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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
1 mars 2012

A quoi devaient être prêts les élus de l'Action citoyenne écaussinnoise ?

Je me permets de revenir sur un article de la Nouvelle Gazette du 8 février 2012 et intitulé : « ce sera avec Dutrieux…donc sans Hemberg »

Il y est indiqué : «…. Car le citoyen a renvoyé dos-à-dos ces « mutants politiques », précipitant au pouvoir un parti (ACE) qui n’était sans doute pas prêts ».

Mais à quoi devait être prêt un groupe de citoyens s’engageant en politique ?

Pourquoi faut-il que des groupes politiques non-traditionnels doivent accepter d’être taxés de « doux rêveurs », d’extrémistes, ou ici comme étant « pas prêts » à assumer des responsabilités ?

ACE a apporté énormément à Ecaussinnes :

-          tout d’abord la possibilité à des citoyens de se présenter dans un paysage cadenassé par les partis traditionnels au travers des cartels contre nature (aujourd'hui, les alliances pré-électorales sont moins visibles mais tout aussi contre nature...);

-          des travaux utiles, profitables au plus grand nombre et qui resteront. Jamais il n’y a eu autant de travaux (passez les deux points suivants si vous êtes pressés car la liste, même si elle n'est pas exhaustive, est déjà fort longue...) :

  • Rue Terlinden, rue de l’Eglise, rue Dr Bureau, rue de Seneffe, rue de Beaufort, la rue de Ronquières, la rue de Nivelles, la rue du Chemin de Fer, la rue Breda, la rue de l’Avedelle, asphaltage de la rue de Familleureux, la rue Plume Coq, la rue du Moulin, la rue Castia, la rue Maurice Canon, la rue Lefort, la rue du Pont, la rue de la Marlière, de la Haie, la rue E.Martel, les trottoirs de la rue de la Justice, de la rue A.Pouplier, la place Cousin (vitrine horticole et projet infrasport), la Grand’Place, etc…
  • Mais encore, les rénovations des écoles (chauffage, isolation, sanitaires, espaces ludiques, etc), du bâtiment de la Joie aux vieux à Marche, du garage et de l’ancienne morgue rue Dr Bureau transformée en colombarium, les nombreux aménagements d’espaces verts, Square des Associations, rue G.Soupart, rue de la Marlière, le parc de la Bassée, la rue de Résistance avec plus de 200 arbres plantés et plus de 2.000 plants de haies, les plantations dans le cadre du Plan Maya, l’aménagement des sentiers Poliart, Daim, Mayeurmont, Wauters, le petit parc à la rue St Roch, l’entretien des plaines de jeux au top des plaines de la région, etc.

-          le souci de construire une Administration soucieuse de l’intérêt général en objectivant les recrutements et mises en place de nouvelles méthodes de travail pour plus de sécurité, d’efficacité et d’efficience au niveau des agents communaux et des techniciennes de surfaces, dans un souci constant de protection de l’environnement (diminution drastique des produits toxiques, et intégration de méthodes et produits écologiques,…) ;

-          une gestion du CPAS soucieuse des plus faibles et dans le respect des règles : création du Taxi social, du Snoezelen à la maison de repos, etc ;

-          des politiques, notamment des seniors, mises en œuvre en dehors des sentiers du clientélisme outrancier ;

-          un nombre important de dossiers bien avancés d’un point de vue administratif dont l’exécution se fera sous le prochaine législature (Place de Marche, Rue de Restaumont, Rue Cuvelier, rue de la Follie, rue de Mons, Cité Huart, égouttage de la Grand’Place, deux crèches,...);

-          le Programme Communal de Développement Rural (PCDR), réalisé avec Monsieur Domange et piloté par une assemblée de citoyens est bien lancé. Il assurera des subsides à la Commune pour les 10 prochaines années;

-          Investissements sur fonds propres sans endetter la commune tout en n’ayant jamais touché au fond de réserve existant de près de 9 millions d’euros. Là aussi il y allait de l’intérêt général. Il n’y a pas à Ecaussinnes « d’emprunts toxiques ». L’additionnel communal de 6%, le plus bas de Wallonie, est ainsi préservé pour de nombreuses années encore. En effet, les investissements importants, notamment en voirie, nous permettront de faire des économies sur le budget ordinaire de la Commune. Citons en exemple, le tarmac pour la Rue de Nivelles ! Cette piste de brousse engloutissait plus de 15 tonnes de tarmac par an pour un résultat très modeste. Ces 15 tonnes sont désormais économisées et le confort des usagers est enfin restauré !

Beaucoup de rationalisation reste à faire pour assurer des économies à long terme tout en améliorant les services aux citoyens.

Effectivement, le groupe ACE, et Monsieur Domange, n’étaient pas prêts quant à certaines pratiques, et notamment :

-      accepter la mise en place d’une politique d’aménagement du territoire et d’urbanisme à la tête du client et répondant à des critères totalement arbitraires ;

-      accepter que l’échevin Deschamps perçoive de l’argent de promoteurs et entrepreneurs dans le cadre d’une ASBL visant à promouvoir son image, tout en participant aux décisions du Collège les concernant ;

-      accepter d’être la cible de campagnes de dénigrements systématiques sans fondement orchestrées par quelques politicards peu constructifs ;

-      accepter que les moyens communaux soient mis à la disposition d’intérêts particuliers ;

-      accepter, au niveau des infractions urbanistiques, que des citoyens soient persécutés pour des broutilles alors que d’autres ont bâti sur des terrains non constructibles et échappent à toutes sanctions ;

-      accepter les coups tordus, les pressions, le chantage, les bâtons dans les roues, les appels aux copains pour construire des dossiers à charges, les manipulations diverses (pétition manipulée sur les travaux du quartier central par un échevin qui a par ailleurs voté les plans, diffamation sur internet téléguidée par des politiques, jouer sur l’émotion pour provoquer une grève en espérant une démission, préalable indispensable à une motion de méfiance bancale,…);

-      et bien d’autres choses encore…

Je suis restée réservée. Il ne revient pas à un échevin en charge de critiquer. Il lui revient de tout mettre en œuvre pour améliorer les choses, ce que j’ai fait sans compter, parfois jusqu’à l’épuisement. Pas mal de choses sont faites. D’autres restent à faire.

Mais je me dois ce petit « coup de gueule » : oui, le groupe ACE était prêt pour sortir Ecaussinnes de pratiques ancestrales totalement à l’encontre des intérêts des Ecaussinnois. Au-delà de l’image parfois chaotique que cette majorité a pu donner, jamais autant de choses n’ont été mises en place, réalisées ou en voie de l’être.

Le combat, il n’est ni de droite, ni de gauche, et encore moins dans une commune. Il est simplement celui de ceux qui s’investissent pour le bien commun contre ceux qui s’investissent en politique pour leur enrichissement et celui de leurs amis « qui ont le bras long ». La Wallonie n’a plus le temps d’attendre. Il y a des gens dans presque tous les partis qui veulent du changement. C’est sur ces personnes qu’il faut compter. Aucun parti n’a le monopole de la mauvaise gouvernance.

« La bonne gouvernance », cela ne doit pas être des mots qu’on sort en campagne pour faire « smart ». Cela doit être un combat quotidien et difficile contre « ceux qui ont le bras long » et les « on a toujours fait comme ça ». C’est ce combat qu’ACE a mené, et pour cela, nous  étions prêts !

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7 janvier 2014

Bonne année 2014 !

En ce début d’année, permettez-moi de vous adresser mes vœux les plus sincères ! Que 2014 apporte de la joie et du bonheur, que chacun puisse trouver sa voie sur les chemins parfois accidentés de la vie.

2014 sera une année importante pour notre pays. En mai, des élections auront lieu aux niveaux européen, fédéral et régional.

Au niveau européen, je ne peux que vous inviter à encourager ceux et celles qui voient l’Europe comme une solution et non comme un problème. La construction européenne, en marche depuis les fifties, nous a permis de vivre en paix et nous a apporté une grande prospérité. L’euroscepticisme d’aujourd’hui nous vient essentiellement des discours politiques populistes qui tentent à faire croire que tous les maux viennent de l’Europe. Pourtant, l’Union européenne, encore largement intergouvernementale dans ses prises de décision, ne fait qu’appliquer des politiques décidées par les gouvernements nationaux, qui s’empressent ensuite de faire croire aux peuples que les politiques d’austérité ne sont pas leur fait, mais sont des obligations européennes ! Pour sortir de ce mécanisme, qui permet aux gouvernements nationaux de mandater l’Union européenne pour faire le sale boulot, il conviendrait de transférer davantage encore le pouvoir de décision du Conseil vers le Parlement européen, il faudrait aussi permettre à l’euro de devenir un véritable instrument de politique économique, et de renforcer le rôle de l’Union européenne en matière de politique étrangère et de sécurité. Il y a du pain sur la planche, d’autant que le contexte de crise financière et économique donne du crédit à ceux qui prônent un retour franc aux souverainetés nationales, ce qui s’apparenterait à un repli dangereux. Espérons donc que les élections 2014 renforceront les courants pro-européens, ceux qui permettront de couler en force de traités une plus grande démocratisation des institutions européennes, une plus grande solidarité entre les Etats-membres face aux crises économiques et financières et qui permettront de faire enfin de ce géant économique et commercial, un géant politique qui compte.

Sur le plan national, au-delà de l’espoir de voir les diables rouges remporter la coupe du monde de football, ce qui relancera pour quelques années la carrière du Grand Jojo, mai 2014 sera un rendez-vous des plus importants. Plutôt que de se poser la question de savoir ce que voudra faire la Flandre de la Belgique, mais on sait déjà que, très majoritairement, les partis flamands défendent l’idée d’une nouvelle réforme de l’Etat, il y aurait lieu, de la part des partis traditionnels francophones, de mener une vaste campagne de communication envers l’opinion publique et de la préparer à ce qui sera inéluctable : la Wallonie devra financer par elle-même les politiques économiques et sociales qu’elle entend mettre en œuvre ! Trop souvent, les partis traditionnels francophones se sont opposés aux réformes, et ce faisant, n’ont fait que les subir. Il est plus que temps, pour ces partis de se positionner en partis capables de dire la vérité aux wallons même si celle-ci n’est pas forcément rose : secteur public obèse et étouffant, niveau d’emplois dans le secteur privé en chute libre, retard de développement par rapport aux régions limitrophes, endettement wallon catastrophique (on parle de 12 milliards d’euros !), qualité d’enseignement médiocre au regard des tests internationaux, incapacité à réformer le monde des intercommunales dispendieuses et peu transparentes, clientélisme et affairisme exacerbé,… Les errements de plusieurs décennies ont conduit la Wallonie à devoir prendre des mesures qui feront mal, imposées au pas de course par une Flandre égoïste qui ne supporte plus les transferts d’argent intra-belge, surtout depuis qu’ils sont moins à son avantage.

Il est vrai que jusque dans les années 1950, la Flandre a largement profité de transferts provenant de Wallonie. En 1972, une décision de la Commission européenne s’inquiétait du fait que les lois d’expansion économique étaient trop favorables à la Flandre, alors que les besoins les plus criants se trouvaient en Wallonie confrontée au déclin massif de son industrie traditionnelle. Ce message des instances européennes est resté lettre morte dans une Belgique dont les leviers étaient et sont toujours aux mains des flamands. La Flandre, depuis toujours, dominée sur le plan culturel et linguistique, a largement bénéficié des largesses de la Belgique en sa faveur sur le plan économique. Les grands rendez-vous belges ont toujours été manqués par les wallons, comme si les accords PS – CVP étaient : « la misère en Wallonie et le développement en Flandre et tout le monde est content ! ».

A quelques mois des élections, je n’entends aucun parti traditionnel proposer un plan pour la Wallonie. Doit-elle prendre les rennes de son auto-détermination ? Doit-elle s’accrocher coûte que coûte à une Belgique coquille-vide au service de la Flandre ? Doit-elle se rapprocher de la France ? Doit-elle se lier au sort de Bruxelles et revendiquer un lien territorial avec cette grande ville francophone ? Silence radio. Une fois de plus, nous serons le jouet de décisions imposées par la Flandre qui a la chance de savoir exactement ce qu’elle veut pour elle-même. Il ne restera aux wallons qu’à s’adapter et faire croire aux gens que l’essentiel est préservé : la Belgique…

Dans le système particratique, une forme de ce que le général De Gaulle aurait appelé la chienlit, la participation au pouvoir est devenue le leitmotiv, avant tout autre chose, comme par exemple la garantie pour les wallons et les francophones de vivre dans la fierté et la dignité.

Je fais ce vœux pieux que 2014 nous réservera cette surprise, qu'un véritable débat aura lieu sur l'avenir de Bruxelles et de la Wallonie, avec à la clé, un véritable projet pour les francophones de ce pays, projet qui sera autre que simplement se plier aux exigences d'une Flandre en repli et qui ne tolère la Belgique qu'à condition qu'elle se plie à ses propres exigences.

En 1945, un Congrès wallon, très représentatif des forces économiques et politiques wallonnes, était parvenu à conclure sur des lignes de force claires pour la Wallonie et Bruxelles, avant que la politique politicienne ne finisse par reprendre le dessus. Il serait peut-être bon qu'un Congrès de cette nature puisse revoir le jour avant les élections du moi de mai.

Bonne et heureuse année 2014 !

17 juin 2015

Immobilier : enjeu majeur entre manipulations et hypocrisie…

En campagne électorale et lors de l’accord de majorité de 2012, j’avais dit que l’immobilier serait un enjeu majeur et une source de conflits, de manipulations et d’hypocrisie puisque la majorité avait décidé de s’allier avec un promoteur particulièrement vorace. Pouvait-on imaginer un discours différent entre les projets du promoteur-conseiller communal ou d’autres promoteurs ? Dans la médiocratie, l’intérêt général est rarement le fil conducteur…

La question se pose aujourd’hui avec le projet de Restaumont, ou toute l’hypocrisie est dévoilée. Voici quelques clefs pour ne pas se laisser piéger dans la manipulation politicienne.

Perte de toute crédibilité d’ECOLO en matière d’immobilier !

Lors de la réunion d’information sur le projet de Restaumont, ECOLO s’est offusqué du fait que la notion d’éco-quartier serait dénaturée dans ce projet trop dense. Ils ont ajouté que notre village devait le rester. En voilà de bonnes paroles ! Regrettable que ce vœux pieu arrive seulement aujourd’hui et ne soit pas de rigueur pour d’autres dossiers. ECOLO a largement contribué à détruire notre village. Ils nous ont aujourd’hui offerts des poules mais ils veulent aussi nous mettre dans des cages à poules ! Ils préféreront que les immeubles donnent dans les jardins mais en aucun cas n’ait de vue sur la réserve domaniale. En matière d’urbanisme, l’humain passe au second plan pour ECOLO. Un petit rappel s’impose…

C’est le Ministre ECOLO Henry qui a donné le permis pour l’Eco-quartier du Boulevard de la Sennette. Au départ 55 logements mais, heureusement, une intervention de dernière minute pour protéger des intérêts purement individuels permettra que deux lots soient supprimés : le premier pour le building central et le second pour la parcelle près de la piscine, là où un parking était tant souhaité par l’Echevine de l’époque, Cécile Saint Ghislain, riveraine du projet. Le permis sera délivré par le Ministre ECOLO Henry pour 37 logements, ce qui est déjà assez dense. Aujourd’hui, la Commune négocierait le fameux parking tant souhaité par l’ex-Echevine Saint Ghislain, près de la rue de Mayeurmont. La seule carotte pour obtenir un parking est sans doute de marquer son accord pour l’immeuble à appartements au centre du projet !!! Cela se fera-t-il ? Donnera-t-on cette information aux futurs acquéreurs des nouvelles maisons qui sont en train de se construire ? Mon petit doigt me dit que non… Pauvres nouveaux acquéreurs, ils auront peut-être un mirador pour voisin alors que la photo actuellement affichée sur le site est un bel espace vert…

Mais surtout, que dire de la densité probablement supérieure à celle prévue à Nocarcentre ? Pourtant ce permis serait actuellement en négociation avec la Commune et son Echevine Ecolo. L’Eco-quartier ici ne semble plus être dénaturé par sa densité… Que du contraire !

 La solution pour défendre notre Commune au Boulevard de la Sennette aurait été de demander l’annulation de ce permis (je l’ai demandé au Conseil communal en son temps) mais ECOLO au pouvoir ne pouvait discréditer son Ministre. Ecaussinnes est passé après l’intérêt supérieur de ce parti…

Ainsi, quand une décision doit être prise par un Ministre d’une autre couleur politique, le cas de la SAR de Restaumont, la notion d’ECO-quartier peu dense est importante. Tandis que, lorsqu’il s’agit d’une décision du Collège pilotée par des Echevines successives ECOLO et un Ministre ECOLO, le cas du Boulevard de la Sennette, ou lorsque le partenaire politique promoteur est demandeur, là, plus de problème de densité ou d’urbanisme… Depuis 2012, ECOLO s’est complétement discrédité en matière d’urbanisme...

Ce n’est pas tout….

Avant les élections, plusieurs membres ECOLO se sont opposés farouchement au projet de la rue du Daim, allant jusqu’à porter plainte à la tutelle et à introduire des réclamations dont celle de Mme Saint Ghislain qui réclamait, ni plus ni moins, la suppression de « l’aberration urbanistique ». Quelques mois après l’accord politique avec le promoteur de ce projet, c’est elle qui signera le permis déclarant que le bâtiment s’intègre parfaitement dans le quartier….Tout est possible en politique, souvent le pire. On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas cette réclamation qui provoquera sa démission. L’avenir nous le dira…

Mais ce n’est toujours pas tout….

C’est le Ministre Henry qui donnera le permis pour l’immeuble de 26 appartements à la rue Cuvelier contre l’avis de la commune, de la CCATM et même contre l’avis de la Commission des recours de la Région wallonne. Le dossier était sur le bureau du Ministre fin janvier 2012 mais nous étions déjà en période électorale. La section ECOLO d’Ecaussinnes voulait aussi faire campagne sur la préservation de notre village… Le Ministre a donc tenu sa décision en suspens pour permettre aux Ecolos Ecaussinnois de faire campagne en surfant sur la vague porteuse. Après les élections et un accord conclu avec le promoteur du projet, il fallait aussi attendre un peu pour ne pas que les Ecaussinnois comprennent trop vite que la délivrance de ce permis faisait partie de l’accord de majorité avec le promoteur concerné. Finalement, le Ministre HENRY (ECOLO) attendra août 2013 pour statuer. J’ai déposé un point au Conseil pour demander l’annulation de ce permis. Les éléments juridiques étaient nombreux mais contester une décision d’un Ministre Ecolo facilitant l’accord de majorité fut impossible. Certains élus pousseront la perversité jusqu’à clamer qu’on ne pouvait rien y faire….mais la majorité traitera néanmoins une demande de modification de ce permis afin de court-circuiter certains arguments relevés par des riverains devant le Conseil d’Etat et espérer l’échec de leur procédure... Nos élus locaux écriront dans ce cadre que le bâtiment s’intègre parfaitement et se justifie pleinement alors qu’ils disaient le contraire quelques mois plus tôt…

D’autres projets sont à l’étude et certains ont déjà reçus des avis de principe favorables de cette majorité. Je peux donc vous dire que la cage à poules a encore de beaux jours avec nos élus locaux malgré leurs propos…

Aujourd’hui, tous se lèvent contre le projet de Restaumont. A mourir de rire !! Le dossier nous a été présenté en enquête publique, certes, mais pour en arriver là aujourd’hui, il a été lancé depuis de nombreux mois, soit avant même les élections régionales. Il y a forcément eu des rencontres, des avis informels. Un privé n’engagerait pas tant de frais d’étude sans cela. Qui était à la manœuvre au début de ce dossier ? Il est certain que le Collège actuel a de manière informelle donné son aval. Le promoteur aurait-il, de sa propre initiative, implanté des sentiers dans son projet et réduire ainsi sa marge bénéficiaire ? Poser la question, c’est y répondre…

MR, ou le double discours d’un parti devenu l’appendice du PS…

Quant au MR (anciennement RL), on se souvient en campagne électorale qu’il défendait des constructions d’immeubles sans aucune retenue pour faire face au défi de la croissance démographique à laquelle était confrontée la Wallonie. On aurait presque pu croire que Monsieur Palemans voulait qu’Ecaussinnes prenne sur son territoire toute la croissance démographique wallonne… Aujourd’hui, il écrit à ceux qui veulent le lire au sujet de la SAR de Restaumont que le libéraux s’y sont opposés au prétexte cette fois qu’Ecaussinnes devait rester un village « semi »-rural. Le « semi » a toute son importance car toutes les brides sont lâchées évidemment lorsqu’il s’agit d’un projet de son promoteur chéri conseiller communal… Une chance donc que ce projet ne soit pas un projet de Monsieur Sirault… In fine, et cela vaut pour tous les groupes de la majorité, il est très facile de s’opposer en façade à un tel projet lorsque la décision devra être prise par un Ministre d’une couleur politique différente.

Accord PS – MR : une politique socialiste à Ecaussinnes contre tout ce que veut le conseiller communal promoteur. 

Il faut comprendre le dessous des cartes pour appréhender la manipulation. L’argument pour les socialistes, en ce qui concerne la SAR de Restaumont, est de dire que c’est le méchant Ministre CDH qui est aux commandes. Il ne faut cependant pas oublier que ce sont ces mêmes socialistes qui trouvent que le bâtiment de la rue Cuvelier est en parfaite intégration avec son contexte bâti. Il en est de même pour l’immeuble de la rue du Daim ou subitement, comme par enchantement, l’immeuble maintenant s’intègre parfaitement dans le quartier. Ils ont tous, très vite, oublié leurs nombreux écrits d’opposants pour permettre la signature d’un accord avec le promoteur et ainsi arriver au POUVOIR. Heureusement les écrits restent…

Les socialistes veulent aussi faire du logement social sans limite, même dans une Eglise. Il ne faut pas oublier non plus le PCA (Plan communal d’aménagement du territoire) en cours d’analyse qui prévoit le développement d’une nouvelle zone de logements sociaux à la rue de l’Espinette. Ce projet, s’il devait se concrétiser, viendrait définitivement dénaturer cette zone située à quelques dizaines de mètres du château fort….Merci aux socialistes, Ecolos et même libéraux dont l’unique valeur consiste à troquer une politique socialiste contre tout ce que veut son promoteur immobilier conseiller communal. On parle ici de 4 hectares, soit une surface encore plus grande que celle dont question à Restaumont. 4 hectares de logements sociaux, soit un nouveau gouffre financier que les contribuables devront, une fois encore, combler. Moi, je dis non à l’inscription de ce projet dans le PCA, et ce, contre l’option prise par la majorité actuelle. Il y a bien d’autres façons de faire des politiques sociales du logement…

L’enquête publique sera bientôt lancée à ce sujet. Mobilisez-vous pour préserver notre commune. La multiplication de logements de masse la rendra invivable !

Je savais que l’immobilier serait un enjeu majeur mais je n’imaginais pas à quel point les élus locaux serait prêts aux pires compromissions et manipulations pour servir leurs desseins.

Ecaussinnes doit, grâce à votre motivation à tous, tenter de sauver ce qui peut encore l’être.

De mon côté, j’ai introduit une réclamation contre le projet de Restaumont en mettant l’accent sur le problème karstique qui pourrait être une entrave. J’ai aussi introduit une réclamation dans le cadre de l’enquête publique concernant l’immeuble à la rue Perniaux.

J’ai voulu prendre du recul pour vous donner une information complète car bien d’autres projets imbuvables sont à l’étude et risquent d’être avalisés par la majorité actuelle.

Le combat du groupe ACE restera le même, aucune alliance ne nous obligera à renoncer à notre réelle volonté de préservation de notre cadre de vie à tous. La manipulation politicienne et l’hypocrisie généralisée ne passera pas par l’Action Citoyenne Ecaussinnoise !  

Nous ne sommes évidemment pas opposés aux projets immobiliers mais ceux-ci doivent s’intégrer parfaitement aux quartiers existants. Sans cela, le bien vivre ensemble est en péril car la mauvaise intégration des bâtiments, c’est aussi la mauvaise intégration de ses futurs habitants !

Nous restons à votre disposition et vous invitons d’ailleurs à notre souper de ce vendredi 19 juin 2015, dès 18 heures, à la palette verte, rue Jean Jaures, pour poursuivre cette discussion.

4 septembre 2012

Professionnel de la politique avant même d'être élu !

Je fais le tour des candidats qui se présentent sur les listes engagées en vue du prochain scrutin communal et une réflexion me vient à l’esprit : trois têtes de listes, et d’autres candidats, sont employés par les partis politiques traditionnels, au service des cabinets ministériels ou dans le cadre des groupes politiques au sein des enceintes parlementaires. Ainsi, une série de candidats sont dores et déjà des professionnels de la politique avant même d’être élus.

Compte tenu de la pléthore de places à distribuer du fait de la prolifération des gouvernements et parlements (pas moins de 6 gouvernements et 7 parlements !), je me dis qu’il doit en être ainsi dans chaque commune de Wallonie. Ainsi, les partis traditionnels parviennent aujourd’hui à faire élire un peu partout des créatures politiques dont les revenus dépendent directement de leur asservissement aux partis.

 En ce qui me concerne, j’estime qu’il s’agit là d’une dérive de la société politique wallonne. Quand un élu est à ce point dépendant des structures et de la hiérarchie de son parti, il n’est certainement pas en capacité d’assumer son mandat en âme et conscience et selon ses convictions profondes. Il risque de devenir un simple instrument de stratégies particratiques, souvent opposées aux intérêts des habitants.

 De ce que j’ai pu voir à Ecaussinnes, c’est une évidence. Le parti protège mais impose des accords, des politiques politiciennes, des stratégies contre nature et bien d’autres choses, le tout dans une communication calibrée et souvent mensongère.

Des contacts que j'ai avec l'un ou l'autre de ces candidats, certains semblent vouloir se détacher des instructions partisanes pour fonder la majorité la plus profitable aux écaussinnois. D'autres sont par contre dans le cadre d'instructions précises venues d'en haut et prêts à entrer dans des majorités parfaitement contre nature, souvent pour protéger d'ailleurs leur propre place à l'ombre d'un soleil ministériel confortable, qui lutte également pour sa propre survie.

 Le système électoral belge écarte les électeurs de la constitution des exécutifs. C'est l'une des principales causes du surplace wallon. Un système majoritaire à deux tours donnerait à l'électeur le soin de se choisir directement celles et ceux à qui il entend confier des responsabilités. On n'imagine pas, par exemple en France, un accord Sarko - Hollande ! C'est pourtant ce qui se passe régulièrement chez nous, à tous les niveaux de pouvoir, et souvent, les coalitions sont déterminées bien avant que les électeurs se soient prononcés. Certains poussent le vice jusqu'à s'opposer très fortement en campagne électorale, sachant qu'ils se retrouveront, comme promis, pour former des coalitions frustrantes pour les électeurs.

 L’Action Citoyenne Ecaussinnoise vous invite à vous libérer de ce jeu qui handicape l'avenir. En votant pour l'Action Citoyenne, vous empêcherez les plans les plus obscurs de se concrétiser.

Vous êtes déjà fort nombreux à visiter notre site internet et je vous en remercie. Je vous invite à y retourner souvent car il évolue chaque jour !

WWW.ACECAUSSINNES.BE

Christine HEMBERG

9 septembre 2012

La liste de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise est en ligne !

Nos têtes fleurissent dans les Villages et nous espérons que la campagne se passera bien, sans surenchère d'affiches onéreuses, de surcollage ou de tensions ! Si chacun est démocrate et intelligent, cela devrait bien se passer.

Pour le reste, les candidats de l'Action Citoyenne partent à votre rencontre. Je vous remercie pour l'accueil que vous leurs réserverez !

 

Notre liste est en ligne !

http://www.acecaussinnes.be/CANDIDATS.php

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12 septembre 2012

ACE : la presse en parle !!

28 août 2011

Discours prononcé lors de la fête des jubilaires en août 2011.

Nous nous retrouvons encore une fois cette année pour fêter les couples qui ont le plaisir de partager leurs noces d’or, de Diamant et de Brillant. Vous connaissez, c’est certain, l’équilibre nécessaire pour arriver à cet anniversaire important. La patience, le respect, la complicité et bien évidemment l’amour. Le tout dans un équilibre fragile qu’il convient d’assurer, voir de gérer, au quotidien.

Chaque année, cette fête est pour moi l’occasion de vous dire quelques mots plus profonds. Je me souviens vous avoir fait part de la force et de l’expérience qui est la vôtre et que nos jeunes ont tant de mal à imiter. Du lien de sagesse qui se brise entre les générations et qu’il est urgent de restaurer. De la fierté aussi qu’il faudra pour assumer notre destin. Déjà en 2008, lors de la fête annuelle, je vous avouais mon inquiétude quant à l’avenir de notre pays. Je vous disais alors qu’il nous faudrait de la clairvoyance et du courage pour assumer ce destin auquel nous ne pourrons plus échapper longtemps. Il nous faudra accepter et laisser la Flandre se tromper si nous ne voulons pas nous perdre car plus aucun autocollant n’arrivera a recollé ce qui a commencé à se briser dans les années 70. Tout comme un couple qui fait le choix de faire chambre à part ou qui décide de briser l’équilibre fragile en supprimant la solidarité entre eux glisse doucement mais certainement vers le divorce. S’il l’un d’eux n’accepte pas, s’acharne, s’accroche quoi qu’il en coûte, il sera le perdant mais dans une bien plus grande mesure que s’il avait relevé la tête et commencé à assumer son avenir propre. Tel est notre destin.

En ce qui me concerne, l’exemple des négociations fédérales me choque. Trop de mensonges, trop de simplismes encombrent les débats. Sans doute que le système électoral belge et le nombre impressionnant d’institutions ne sont pas étrangers au climat politique délétère que l’on connaît. Certains sont en effet prêts à toutes les vicissitudes pour, non pas faire avancer les choses, mais pour démolir ceux qu’ils considèrent comme leurs concurrents. A cette façon de faire de la politique, moi, je tourne le dos. Seul l’intérêt général compte, seul le travail au profit du plus grand nombre m’importe. Pour le reste, que du bavardage inutile…

Et donc, trêve de bavardage puisque nous sommes ici pour mettre en évidence ceux et celles qui sont parvenus à s’aimer longtemps dans le respect mutuel. Je les invite à venir me rejoindre.

 

14 octobre 2011

HEMBERG est dépensière ! Elle endette la Commune !

Voilà à nouveau un canard qui vole et à qui il convient que je torde le
cou. Il faut savoir que la Commune disposait, en début de législature, d’un bas
de laine de plus de 22 000 000 d’euros ! C’est ainsi que des enquêtes
relayées par le « Vif » en 2005 plaçait Ecaussinnes dans les communes
les plus saines de Belgique financièrement, mais en queue de liste en ce qui
concernait les services rendus à la population et notamment en matière
d’infrastructures.

J’ai toujours pensé que l’impôt prélevé devait servir la population
ponctionnée. Il n’appartient pas aux institutions publiques de thésauriser
l’argent collecté auprès des citoyens ou des entreprises, mais bien de le
ristourner en services et en infrastructures pour tous. Sinon, à quoi bon faire
payer des impôts ?

Bien entendu, il convient de gérer au mieux pour offrir les meilleurs
services tout en limitant la pression fiscale et le niveau d’endettement.

J’ai toujours pensé que la réalisation de travaux permettait d’utiliser
l’argent des gens de la meilleure façon. Tout d’abord, les infrastructures
servent à tout le monde et sont donc d’intérêt général. Il peut arriver que l’argent
soit dépensé à des fins particulières, ce qui n’est pas le cas lorsque l’on
fait des travaux.

Ensuite, les investissements publics créent de l’emploi et de la richesse
pour tous. Ils participent à la relance de l’économie dont nous avons bien
besoin en Wallonie. Nous avons la chance de pouvoir rafraîchir notre village
tout en injectant de l’argent dans l’Economie.

Par ailleurs, il est de tendance régulière en Wallonie de prendre l’argent
où il est pour le donner là où il n’est plus (du fait parfois de gestions peu
scrupuleuses). J’en veux pour preuve la volonté du Ministre Furlan qui prône
l’instauration d’une solidarité entre les communes qui prendra en compte les
moyens et besoins de toute la population d’un territoire que le ministre
appelle « Bassin de vie ». Je ne vous cache pas que dans cette
perspective, l’argent prélevé aux Ecaussinnois risque fort de servir les
intérêts d’autres communes…

Il convient aussi de  poser l’utilité de disposer d’un bas de laine communal de plus de 20 000 000 d’euros
dans un contexte bancaire et financier aussi incertain que celui que nous
connaissons aujourd’hui. Des briques, de nouvelles rues, des infrastructures
sportives,… servent au plus grand nombre, ne connaissent pas l’inflation et ne
risquent pas de disparaître dans d’éventuelles faillites bancaires.

Croyez-bien que je lis correctement les comptes communaux et que je
défends toutes les mesures de saines et bonnes gestions. Dernièrement, j’ai dû
m’opposer à la proposition qui voulait que la Commune s’endette pour financer
des travaux. Cette mauvaise décision n’avait d’autres objectifs que de recevoir
quelques menus avantages de la part de la banque émettrice (quelques places à
des évènements sportifs ou culturels) et de pouvoir hurler au « scandale
Hemberg » qui « endette la Commune ». Une fois encore, je dois
remercier les conseillers, tant de l’opposition que de la majorité, qui luttent
avec moi pour éviter les dérives politiciennes onéreuses.

Aujourd’hui, le bas de laine communal reste incroyablement élevé et l’endettement
de la Commune est quasi nul. Cela doit être un cas unique en Belgique. Nous
disposons toujours de plus de 20 000 000 d’euros qui fondent comme neige au
soleil du fait de la crise financière. Si je pouvais transformer 10 000 000
d’euros en de nouvelles infrastructures pour tous, je le ferais. Mais je ne
dispose pas d’une baguette magique. La réalisation de travaux demande d’y
consacrer beaucoup d’énergie tant les dossiers sont lourds et complexes. Je ne
peux que remercier l’Administration qui continue à exercer son travail malgré
les difficultés rencontrées au niveau de la majorité ou les multiples
pressions.

Cela étant, des travaux aux Ecaussinnes sont réalisés grâce à des
subsides. Je m’empresse de le dire avant que d’aucun ne sorte que ce n’est pas
le cas. Mais ici encore, le pouvoir subsidiant, la Région wallonne, se montre
parfois moins prodigue vis-à-vis de communes qui présentent des comptes comme
ceux d’Ecaussinnes !

Voilà. Être gestionnaire, c’est faire le choix d’investir quand il y a
autant d’argent dans les caisses. Votre impôt doit vous servir. Il ne sert à
rien de vous faire cracher au bassinet si c’est pour thésauriser votre argent
au risque de le perdre, ou enrichir les banques. Prévoir quelques provisions ou
réserves pour prévenir les coups durs est une chose. Le montant de plusieurs
années de recettes en réserve me paraît être inutile, voir dangereux par les
temps qui courent.

Je reste à votre disposition.



 



Je reste bien entendu à votre disposition pour toute information
complémentaire.

22 mars 2010

Mes débuts sur internet !

Bonjour,

Je franchis enfin le pas ! J'ai décidé de me lancer sur la toile ! Echevine des travaux et des seniors à Ecaussinnes, je pense que je me dois de communiquer via ce moyen. Il me permettra de vous parler des projets, des réalisations, de vous informer sur les travaux en cours, et sur les projets.

N'hésitez d'ailleurs pas à me laisser des messages. Je vous répondrai dans la mesure de mes possibilités.

Bien à vous,

Chrisitine Hemberg

21 août 2011

Où en est le quartier central ?

Beaucoup de riverains me demandent où en sont les travaux du quartier central. Pour votre information, le chantier doit reprendre dans quelques mois lorsque les problèmes relatifs aux conduites de gaz seront réglés. Les négociations à ce propos sont en cours.

En ce qui concerne le chantier lui-même, et notamment la constitution de la berme centrale, il faut rappeler que le projet a fait l'objet de plusieurs réunions citoyennes, d'une enquête publique, d'une analyse de la CCATM, de l'IBSR, du service mobilité,... soit un cheminement particulièrement long et ce afin de prendre en considération toutes les remarques. Il convient d'ajouter que ces travaux ont fait l'objet d'un vote unanime au niveau du Conseil communal et répondent au souhait de la Région wallonne de privilégier les usagers faibles.

La berme centrale a pour objectif de limiter la vitesse des automobilistes et de sécuriser les cyclistes qui doivent circuler au centre de la bande. Il était impossible de créer des pistes cyclables en sites propres car la largeur de la rue ne le permettait pas. Je suis opposée à des chicanes dangereuses ou à des casses-vitesses particulièrement bruyants. Il est évident que la régulation des vitesses excessives doit passer par des aménagements qui invitent naturellement l’automobiliste à diminuer sa vitesse. Ce principe de bermes centrales a été adopté dans de nombreux villages à la grande satisfaction des riverains.

Il manque actuellement une couche de finition. Lorsque celle-ci sera posée, il n'y aura aucune difficulté à traverser la berme centrale en voiture.

Je suis étonnée d'apprendre que circule une pétition à propos de ces travaux émanant de surcroit d'un membre du Collège communal qui a lui-même proposé et voté ces travaux. Il s'agit là d'un exemple parmi d'autres de ce qu'il faut endurer au quotidien. Heureusement, Ecaussinnes peut souvent compter sur une opposition qui se veut constructive et qui n'a jusqu'à présent jamais véritablement bloqué des projets importants pour la Commune, même s'il eut été parfois aisé pour elle de le faire. Je tiens ici à saluer les conseillers, de l’opposition comme de la majorité, qui ne considèrent pas la politique comme un ring au sein duquel tout, et surtout n’importe quoi, est permis.

Par analogie, la nouvelle place de Nivelles a fait l'objet de critiques. Aujourd'hui, elle est encensée par ceux-là même qui la critiquaient tant. L'art est difficile et la critique est aisée.

Il va de soi que je reste à la disposition de celui ou celle qui voudrait des explications complémentaires mais je tiens à signaler que cette nouvelle disposition a fait l'objet d'études afin de nous assurer que ces travaux apporteront une véritable plus-value à l'artère principale du village.

 

Christine HEMBERG

 

0477/69 09 65

 

10 octobre 2012

Un article de la Nouvelle Gazette !

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