 0477/69 09 65 !

 

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

 

 

20 avril 2013

Quelques précisions sur la nouvelle AUTOROUTE du quartier Central !!

Beaucoup de personnes me demandent pourquoi certains aménagements au Quartier Central ont été enlevés par la nouvelle majorité PS-MR-Ecolo. Cette dernière m’a fait savoir qu’il s’agirait d’une demande des TEC… qui, en remerciement, ont d’ailleurs immédiatement fermé des lignes de bus desservant les Ecaussinnois…

La réalité est autre : démolir le travail d’Hemberg est devenu un projet politique en soi, une forme de sport politique écaussinnois presque ridicule.

Petit rappel historique :

Il y a quelques années, le Collège avait fait le constat que cette voirie était pathogène, largement dégradée et dangereuse du fait de la vitesse excessive de certains usagers. Ce vaste projet d’utilité publique a donc été lancé. Il était novateur avec pour mission essentielle de créer des aménagements imposant le respect de la zone 30 à proximité de la pharmacie, de l’école maternelle du Quartier et de la ruelle conduisant au local des mouvements de jeunesse. La volonté était aussi de ralentir la vitesse sur la totalité du tronçon et d’améliorer la convivialité, notamment par un éclairage adéquat, l’ouverture de la vue vers le trou de carrière avec zone de repos et plaine de jeux, casse-vitesse au niveau de l’entrée du lotissement Bel-Air, plateau délimitant la zone 30 et îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation.

Le Conseil communal de l’époque avait décidé à l’unanimité de charger un bureau d’étude pour la réalisation de ce projet. Le cahier spécial des charges précise que le bureau d’étude devra proposer des aménagements pour ralentir de façon efficace la circulation et notamment par l’implantation d’une berme centrale. L’ensemble du Conseil communal était donc bien d’accord sur l’idée d’implanter une berme centrale !

Malgré les manœuvres dilatoires purement politiciennes, le permis a finalement été obtenu parce que, justement, la problématique des usagers faibles avait été intelligemment prise en considération. Soulignons à ce propos l’originalité de la berme centrale qui, même franchissable, allait permettre de réduire naturellement la vitesse des véhicules. Le chantier pouvait donc être lancé.

Comme dans beaucoup de chantiers, des problèmes essentiellement liés aux impétrants, (gaz et eau) sont apparus : les conduites n’étaient pas où elles étaient censées l’être et nous avons eu les pires difficultés pour que cette mise à niveau se fasse. Il existait vis-à-vis de la commune une certaine rancœur datant des années 2003-2004 quand la Commune avait refusé la mise des impétrants en trottoirs.

Pour retarder le chantier, un échevin, Christian Jauniau, a fait circuler une pétition pour démolir le projet qu’il avait lui-même voté. Surréaliste, mais pour couper court et avancer, j’ai été d’accord pour que ce projet soit revu par un autre bureau d’étude, celui chargé de l’élaboration du Plan Communal de Mobilité.

Au moment de mon départ, il restait à mettre la dernière couche indispensable pour pouvoir franchir aisément les îlots en cas de besoin. Ainsi, il ne devait y avoir aucune difficulté en venant de la rue Casterman de tourner à gauche vers la gare. Il restait aussi à mettre les bandes transversales de couleur, les marques cyclistes (en voirie puisqu’il s’était avéré impossible d’implanter une piste cyclable en site propre), les cents barrières pour empêcher le stationnement sur les trottoirs, les bornes en pierre pour empêcher le stationnement dans les parterres, la plaine de jeux, l’espace de repos, les bancs, poubelles et autres parkings vélos.

Si la météo a ralenti la fin de ce chantier, la volonté politique de la nouvelle majorité a été de laisser pourrir ce dossier, pour mieux le modifier en douce.

Aujourd’hui, on nous donne l’excuse du TEC pour justifier les modifications. Il est exact que les TEC souhaitaientl’enlèvement des aménagements. Fallait-il obtempérer ? Non, pour deux raisons majeures :

1) Les TEC étaient parfaitement au courant du projet. Présents aux réunions du Plan Communal de Mobilité, ils n’ont remis aucune remarque et le même principe de berme centrale se retrouve d’ailleurs dans la version finale de ce plan adopté à l’unanimité du Conseil communal ! Plan Communal de Mobilité tant réclamé par l’opposition de l’époque. Aujourd’hui adopté et déjà ignoré !!

2) Les TEC voudraient plus de bus articulés (inexistants chez nous au moment de la conception du projet) pour diminuer le nombre de chauffeurs. Si on suit le raisonnement, il faudra abattre les ponts de la SNCB rue A Pouplier si les TEC décidaient de faire rouler des bus londoniens. Pour rappel, la berme prévue était facilement franchissable par les véhicules, notamment les bus mais encore fallait-il le montrer en posant la dernière couche d’asphalte.

Il y aurait eu également un problème pour les camions de livraison mais dans le projet, des zones de déchargements étaient prévues ; alors pourquoi ne pas les avoir implantées provisoirement si ce n’est pour susciter le mécontentement.

Quant au bac à arbre qui a été enlevé à la rue Casterman sur demande de la Police Haute Senne, il posait problème pour une question de mobilité mais dans le cadre de l’étude, c’est justement la mobilité qui imposait d’en mettre un à cet endroit pour que les piétons soient dirigés vers le trottoir, mieux adapté, se situant de l’autre côté de la route. Cherchez l’erreur…

Aujourd’hui, plus aucun aménagement pour ralentir la circulation, plus aucun aménagement de sécurité, tout a été enlevé. Plus de berme centrale, plus de plateau pour la zone 30, plus de casse-vitesse à l’entrée du lotissement, plus d’îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation, pourtant essentiels pour la traversée de la rue Bel-Air, etc. Aucun vote au Conseil communal, ni de permis d’urbanisme pour ce faire alors même qu’une partie du projet se situe dans la zone protégée du château et que ces modifications changent toute la nature du projet. A quoi bon, quand on est au-dessus des lois... Mais génial ! On va à nouveau pouvoir rouler à plus de 100 km/h en zone 30 et mettre les enfants et riverains en danger ! Quant aux bacs à arbres, inoffensifs dans un projet prévu pour une circulation ne pouvant dépasser 30 à 50km/h, ils s’avèreront désormais être de véritables pièges mortels…

Le but de mon travail a toujours été de partager équitablement la voirie entre tous les usagers. Aujourd’hui, il y a un retour en arrière et un réel danger, tant pour les usagers faibles que pour les automobilistes.

La majorité PS-MR-Ecolo a démoli toute la philosophie de mon travail, celui de la CCATM et de mon collègue, échevin de l’urbanisme, sans décision du Conseil communal et sans permis, à l’ancienne, comme certains ont toujours fait…  J’ai un réel doute sur la responsabilité civile de la commune en cas d’accidents qui, j’en ai peur, risquent fort d’être bien plus graves que quelques tôles froissées.

Je ne peux pas encore vous dire, à l’heure actuelle, si le reste des aménagements, le placement des barrières, bancs, poubelles, parkings vélos, plaine de jeux, bandes transversales de couleur, éclairage seront mis. Il était également prévu, pour les rendre plus esthétiques, de garnir les bacs à arbres avec du lierre retombant et des fleurs blanches. Je ne sais pas non plus si cela sera fait. Cependant, je ne doute pas que le travail de destruction continue dans la même philosophie générale de désinformation.

Je ne comprends pas comment Ecolo laisse faire de telles inepties. J’imagine qu’ils n’ont pas eu droit à la parole…

Mais réjouissons-nous ! La nouvelle autoroute va bientôt être inaugurée. Sortons les dragsters pour fêter l’événement Piétons et riverains, aux abris…

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

 

10 octobre 2013

26 appartements de la Rue Cuvelier : je demande au Conseil communal d'introduire un recours au Conseil d'Etat...

 

La majorité, au courant que le Ministre Ecolo Henry avait délivré un permis d’urbanisme favorable à la construction de 26 ( !) appartements dans la rue Cuvelier, s’est bien gardé d’en faire état, gardant précieusement cette information. Vu l'importance de ce dossier, il aurait été de bon ton qu'une notification soit faite aux Conseillers et que la question d'un recours au Conseil d'Etat leur soit posée, d'autant que la Commune et la CCATM s'étaient prononcées contre le projet. Il est vrai qu’intérêts particuliers et intérêt général sont particulièrement mêlés et qu’il est difficile, on l'imagine, dans cette majorité d’aborder le sujet sans fâcher. Il est alors aisé de remettre la responsabilité de la décision sur le dos du Ministre Henry dans le genre « désolé, on n’a rien pu faire !». Le citoyen n'est évidemment pas dupe.

Pourtant, dans ce projet comme dans d’autres, il ne faut pas être un grand urbaniste pour se rendre compte que là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Ce projet, comme dans d’autres, consiste à savoir s'il convient de dire « amen » à chaque desiderata de certains, alors que d’autres bâtisseurs se voient contraints d’adapter leurs plans pour respecter le contexte bâti, l’intérêt général ou le bien-être d’un quartier.

Je remarque qu’à La Louvière, en ce qui concerne le projet du centre commercial sur les terrains « Royal-Boch », le Collège communal a eu le courage de renvoyer le promoteur à ses études pour qu’il adapte ses plans au projet de Ville de La Louvière. C’est évidemment de la sorte que les choses doivent aller : les promoteurs doivent se soumettre au projet de développement de la Commune et non l’inverse. Sans cela, le bien être des citoyens est en péril !

Il ne faut pas, non plus, être juriste de renommée mondiale pour constater les errements du permis délivré. Personne ne sera dupe de l'argumentation se basant sur l'économie des deniers publics à investir dans un procès perdu d'avance. On est ici face à la troisième décision du Ministre Ecolo qui contredit les décisions communales. On peut légitimement se demander si finalement ce n'est pas lui qui traitent les dossiers sur Ecaussinnes en lieu et place du Collège. Il est peut-être même en service commandé car pour le dossier du lotissement situé prés de la piscine quelques adaptations bien opportunes sont apparues dans la décision finale, comme notamment le parking à prévoir près de la rue Mayeurmont, là où habite l'Echevine de l'Urbanisme.

Il reste au Conseil de décider d’introduire un recours au Conseil d’Etat contre la décision du Ministre, et d’entamer, au plus vite, de nouvelles négociations avec le promoteur pour rendre son projet viable pour le quartier, avec des charges d’urbanisme dignes de ce nom, en matière de parcage et de volumétrie. Chaque conseiller devra prendre officiellement position. La démocratie doit jouer et c'est légitime, à moins que la particratie n'ait déjà fait son œuvre. Si tel devait être le cas les citoyens en seraient les témoins.

C’est pour cette raison que j’ai mis un point sur le sujet à l’ordre du jour du prochain conseil communal lundi 14 octobre à 19h00.

Je reste à votre disposition,

 

Christine HEMBERG

0477 69 09 65

24 septembre 2016

Un aménagement tue motards et le "Footbal panique" élevé en méthode de gouvernance...

Un aménagement tue motards !

Ce lundi, je me suis opposée au projet d'aménagement de la rue Bel air. Il est question d'installer sur la ligne blanche qui sépare les deux coussins berlinois, une bordure en béton pour empêcher les voitures de passer entre les deux. Je ne suis pas opposée à des aménagements de sécurité permettant de ralentir la circulation, mais je suis convaincue que de poser une bordure en béton (les mêmes qui se trouvent à la sortie du Cora à la Louvière) constitue un danger pour les motards. Ceux-ci sont déjà confrontés à tant d'autres pièges sur la route qu'il faut, pour ma part, toujours penser à eux lorsque de nouveaux aménagements sont nécessaires.

Malheureusement, j'étais la seule à m'opposer. Ce projet est donc passé au niveau du Conseil communal et sera concrétisé sous peu.

La moto et le scooter sont pourtant des réponses aux problèmes de mobilité. Il est essentiel, dans les aménagements, de penser à la sécurité de leurs pilotes. Une belle occasion manquée…surtout pour le MR qui avait pourtant fait de la sécurité du motard une priorité !

MANQUE DE CLAIRVOYANCE, PROCRASTINATION, FOOTBAL PANIQUE !

Un autre point me posait problème, celui du vote sur la modification du Plan Communal d'Investissement 2013-2016 (PIC 2013-2016).

Alors que fin 2012, nous avions mis sur la table et ficelés les projets d’investissements, les Cahiers des charges prêts et les permis d’urbanisme obtenus, la nouvelle majorité a trainé, et le mot est faible !

La rue Cuvelier, par exemple, a carrément été mise au frigo pendant deux ans alors que tout était prêt le 18 décembre 2012 ! C’est seulement fin 2014 que le Collège demande à l’auteur du projet de revoir la copie pour remplacer les pavés naturels par des pavés en béton. Il s’en est suivi des difficultés auprès de la tutelle et c’est seulement maintenant que le marché a pu être attribué,… avec 4 ans de retard…

Quant à la place de Marche, dont nous avions fait une priorité dans le plan d’investissements 2012-2016, ce projet a tout simplement été abandonné et la commune a dû payer des indemnités compensatoires à l’auteur de projet…Tout ça pour une question d’égo mal placé.

Reste la crèche Bel Air qui, elle aussi, autre projet ficelé, est restée au frigo durant longtemps. La raison invoquée ne tient pas la route. On nous raconte que ce dossier de construction a été mis de côté dans l’attente de subsides de fonctionnement. Ridicule ! Rien n’empêchait la Commune d’avancer sur le dossier administratif de la construction plutôt que de le laisser dans une armoire. Nous avons perdu bêtement un délai pourtant précieux.

Bref, c’est cet amateurisme qui aujourd’hui fait prendre le risque à la Commune de perdre le solde des subsides du plan d’investissement 2012-2016. Du coup, on joue « football panique », et on va tenter d’attribuer avant la fin de l’année, le dossier de la rénovation de la Rue Vandervelde en nous disant à plusieurs reprises, « si tout va bien »... J’ai bien sûr voté pour ces travaux bien nécessaires. Même si ces travaux devaient être postposés faute de subside, à tout le moins, le volet administratif serait lancé.

Bref, nous avions laissé à la nouvelle majorité des dossiers ficelés dans le cadre du plan d’investissements 2012-2016 qu’il suffisait d’accompagner. Trop demander à cette majorité qui a préféré payer des indemnités compensatoires à des auteurs de projets, mettre au frigo des dossiers, et aujourd’hui être obligée de jouer au « Football panique » et de devoir croiser les doigts. Il ne reste plus effectivement qu’à croiser les doigts…

Quant aux poubelles, dernier sujet à débat, le Collège réfléchit…. C’est déjà ça !

 

Pas demain que la Wallonie se relèvera avec de tels gestionnaires…

2 février 2014

Le bateau coule !

La cour d’appel de Mons a confirmé la condamnation de Jean Dutrieux. Celui qui avait été notre Bourgmestre entre 1994 et 2006, et qui occupait encore, juste avant la confirmation de sa condamnation, le poste de 1er échevin et d’échevin de l’enseignement de notre cité divine, termine donc bien mal sa carrière politique. Il restera dans l’Histoire de notre village comme le libéral étant parvenu à écarter les socialistes du pouvoir, mais aussi comme celui qui les a ramenés…

 

Condamné déjà en première instance, Jean Dutrieux avait malgré tout pu se présenter lors des dernières élections communales car il avait interjeté appel du jugement, le recours étant suspensif.

 

Lors de la confection des listes en 2012, il avait accepté de se présenter sur la liste du Rassemblement libéral, à condition que je n’y sois pas. Cela m’arrangeait car il était impossible pour moi de me présenter sur la même liste qu’une personne condamnée pour divers faits de détournements au détriment des contribuables écaussinnois.

 

Nous avons désormais la confirmation que les électeurs écaussinnois ont été trompés lors des dernières élections communales. En octroyant 615 voix à Jean Dutrieux, ils ont permis au Rassemblement libéral d’obtenir 3 élus au Conseil communal. Sans la présence de Jean Dutrieux, et malgré une gabegie dans les dépenses électorales constatée par tous, le RL n’aurait sans doute eu aucun élu.

 

Fort de ce score, dont on sait aujourd’hui qu’il fut usurpé, le RL a permis le retour au pouvoir des socialistes, et a fait d’un abuseur le premier échevin de notre commune.

 

Que dire également du groupe ECOLO, tellement soucieux dans les discours de ce que doit être la déontologie politique et la bonne gouvernance ! Les Ecolos, contre deux postes exécutifs, n’avaient pas hésité à ravaler dare-dare leur cravate pour participer à un attelage construit sur du vent. En 2006, les membres d'ACE ayant rejoint ECOLO aujourd'hui, avaient fortement plaidé pour éviter un accord avec Jean Dutrieux car des enquêtes judiciaires étaient en cours. Rejoindre ECOLO semble donc directement jouer sur la tolérance : du "niet" parce que des enquêtes sont en cours, à faire un accord de majorité avec un condamné pour divers détournements, il faut avouer qu'un pas a été franchi. Au fond d'eux, je sais que mes ex-compagnons de route sont torturés. 

 

Aujourd’hui, c’est avec tristesse que je contemple les dégâts. Le MR se présente souvent comme le parti capable de redresser la Wallonie et d’offrir une alternative féconde aux dérives de la gouvernance. On se souvient du score marquant du MR, notamment à Charleroi, lorsque furent découvertes les extravagances d’un pouvoir politique devenu omnipotent, tourné sur lui-même et ses privilèges. Assurément qu’aujourd’hui, le libéralisme à la sauce écaussinnoise ne fait pas publicité pour un mouvement qui ne se cache pas de vouloir changer les choses.

 

Les citoyens méritent mieux, et les réformateurs aussi.

19 septembre 2012

Que de dépenses !

Une fois encore, nous sommes tous témoins de la gabegie au niveau des dépenses électorales. On assiste à une explosion de la testostérone dans l’affichage, comme des adolescents qui jouent à qui pissera le plus loin ou le plus haut !


Pour information, chaque liste peut dépenser jusqu’à 9 492 euros pour sa campagne électorale. Au-delà, chaque candidat a le droit de dépenser pour sa campagne personnelle jusqu’à 1 250 euros. En cumulant les dépenses de liste et les dépenses par candidat, chaque liste peut donc dépenser jusqu’à 35 742 euros, soit 214 452 euros pour l’ensemble des 6 listes écaussinnoises.


En ce qui concerne l’Action Citoyenne Ecaussinnoise, nous finançons par nous-mêmes notre campagne et nous serons bien en dessous de ce plafond. La limite est sans doute atteinte pour le RL et Ensemble. En ce qui concerne Monsieur Deschamps, on peut se rendre à nouveau compte que Monsieur « No Limit » est à l’œuvre. Et pourtant, 1 250 euros, c’est assez peu, surtout si on veut absolument son effigie en couleurs sur des formats d’affiches encore jamais vus ! On comprend pourquoi le législateur est intervenu, même si pour certains, la loi semble faite pour les autres.


A voir l’énergie déployée par d’autres pour imposer presque à chaque Ecaussinnois des affiches et des panneaux, on peut se demander jusqu’où ira cette escalade. On voit d’ailleurs dans certains jardins, presque toutes les couleurs réunies.


En ce qui nous concerne, nous ne voulons pas importuner les gens en leur imposant d’avoir nos têtes affichées chez eux absolument. Il aurait été aisé comme échevine des travaux et des seniors d’obtenir, ou d’extorquer, des accords chez bon nombre d’Ecaussinnois, car il faut savoir que peu de personnes osent dire non. Dans certains cas, les habitants ont vu fleurir des panneaux chez eux sans même avoir été consultés.  Cet étalage d’argent qui tourne à rien est absolument invraisemblable et j’espère bien contre productif.


Le plus important reste le programme ainsi que les compétences et l’éthique personnelle de celles et ceux qui veulent le défendre. J’estime que se vendre comme une poudre à lessiver par un matraquage débile est indigne de la classe politique et des Ecaussinnois. Quand on dépense autant pour sa campagne, l’élu ne verra alors en son mandat qu’un retour sur investissement qu’il faudra rendre le plus rentable possible. Une dérive qui ne sera pas à l’avantage des Ecaussinnois !
Le FDF, les Ecolos et même le PS restent mesurés.
De notre côté, nous resterons modérés et nous respecterons la législation.
N’hésitez pas à consulter notre programme sur WWW.ACECAUSSINNES.BE car seul le programme reste, les affiches s’envolent !

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

11 octobre 2012

De la transparence, en voici en voilà !

La campagne électorale touche à sa fin. Je me permets de vous communiquer le coût de notre campagne que je trouve déjà trop élevé :

8 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 880 euros, dont voici le relevé :
100 ex Ophélie Hemberg
100 ex Guy Demange
100 ex Christine Hemberg
100 ex Jean-pierre Legge
100 ex Valérie Meunier
100 ex Luc Simonis
100 ex Kicho Dondekwe
100 ex Michel >Decamps

4.800 tracts A4 : Action citoyenne : 496 euros TTC

3 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 330 euros dont voici le relevé :
100 ex Christine Hemberg
100 ex Daphné Waterloo
100 ex Régis Duez

1.000 tracts Régis Duez : 167 € TTC

4.800 tracts Christine Hemberg : 362 euros TTC

4.800 tracts Jean-Pierre Legge : 362 € TTC

4.800 programmes de 16 pages : 2 832 € TTC

 

Ajoutons plus ou moins 355 euros de bois divers et quelques données à collecter mais qui ne changeront pas fondamentalement le résultat. L’Action Citoyenne Ecaussinnoise aura ainsi dépenser moins de 6 000 euros pour l’ensemble de sa campagne, toutes dépenses confondues, que ce soient celles destinées à l’ensemble de la liste ou celles destinées aux campagnes personnelles des candidats. Nous sommes bien loin des sommes déraisonnables dépensées par certaines autres listes.

Les campagnes personnelles sont prises en charge par les candidats eux-mêmes. Le coût de la campagne de liste sera partagé entre les mandataires.

Les partis traditionnels reçoivent des moyens de leurs partis qui sont financés directement par vos impôts ou par d’autres voies que je qualifierais d’"alternatives". Ceci explique parfois la gabegie.

En ce qui me concerne, j’espère que l’étalage d’argent ne sera pas porteur au niveau électoral, au risque de voir encore, si cela devait encore être possible, une nouvelle surenchère lors de prochains scrutins.

D’ici dimanche, je vous invite à consulter notre site internet et bien entendu, je reste à votre disposition au 0477/69 09 65.

 Bien à vous,

Christine HEMBERG

WWW.ACECAUSSINNES.BE

25 octobre 2012

ACé a demandé un recomptage !

A l’analyse des résultats, nous nous étonnons que, si nos candidats ont eu un rendement bien supérieur à 2006, cette force collective ne se traduit que faiblement dans le résultat global des votes attribués à la liste.

 Le second siège nous ayant échappé pour un fifrelin, nous estimons légitime qu’un recomptage puisse s’opérer et lever tous les doutes en la matière.

30 décembre 2011

2012, l'année de tous les dangers !

2012, l’année de tous les dangers ! Non pas que je pense que le monde prendra fin avec fracas le 21 décembre comme le prédisent les oiseaux de la plus mauvaise augure, mais bien parce qu’il s’agit de l’an 1 de l’obligation wallonne de renouer avec le...
20 décembre 2015

Ô Noble patrie !

Nous avons cette capacité rare en Belgique de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Nous sommes reconnus dans le monde comme le pays du compromis, le pays qui trouve toujours la voie de l’apaisement politique. C’est notre fierté. Voyons cela...

Depuis que les problèmes linguistiques et communautaires se posent, notre pays a toujours su transcender les difficultés et trouver une issue. C’est ainsi qu’au fur et à mesure des réformes institutionnelles, notre pays s'est sorti des impasses dans lesquelles il se trouvait. De fil en aiguille, entre 1830 et ce jour, nous sommes passés de 6 ministres et 200 parlementaires à plus de 60 ministres et 500 parlementaires éparpillés entre 6 gouvernements et 7 parlements. Jésus n’aurait pas fait mieux avec le pain et le vin.

En matière de cultes, des solutions ont là aussi toujours été trouvées. En 1830, seul le culte catholique était reconnu. Aujourd’hui, six cultes sont actuellement reconnus : les cultes catholique, protestant, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Leur financement public, puisque les cultes restent en Belgique financés par l'Etat, adopte diverses formes, dont les principales sont le paiement des traitements et pensions des ministres du culte (pris en charge par l'Autorité fédérale), la couverture du déficit des fabriques d'église (prise en charge par les communes et les provinces) et, selon certaines modalités, l´organisation de cours de religion dans les écoles publiques (prise en charge par les Communautés). Puisque les cultes étaient reconnus, il a fallu également « sponsoriser » la laïcité,… Notre pays a toujours fait fort lorsque des solutions de compromis devaient être trouvées... La reconnaissance des cultes et de la laïcité représente désormais un coût pour l’Etat, tous niveaux de pouvoirs confondus, de près d'un milliard d’euros !

Lorsque le débat sur le choix des parents d’élèves d'inscrire ou non leurs enfants dans un cours de religion ou de morale a été posé, là encore, une solution pragmatique a été trouvée : on a inventé le cours de rien. Formidable, non ? Mieux valait un cours de rien plutôt que de se poser la question de savoir si, in fine, pas de cours du tout n’aurait pas été une meilleure solution...

Ecaussinnes, Cité pourtant divine, sait également y faire en matière d’accord politique. Lorsque l’accord préélectoral  PS-RL (MR) n’a pu être appliqué au lendemain des élections par manque de conseillers, il a fallu attirer Ecolo dans l’attelage branlant. On a dès lors créé, sans coup férir, un poste d’échevin supplémentaire et quelques commissions dispensatrices de jetons de présence pour élargir la gâteau à partager. Cette part supplémentaire du gâteau est financée, inutile de le dire, par les contribuables qui, pourtant, n’en n’auront même pas les miettes… 

Dernièrement, la presse internationale, suite aux attentats de Paris, se posait la question  de savoir si la Belgique, engluée dans ses transferts de compétences aux incompétents et autres joyeusetés, était encore capable d’assurer les missions régaliennes d’un Etat digne de ce nom…

Et désormais, nous apprenons que la Belgique, même si elle est considérée comme un paradis fiscal par les grosses fortunes de la galaxie, est le pays le plus taxé au monde…

On ponctionnerait donc le citoyen Lambda jusqu’au trognon pour trouver des solutions onéreuses aux problèmes qui se posent, payer sans fin des institutions et des représentants politiques qui se multiplient comme des petits pains, et le tout pour vivre dans un pays qui ne parviendrait même plus à assurer les fonctions essentielles d’un Etat moderne ?

Et bien mes cadets, et bien mes petits frères, on n’est pas sorti de l’auberge espagnole...

Que l’année 2016 vous apporte surtout ce dont vous rêvez !

 

13 février 2016

Traitement des déchets de voiries : mentir vite pour ne pas mentir longtemps !

On se souvient que la majorité n’avait pas voulu prêter attention à la question que je posais concernant le dépôt de déchets de voirie en zone verte à la rue de la Haie, la Bourgmestre Xavier Dupont prétextant qu’on allait quand même pas parler des nids de poule en Conseil communal, balayant ainsi d’un revers de main une question pourtant fondamentale. Aujourd’hui, la police de l’environnement s’en mêle et somme la Commune de respecter, non seulement la loi, mais aussi et surtout la planète !

On lit dès lors dans la presse que l’échevin des travaux, Monsieur Dumortier, oscille entre le « on a toujours fait comme ça » et le « la Région wallonne se contredit », et poursuit avec « j’ai déjà mis beaucoup d’ordre dans la gestion des déchets », allant jusqu’à dire que cette zone était une véritable « forêt vierge ». Une forêt vierge, pour une zone verte, ce n’est pas si mal, et toujours mieux qu’un dépôt nécessitant un permis d’environnement que Monsieur Dumortier n’a pas et n’obtiendra jamais sur une zone verte. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’aucune demande n’a été faite...

A nouveau, il y a lieu, pour Monsieur Dumortier, de s’exprimer très vite afin de lui éviter de mentir trop longtemps !

Durant les années où j’assumais la responsabilité de l’Echevinat des travaux, nous avions effectivement nettoyé divers endroits de la Commune, et notamment le dépôt communal, véritable dépotoir à ciel ouvert. Lorsque le débat a eu lieu sur les espaces qu’il convenait à réhabiliter, j’ai ardemment défendu l’idée de faire de la zone verte à la rue de la Haie une priorité. Cette problématique était donc bien connue de tous.

En ce qui concerne les 22 routes refaites durant les 6 années de mon échevinat, pas un gramme de déchet n’a été traité de façon illégale. Les cahiers des charges imposaient systématiquement l’enlèvement des déchets et leur traitement de façon conforme à la loi. Cela présente un coût, c’est vrai, mais c’est le coût qu’il convient d’assumer si nous voulons léguer à nos enfants une planète plus propre, manifestement une considération dont Monsieur Dumortier s’encombre peu. Le « on a toujours fait comme ça » sonne donc mal, mais mentir est sans douter une façon de faire de la politique qu’on enseigne à l’Institut Emile Vandervelde du Parti socialiste.

A l’heure où la Commune impose aux citoyens le choix onéreux et contraignant du tri des déchets dans les containeurs, elle se permet de gérer ses propres déchets à l’ancienne. « Faites ce que je dis et pas ce que je fais » reste trop souvent la norme des autorités publiques. Cela doit changer.

L’étonnement feint de Monsieur Dumortier quant à son dépôt sans permis d’environnement est une chose, mais quid de l’infraction urbanistique ? Les modifications des niveaux de sol et la construction d’une voie pénétrante ont été réalisées sans permis d’urbanisme, alors qu’un permis a été demandé pour une chose aussi anodine que l’élargissement du portail d’entrée. Là aussi Monsieur Dumortier va-t-il feindre l’ignorance ? Quand on pense aux citoyens qu’on ennuie pour un abri de jardin…

In fine, savoir si peu de choses et assumer les responsabilités d’échevin des travaux, c’est grave ! On pourrait parler de faute politique de la part du PS de désigner à de telles responsabilités des personnes à ce point incompétente ! Bien entendu, point question d’un manque de compétence car c’est sciemment que le PS se fout, au nez et à la barbe d’Ecolo, des règles les plus élémentaires en matière d’aménagement du territoire ou de protection de l’environnement. En outre, il se permet de mouiller les services de la commune, faute impardonnable car c’est seul qu’un mandataire doit assumer son mandat !

21 novembre 2011

ECAUSSINNES doit définitivement tourner le dos à son passé !

Depuis que je m’intéresse à la politique de mon village, je constate queles campagnes électorales sont agressives et visent trop souvent les personnes.Ainsi, en 1994, on se souvient d’une campagne terriblement dénigrante menéetambours battants par Monsieur...
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