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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
hemberg
20 décembre 2015

Ô Noble patrie !

Nous avons cette capacité rare en Belgique de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Nous sommes reconnus dans le monde comme le pays du compromis, le pays qui trouve toujours la voie de l’apaisement politique. C’est notre fierté. Voyons cela...

Depuis que les problèmes linguistiques et communautaires se posent, notre pays a toujours su transcender les difficultés et trouver une issue. C’est ainsi qu’au fur et à mesure des réformes institutionnelles, notre pays s'est sorti des impasses dans lesquelles il se trouvait. De fil en aiguille, entre 1830 et ce jour, nous sommes passés de 6 ministres et 200 parlementaires à plus de 60 ministres et 500 parlementaires éparpillés entre 6 gouvernements et 7 parlements. Jésus n’aurait pas fait mieux avec le pain et le vin.

En matière de cultes, des solutions ont là aussi toujours été trouvées. En 1830, seul le culte catholique était reconnu. Aujourd’hui, six cultes sont actuellement reconnus : les cultes catholique, protestant, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Leur financement public, puisque les cultes restent en Belgique financés par l'Etat, adopte diverses formes, dont les principales sont le paiement des traitements et pensions des ministres du culte (pris en charge par l'Autorité fédérale), la couverture du déficit des fabriques d'église (prise en charge par les communes et les provinces) et, selon certaines modalités, l´organisation de cours de religion dans les écoles publiques (prise en charge par les Communautés). Puisque les cultes étaient reconnus, il a fallu également « sponsoriser » la laïcité,… Notre pays a toujours fait fort lorsque des solutions de compromis devaient être trouvées... La reconnaissance des cultes et de la laïcité représente désormais un coût pour l’Etat, tous niveaux de pouvoirs confondus, de près d'un milliard d’euros !

Lorsque le débat sur le choix des parents d’élèves d'inscrire ou non leurs enfants dans un cours de religion ou de morale a été posé, là encore, une solution pragmatique a été trouvée : on a inventé le cours de rien. Formidable, non ? Mieux valait un cours de rien plutôt que de se poser la question de savoir si, in fine, pas de cours du tout n’aurait pas été une meilleure solution...

Ecaussinnes, Cité pourtant divine, sait également y faire en matière d’accord politique. Lorsque l’accord préélectoral  PS-RL (MR) n’a pu être appliqué au lendemain des élections par manque de conseillers, il a fallu attirer Ecolo dans l’attelage branlant. On a dès lors créé, sans coup férir, un poste d’échevin supplémentaire et quelques commissions dispensatrices de jetons de présence pour élargir la gâteau à partager. Cette part supplémentaire du gâteau est financée, inutile de le dire, par les contribuables qui, pourtant, n’en n’auront même pas les miettes… 

Dernièrement, la presse internationale, suite aux attentats de Paris, se posait la question  de savoir si la Belgique, engluée dans ses transferts de compétences aux incompétents et autres joyeusetés, était encore capable d’assurer les missions régaliennes d’un Etat digne de ce nom…

Et désormais, nous apprenons que la Belgique, même si elle est considérée comme un paradis fiscal par les grosses fortunes de la galaxie, est le pays le plus taxé au monde…

On ponctionnerait donc le citoyen Lambda jusqu’au trognon pour trouver des solutions onéreuses aux problèmes qui se posent, payer sans fin des institutions et des représentants politiques qui se multiplient comme des petits pains, et le tout pour vivre dans un pays qui ne parviendrait même plus à assurer les fonctions essentielles d’un Etat moderne ?

Et bien mes cadets, et bien mes petits frères, on n’est pas sorti de l’auberge espagnole...

Que l’année 2016 vous apporte surtout ce dont vous rêvez !

 

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28 novembre 2015

JAWAD fait des émules...

La loi prévoit que certains points soient débattus à huis-clos au Conseil communal afin de préserver l’anonymat des personnes dans certains cas. C’est notamment les points relatifs aux membres du personnel de l’administration. On comprend aisément que ces derniers puissent bénéficier de l’anonymat. Le grand public n’a pas à connaître les éléments qui composent la carrière d’un agent communal. Mais la possibilité de recourir au huis-clos ne peut se comprendre que de façon très limitative. La démocratie requiert des débats publics.

Cependant, la majorité actuelle recourt au huis clos dans des cas où celui-ci n’est pas de mise, comme si elle voulait cacher au plus grand nombre des actes dérangeants pour elle. J’en veux pour preuve deux points mis à l’ordre du jour du Conseil communal de lundi dernier.

1. Contrôle des subsides à l’Ecole industrielle d’Ecaussinnes !

La Fédération Wallonie-Bruxelles aurait débusqué de fausses inscriptions aux cours de l’Ecole industrielle. La Ministre en charge à la Fédération a déposé plainte au pénal et l’Administration de la Communauté française entend récupérer les subsides perçus de façon indue. Des perquisitions auraient été menées. Aujourd’hui, certaines langues se délient.

Un point à ce sujet est inscrit à huis-clos pour ester en justice et désigner l’avocat qui aura pour mission de défendre les intérêts de la Commune qui pourrait subir un préjudice si des subsides devaient être récupérés. Les conditions du huis clos ne sont pas réunies. S’il revient, en séance publique, au Conseil, de débattre sur l’opportunité d’un recours, il revient  au Collège le soin de désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme.

La question est bien entendu de savoir pourquoi la majorité veut absolument prononcer le huis-clos sur ce point. C’est en tout cas malsain et néfaste pour la démocratie car cela suscite trop d’interrogations et les esprits pourraient alors vagabonder. Si tant d’inscriptions d’élèves étaient fictives, certaines classes l’étaient peut-être aussi ? Certains profs percevaient-ils des salaires pour prester des cours devant des classes réduites, voire vides ? Compte-tenu de la manière dont les désignations se font parfois, la question mérite d’être posée. Trop de gens m’en parlent et ne semblent pas surpris, le huis clos ne fait ici finalement qu’attiser le feu.

2. Recours de la Commune contre un permis délivré par le Ministre pour l’extension de la Maison de repos du « comme chez soi ».

Ici encore, le huis clos ne doit pas s’appliquer. Sans vouloir m’attarder sur l’opportunité ou non de l’octroi de ce permis ou du recours, il se trouve que le débat doit avoir lieu en séance publique.

 Les moyens de la Commune pour introduire un recours semblent bien minces et les chances d’aboutir tout autant. On se souvient d’ailleurs que la Commune n’avait pas voulu introduire de recours contre le permis attribué par le Ministre relatif au building de la rue Cuvelier alors même que le projet avait fait l’objet de 75 réclamations de riverains et que le Ministre Ecolo avait délivré ce permis contre l’avis de tous. Dans le cas de la rue Cuvelier, les failles juridiques étaient présentes.

Ici, elles ne semblent pas l’être. Je dis « semblent » car je m’attendais à pouvoir consulter les moyens développés par l’avocat de la commune mais le dossier soumis au Conseil ne contenait pas ces éléments ! Difficile de se prononcer sur l’opportunité d’un recours sur base d’un dossier quasiment vide ! Les quelques éléments repris dans la presse sont bien minces et mensongers : la commission de recours critique l’avis du fonctionnaire délégué, alors que notre bourgmestre nous désinforme de l’inverse ; Il y aurait un problème de parking mais le dossier semble avoir été complété sur ce point,… Bref, du mensonge, du mensonge et encore du mensonge. Notre Bourgmestre ment presque aussi mal que notre ami Jawad.

Pourquoi la majorité veut-elle débattre de ce point à huis clos ? justement en matière d’urbanisme, une matière qui requiert le plus de publicité et de transparence puisque touchant directement les concitoyens ? Pourquoi les conseillers ne peuvent-ils connaître les moyens avancés ?

Voilà en tout cas un dossier bien maigre surtout par rapport à celui de la rue Victor Cuvelier, ce fameux dossier où le Bourgmestre nous disait que le recours n’était pas possible.

Il appartient aux Conseillers de décider d’un recours. Suite à cette décision, c’est au Collège à désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme… C’est peut-être là alors que le bât blesse..

Sur les raisons du huis clos, il paraît que c’est parce que la commune doit désigner son avocat et qu’il s’agit d’une personne. A mourir de rire ! Ce n’est pas au Conseil de désigner l’avocat mais au Collège qui lui se tient bien à huis clos. En outre, le nom d’un avocat n’a pas à être tenu secret puisque son rôle est justement de représenter la commune !

Ensuite, on semble dire qu’il ne faudrait pas, pour le recours contre le permis, que la partie adverse entende nos arguments. Là, je suis effondrée…  La requête a dû être déposée au Conseil d’Etat, puisque nous sommes dans le cadre d’une ratification d’une décision du Collège prise en urgence et la requête, dès qu’elle est déposée, est transmise dans les meilleurs délais à la partie adverse. Concrètement, il n’est pas impossible que la partie adverse ait déjà ladite requête et en sache donc plus que les Conseillers eux-mêmes…

Monsieur le Bourgmestre, vous allez bientôt pouvoir tenir la main à JAWAD J

Ne cautionnant pas ces mises à huis clos et cette volonté de cacher des choses aux citoyens, j’ai décidé de ne pas participer aux huis clos du Conseil de ce lundi.

25 octobre 2012

ACé a demandé un recomptage !

A l’analyse des résultats, nous nous étonnons que, si nos candidats ont eu un rendement bien supérieur à 2006, cette force collective ne se traduit que faiblement dans le résultat global des votes attribués à la liste.

 Le second siège nous ayant échappé pour un fifrelin, nous estimons légitime qu’un recomptage puisse s’opérer et lever tous les doutes en la matière.

29 juin 2012

BILAN ACé ! Tract du 29/06/2012

                     

Le temps des bilans est arrivé ! Nous sommes fiers d’avoir respecté notre programme 2006-2012 dans les matières dévolues à notre groupe : les travaux, l’action sociale et la politique des seniors.

 

En ce qui concerne les travaux, l’argent investi l’est au profit de tous et est désormais à l’abri de l’inflation et de la crise financière. C’est aujourd’hui le meilleur placement pour notre village qui en avait grand besoin. Nous rénovons et créons de l’activité économique au profit de tous les Ecaussinnois. Malgré les difficultés, la liste non-exhaustive des travaux utiles et profitables est longue :


Rue Terlinden, rue de l’Eglise, rue Dr Bureau, rue de Seneffe, rue de Beaufort, la rue de Ronquières, la rue de Nivelles, la rue du Chemin de Fer, la rue Breda, la rue de l’Avedelle, asphaltage de la rue de Familleureux, la rue Plume Coq, la rue du Moulin, la rue Castia, la rue Maurice Canon, la rue Lefort, la rue du Pont, la rue de la Marlière, de la Haie, la rue E.Martel, les trottoirs de la rue de la Justice, de la rue A.Pouplier, la place Cousin (vitrine horticole et projet infrasport), la Grand’Place,…
 
Les rénovations des écoles (chauffage, isolation, sanitaires, espaces ludiques, etc), du bâtiment de la Joie aux Vieux à Marche, du garage et de l’ancienne morgue rue Dr Bureau transformée en columbarium, les nombreux aménagements d’espaces verts, Square des Associations, rue G.Soupart, rue de la Marlière, le parc de la Bassée, la rue de la Résistance avec plus de 200 arbres plantés et plus de 2.000 plants de haies, les plantations dans le cadre du Plan Maya, notamment à la rue Delcourt, l’aménagement des sentiers Poliart, Daim, Mayeurmont, Wauters, l’entretien et l’amélioration des plaines de jeux classées au top de la région...


ACE a tenu à finaliser cette mandature en laissant des projets bien avancés sur le plan administratif et qui permettront à la nouvelle équipe de lancer la suite des exécutions rapidement par la rue de Mons, la rue de la Follie, la rue de Restaumont, le Square Formahon, la rue Cuvelier, la Place de Marche, la rénovation du bâtiment Sainte Philomène, la cité Huart, l’égouttage de la Grand’Place, les deux crèches… 

A souligner également une gestion du CPAS soucieuse des plus faibles, dans le respect des règles :

 

-       création du Taxi social ;

-       mise en place d’un Snoezelen à la maison de repos ;

-       aménagement de deux logements de dépannage et de transit à la rue d’Henripont ;

-       campagne d’aides chauffage en 2010 ;

-       réalisation d’audits énergétiques en 2012 avec participation aux frais liés pour l’économie d’énergie pour les ménages les plus démunis (105 dossiers).
 

Enfin, de manière générale, des politiques, notamment des seniors, qui ont été mises en œuvre en dehors des sentiers du clientélisme outrancier et dans un esprit intergénérationnel.

 

Nous avons eu aussi le souci de construire une Administration soucieuse de l’intérêt général en objectivant les recrutements, en mettant en place de nouvelles méthodes de travail pour plus de sécurité, d’efficacité et d’efficience au niveau des agents communaux et des techniciennes de surface, dans un souci constant de protection de l’environnement (diminution drastique des produits toxiques, et intégration de méthodes et produits écologiques, formations adaptées…) ;

 

Nous laissons encore de nombreux outils importants finalisés et générateurs de subsides: Plan communal de Développement rural, Plan de Mobilité, etc.


Nous avons voulu investir sur fonds propres sans endetter la Commune tout en n’ayant jamais touché au fond de réserve existant de près de 9 millions d’euros. Là aussi il y allait de l’intérêt général. Il n’y a pas à Ecaussinnes « d’emprunts toxiques» et l’endettement par habitant est quasi nul.

 

L’additionnel communal à 6%, un des plus bas de Wallonie, est préservé pour de nombreuses années encore. En effet, les investissements importants, notamment en voirie, nous permettront de faire des économies sur le budget ordinaire de la Commune. Citons en exemple, le tarmac pour la rue de Nivelles. Cette piste de brousse engloutissait plus de 15 tonnes de tarmac par an pour un résultat très modeste. Ces 15 tonnes sont désormais économisées et le confort des usagers enfin restauré.
 
Beaucoup de rationalisation reste à faire pour assurer des économies à long terme tout en améliorant les services aux citoyens. ACE s’engage à poursuivre en ce sens.

 

Vos impôts doivent vous servir !

La Politique Communale est une affaire de Citoyens.

Nous comptons sur vous !

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre LEGGE                            Christine HEMBERG

Président du CPAS                            Echevin des Travaux et des Seniors

 

Vous avez des questions, vous souhaitez nous faire part de votre avis.

Contactez-nous :     baeyens.hemberg@gmail.com

http://chemberg.canalblog.com

1 mars 2012

A quoi devaient être prêts les élus de l'Action citoyenne écaussinnoise ?

Je me permets de revenir sur un article de la Nouvelle Gazette du 8 février 2012 et intitulé : « ce sera avec Dutrieux…donc sans Hemberg » Il y est indiqué : «…. Car le citoyen a renvoyé dos-à-dos ces « mutants politiques », précipitant au pouvoir un...
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13 septembre 2011

Préserver le caractère rural de notre village ou préserver notre cadre de vie ?

Jouer sur les mots, ne pas avoir la même définition des notions avec lamauvaise foi en prime et le tour est joué. Préserver le caractère rural de notre commune est l’argument utilisé parcertains pour créer des immeubles imposants. Ils sont en cela encouragés...
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