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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.

19 mars 2014

Hemberg, fasciste ! Ben voyons...

Lors du dernier Conseil communal, j’ai osé poser la question du traitement inéquitable des dossiers en matière d’infractions urbanistiques. 

 

En effet, que ce soit lors de la délivrance des permis, ou lors du traitement des infractions, le sort réservé aux dossiers relève trop souvent de l’arbitraire. En fonction des personnes, le choix des procédures, ou le traitement aléatoire des infractions restent trop souvent la règle. Dans certains cas, la Commune envoie des personnes à la Police, alors même que c’est son rôle de traiter les demandes et d’agir administrativement en parfaite impartialité dès la prise de connaissance des faits. Dans d’autres, elle agit selon des demandes de citoyens. Parfois, elle agit d’initiative. Dans tous les cas, c’est l’arbitraire qui domine, sans le moindre respect de l’Etat de droit qui voudrait que chaque citoyen et chaque cas soit traité en équité de façon impartiale.

 

En matière de délivrance de permis, la réglementation étant particulièrement touffue, certains se voient imposer des contraintes manifestement non justifiées, ou voient leurs dossiers renvoyer sur des voies administratives sans issue et considérablement longues, alors que d’autres passent ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, dans un parcours administratif simplifié et rapide.

 

Quant aux infractions, certains se voient imposer des amendes mirifiques et des obligations de démonter des ouvrages quand d’autres sont aidés pour la régularisation par des voies réglementaires détournées et gratuites. Certains, en infractions graves et manifestes, ne se voient contraints à rien.

 

Madame l’échevine de l’urbanisme, comme elle l’avait déjà fait il y a quelque temps avec un autre conseiller communal, a estimé que mon intervention, qui demande simplement à faire en sorte que les dossiers soient traités de façon neutre, impartiale et en équité, était une intervention à caractère fasciste.

 

L’Union des Villes et Communes de Wallonie s’est positionnée sur la question du traitement équitable des dossiers en matière d’urbanisme : « Les décisions d’urbanisme souffrent d’une forme de fragilité « structurelle » aux yeux de l’opinion publique ». Si à cette fragilité vient s’ajouter un sentiment d’injustice à cause d’une inégalité de traitement (une infraction sanctionnée, une autre à propos de laquelle les autorités restent muettes), c’est toute la politique d’urbanisme (bon aménagement des lieux,…) et tout le travail de l’administration qui peut être mis à mal, voire décrédibilisé. La conséquence corollaire de ce fait, c’est l’incompréhension chez les citoyens neutres qui restent majoritaires ».

 

Je ne dis finalement rien d’autre. L’Union des Villes et Communes de Wallonie est-elle une organisation fasciste ?

 

A la vérité, les écarts des uns et des autres, entre les promesses électorales, et la réalité d’aujourd’hui, deviennent abyssaux.

 

A l’égard d’un permis annulé par le Conseil d’Etat, permis que le Collège actuel s’apprête à délivrer, Monsieur Faignart, aujourd’hui échevin, disait au Conseil communal du 26 mars 2012 : « Je dénonce l’inégalité entre les citoyens ! Alors, Madame la Bourgmestre, suite à l’annulation prononcée, prenez vos responsabilités en adoptant une attitude assurant l’équité entre tous les citoyens car, manifestement, tous les citoyens ne sont malheureusement pas égaux devant l’infraction urbanistique à Ecaussinnes ». Monsieur Faignard, très en verve sur la question quand il était dans l’opposition, développait-il à l’époque également un discours fasciste ? Aujourd’hui qu’il participe aux décisions, Monsieur Faignart se tait.

 

Quant aux écolos, je ne résiste pas à rappeler leur tract « toutes boîtes » du printemps 2010, tract présenté par Madame Saint Ghislain : «En octobre dernier, une courte majorité au collège a approuvé un nouveau projet de construction d’une quinzaine d’appartements (…).Il semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales (…).Il ne s’agit pas de refuser aux Ecaussinnois de se loger mais de respecter « la règle du jeu » par les décideurs. On ne construit plus n’importe quoi et n’importe où sans tenir compte de l’environnement résidentiel, paysager et urbanistique déjà présent ! ».

 

Entretemps, le Conseil d’Etat a annulé ce permis, et l’énorme infraction urbanistique est actuellement sur la table du Collège. Il est normal dès lors que les Ecaussinnois soient en droit d’attendre que Madame Saint Ghislain, devenue depuis échevine de l’urbanisme, traite ce dossier en équité et en toute impartialité, conformément aux promesses électorales, si non, cela donnerait l’impression que « la politique se met au service des promoteurs immobiliers » et que nous vivrions à « Ecaussinnes-lez-Chicago », ce qui était la crainte de Monsieur Severs, quand il était citoyen, avant de devenir Président du CPAS et membre du Collège qui doit aujourd’hui traiter l’urbanisme… en équité et en toute impartialité.

 

Tiens, … Pour en revenir au fascisme, le terme désigne au sens strict les mouvements politiques qui ne croient pas à l’égalité des êtres humains. Au sens large, le terme s’est répandu à tout mouvement politique s’appuyant sur un pouvoir imposé par la force au service d’une classe humaine dominante. Dans son acceptation la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique. Dans le débat politique contemporain, le terme fasciste continue d’être employé comme une injure.

 

Ainsi, traiter de fasciste un membre du Conseil communal qui demande à ce que tous les Ecaussinnois soient traités sur pied d’égalité en matière d’urbanisme est particulièrement bisquant. C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. Mais j’ai l’habitude. Il fut un temps où j’étais traitée de corrompue par ceux que la justice a depuis condamnés pour prise illégale d’intérêt. Ainsi va la vie politique…

 

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2 février 2014

Le bateau coule !

La cour d’appel de Mons a confirmé la condamnation de Jean Dutrieux. Celui qui avait été notre Bourgmestre entre 1994 et 2006, et qui occupait encore, juste avant la confirmation de sa condamnation, le poste de 1er échevin et d’échevin de l’enseignement de notre cité divine, termine donc bien mal sa carrière politique. Il restera dans l’Histoire de notre village comme le libéral étant parvenu à écarter les socialistes du pouvoir, mais aussi comme celui qui les a ramenés…

 

Condamné déjà en première instance, Jean Dutrieux avait malgré tout pu se présenter lors des dernières élections communales car il avait interjeté appel du jugement, le recours étant suspensif.

 

Lors de la confection des listes en 2012, il avait accepté de se présenter sur la liste du Rassemblement libéral, à condition que je n’y sois pas. Cela m’arrangeait car il était impossible pour moi de me présenter sur la même liste qu’une personne condamnée pour divers faits de détournements au détriment des contribuables écaussinnois.

 

Nous avons désormais la confirmation que les électeurs écaussinnois ont été trompés lors des dernières élections communales. En octroyant 615 voix à Jean Dutrieux, ils ont permis au Rassemblement libéral d’obtenir 3 élus au Conseil communal. Sans la présence de Jean Dutrieux, et malgré une gabegie dans les dépenses électorales constatée par tous, le RL n’aurait sans doute eu aucun élu.

 

Fort de ce score, dont on sait aujourd’hui qu’il fut usurpé, le RL a permis le retour au pouvoir des socialistes, et a fait d’un abuseur le premier échevin de notre commune.

 

Que dire également du groupe ECOLO, tellement soucieux dans les discours de ce que doit être la déontologie politique et la bonne gouvernance ! Les Ecolos, contre deux postes exécutifs, n’avaient pas hésité à ravaler dare-dare leur cravate pour participer à un attelage construit sur du vent. En 2006, les membres d'ACE ayant rejoint ECOLO aujourd'hui, avaient fortement plaidé pour éviter un accord avec Jean Dutrieux car des enquêtes judiciaires étaient en cours. Rejoindre ECOLO semble donc directement jouer sur la tolérance : du "niet" parce que des enquêtes sont en cours, à faire un accord de majorité avec un condamné pour divers détournements, il faut avouer qu'un pas a été franchi. Au fond d'eux, je sais que mes ex-compagnons de route sont torturés. 

 

Aujourd’hui, c’est avec tristesse que je contemple les dégâts. Le MR se présente souvent comme le parti capable de redresser la Wallonie et d’offrir une alternative féconde aux dérives de la gouvernance. On se souvient du score marquant du MR, notamment à Charleroi, lorsque furent découvertes les extravagances d’un pouvoir politique devenu omnipotent, tourné sur lui-même et ses privilèges. Assurément qu’aujourd’hui, le libéralisme à la sauce écaussinnoise ne fait pas publicité pour un mouvement qui ne se cache pas de vouloir changer les choses.

 

Les citoyens méritent mieux, et les réformateurs aussi.

7 janvier 2014

Bonne année 2014 !

En ce début d’année, permettez-moi de vous adresser mes vœux les plus sincères ! Que 2014 apporte de la joie et du bonheur, que chacun puisse trouver sa voie sur les chemins parfois accidentés de la vie.

2014 sera une année importante pour notre pays. En mai, des élections auront lieu aux niveaux européen, fédéral et régional.

Au niveau européen, je ne peux que vous inviter à encourager ceux et celles qui voient l’Europe comme une solution et non comme un problème. La construction européenne, en marche depuis les fifties, nous a permis de vivre en paix et nous a apporté une grande prospérité. L’euroscepticisme d’aujourd’hui nous vient essentiellement des discours politiques populistes qui tentent à faire croire que tous les maux viennent de l’Europe. Pourtant, l’Union européenne, encore largement intergouvernementale dans ses prises de décision, ne fait qu’appliquer des politiques décidées par les gouvernements nationaux, qui s’empressent ensuite de faire croire aux peuples que les politiques d’austérité ne sont pas leur fait, mais sont des obligations européennes ! Pour sortir de ce mécanisme, qui permet aux gouvernements nationaux de mandater l’Union européenne pour faire le sale boulot, il conviendrait de transférer davantage encore le pouvoir de décision du Conseil vers le Parlement européen, il faudrait aussi permettre à l’euro de devenir un véritable instrument de politique économique, et de renforcer le rôle de l’Union européenne en matière de politique étrangère et de sécurité. Il y a du pain sur la planche, d’autant que le contexte de crise financière et économique donne du crédit à ceux qui prônent un retour franc aux souverainetés nationales, ce qui s’apparenterait à un repli dangereux. Espérons donc que les élections 2014 renforceront les courants pro-européens, ceux qui permettront de couler en force de traités une plus grande démocratisation des institutions européennes, une plus grande solidarité entre les Etats-membres face aux crises économiques et financières et qui permettront de faire enfin de ce géant économique et commercial, un géant politique qui compte.

Sur le plan national, au-delà de l’espoir de voir les diables rouges remporter la coupe du monde de football, ce qui relancera pour quelques années la carrière du Grand Jojo, mai 2014 sera un rendez-vous des plus importants. Plutôt que de se poser la question de savoir ce que voudra faire la Flandre de la Belgique, mais on sait déjà que, très majoritairement, les partis flamands défendent l’idée d’une nouvelle réforme de l’Etat, il y aurait lieu, de la part des partis traditionnels francophones, de mener une vaste campagne de communication envers l’opinion publique et de la préparer à ce qui sera inéluctable : la Wallonie devra financer par elle-même les politiques économiques et sociales qu’elle entend mettre en œuvre ! Trop souvent, les partis traditionnels francophones se sont opposés aux réformes, et ce faisant, n’ont fait que les subir. Il est plus que temps, pour ces partis de se positionner en partis capables de dire la vérité aux wallons même si celle-ci n’est pas forcément rose : secteur public obèse et étouffant, niveau d’emplois dans le secteur privé en chute libre, retard de développement par rapport aux régions limitrophes, endettement wallon catastrophique (on parle de 12 milliards d’euros !), qualité d’enseignement médiocre au regard des tests internationaux, incapacité à réformer le monde des intercommunales dispendieuses et peu transparentes, clientélisme et affairisme exacerbé,… Les errements de plusieurs décennies ont conduit la Wallonie à devoir prendre des mesures qui feront mal, imposées au pas de course par une Flandre égoïste qui ne supporte plus les transferts d’argent intra-belge, surtout depuis qu’ils sont moins à son avantage.

Il est vrai que jusque dans les années 1950, la Flandre a largement profité de transferts provenant de Wallonie. En 1972, une décision de la Commission européenne s’inquiétait du fait que les lois d’expansion économique étaient trop favorables à la Flandre, alors que les besoins les plus criants se trouvaient en Wallonie confrontée au déclin massif de son industrie traditionnelle. Ce message des instances européennes est resté lettre morte dans une Belgique dont les leviers étaient et sont toujours aux mains des flamands. La Flandre, depuis toujours, dominée sur le plan culturel et linguistique, a largement bénéficié des largesses de la Belgique en sa faveur sur le plan économique. Les grands rendez-vous belges ont toujours été manqués par les wallons, comme si les accords PS – CVP étaient : « la misère en Wallonie et le développement en Flandre et tout le monde est content ! ».

A quelques mois des élections, je n’entends aucun parti traditionnel proposer un plan pour la Wallonie. Doit-elle prendre les rennes de son auto-détermination ? Doit-elle s’accrocher coûte que coûte à une Belgique coquille-vide au service de la Flandre ? Doit-elle se rapprocher de la France ? Doit-elle se lier au sort de Bruxelles et revendiquer un lien territorial avec cette grande ville francophone ? Silence radio. Une fois de plus, nous serons le jouet de décisions imposées par la Flandre qui a la chance de savoir exactement ce qu’elle veut pour elle-même. Il ne restera aux wallons qu’à s’adapter et faire croire aux gens que l’essentiel est préservé : la Belgique…

Dans le système particratique, une forme de ce que le général De Gaulle aurait appelé la chienlit, la participation au pouvoir est devenue le leitmotiv, avant tout autre chose, comme par exemple la garantie pour les wallons et les francophones de vivre dans la fierté et la dignité.

Je fais ce vœux pieux que 2014 nous réservera cette surprise, qu'un véritable débat aura lieu sur l'avenir de Bruxelles et de la Wallonie, avec à la clé, un véritable projet pour les francophones de ce pays, projet qui sera autre que simplement se plier aux exigences d'une Flandre en repli et qui ne tolère la Belgique qu'à condition qu'elle se plie à ses propres exigences.

En 1945, un Congrès wallon, très représentatif des forces économiques et politiques wallonnes, était parvenu à conclure sur des lignes de force claires pour la Wallonie et Bruxelles, avant que la politique politicienne ne finisse par reprendre le dessus. Il serait peut-être bon qu'un Congrès de cette nature puisse revoir le jour avant les élections du moi de mai.

Bonne et heureuse année 2014 !

10 octobre 2013

26 appartements de la Rue Cuvelier : je demande au Conseil communal d'introduire un recours au Conseil d'Etat...

 

La majorité, au courant que le Ministre Ecolo Henry avait délivré un permis d’urbanisme favorable à la construction de 26 ( !) appartements dans la rue Cuvelier, s’est bien gardé d’en faire état, gardant précieusement cette information. Vu l'importance de ce dossier, il aurait été de bon ton qu'une notification soit faite aux Conseillers et que la question d'un recours au Conseil d'Etat leur soit posée, d'autant que la Commune et la CCATM s'étaient prononcées contre le projet. Il est vrai qu’intérêts particuliers et intérêt général sont particulièrement mêlés et qu’il est difficile, on l'imagine, dans cette majorité d’aborder le sujet sans fâcher. Il est alors aisé de remettre la responsabilité de la décision sur le dos du Ministre Henry dans le genre « désolé, on n’a rien pu faire !». Le citoyen n'est évidemment pas dupe.

Pourtant, dans ce projet comme dans d’autres, il ne faut pas être un grand urbaniste pour se rendre compte que là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Ce projet, comme dans d’autres, consiste à savoir s'il convient de dire « amen » à chaque desiderata de certains, alors que d’autres bâtisseurs se voient contraints d’adapter leurs plans pour respecter le contexte bâti, l’intérêt général ou le bien-être d’un quartier.

Je remarque qu’à La Louvière, en ce qui concerne le projet du centre commercial sur les terrains « Royal-Boch », le Collège communal a eu le courage de renvoyer le promoteur à ses études pour qu’il adapte ses plans au projet de Ville de La Louvière. C’est évidemment de la sorte que les choses doivent aller : les promoteurs doivent se soumettre au projet de développement de la Commune et non l’inverse. Sans cela, le bien être des citoyens est en péril !

Il ne faut pas, non plus, être juriste de renommée mondiale pour constater les errements du permis délivré. Personne ne sera dupe de l'argumentation se basant sur l'économie des deniers publics à investir dans un procès perdu d'avance. On est ici face à la troisième décision du Ministre Ecolo qui contredit les décisions communales. On peut légitimement se demander si finalement ce n'est pas lui qui traitent les dossiers sur Ecaussinnes en lieu et place du Collège. Il est peut-être même en service commandé car pour le dossier du lotissement situé prés de la piscine quelques adaptations bien opportunes sont apparues dans la décision finale, comme notamment le parking à prévoir près de la rue Mayeurmont, là où habite l'Echevine de l'Urbanisme.

Il reste au Conseil de décider d’introduire un recours au Conseil d’Etat contre la décision du Ministre, et d’entamer, au plus vite, de nouvelles négociations avec le promoteur pour rendre son projet viable pour le quartier, avec des charges d’urbanisme dignes de ce nom, en matière de parcage et de volumétrie. Chaque conseiller devra prendre officiellement position. La démocratie doit jouer et c'est légitime, à moins que la particratie n'ait déjà fait son œuvre. Si tel devait être le cas les citoyens en seraient les témoins.

C’est pour cette raison que j’ai mis un point sur le sujet à l’ordre du jour du prochain conseil communal lundi 14 octobre à 19h00.

Je reste à votre disposition,

 

Christine HEMBERG

0477 69 09 65

20 avril 2013

Quelques précisions sur la nouvelle AUTOROUTE du quartier Central !!

Beaucoup de personnes me demandent pourquoi certains aménagements au Quartier Central ont été enlevés par la nouvelle majorité PS-MR-Ecolo. Cette dernière m’a fait savoir qu’il s’agirait d’une demande des TEC… qui, en remerciement, ont d’ailleurs immédiatement fermé des lignes de bus desservant les Ecaussinnois…

La réalité est autre : démolir le travail d’Hemberg est devenu un projet politique en soi, une forme de sport politique écaussinnois presque ridicule.

Petit rappel historique :

Il y a quelques années, le Collège avait fait le constat que cette voirie était pathogène, largement dégradée et dangereuse du fait de la vitesse excessive de certains usagers. Ce vaste projet d’utilité publique a donc été lancé. Il était novateur avec pour mission essentielle de créer des aménagements imposant le respect de la zone 30 à proximité de la pharmacie, de l’école maternelle du Quartier et de la ruelle conduisant au local des mouvements de jeunesse. La volonté était aussi de ralentir la vitesse sur la totalité du tronçon et d’améliorer la convivialité, notamment par un éclairage adéquat, l’ouverture de la vue vers le trou de carrière avec zone de repos et plaine de jeux, casse-vitesse au niveau de l’entrée du lotissement Bel-Air, plateau délimitant la zone 30 et îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation.

Le Conseil communal de l’époque avait décidé à l’unanimité de charger un bureau d’étude pour la réalisation de ce projet. Le cahier spécial des charges précise que le bureau d’étude devra proposer des aménagements pour ralentir de façon efficace la circulation et notamment par l’implantation d’une berme centrale. L’ensemble du Conseil communal était donc bien d’accord sur l’idée d’implanter une berme centrale !

Malgré les manœuvres dilatoires purement politiciennes, le permis a finalement été obtenu parce que, justement, la problématique des usagers faibles avait été intelligemment prise en considération. Soulignons à ce propos l’originalité de la berme centrale qui, même franchissable, allait permettre de réduire naturellement la vitesse des véhicules. Le chantier pouvait donc être lancé.

Comme dans beaucoup de chantiers, des problèmes essentiellement liés aux impétrants, (gaz et eau) sont apparus : les conduites n’étaient pas où elles étaient censées l’être et nous avons eu les pires difficultés pour que cette mise à niveau se fasse. Il existait vis-à-vis de la commune une certaine rancœur datant des années 2003-2004 quand la Commune avait refusé la mise des impétrants en trottoirs.

Pour retarder le chantier, un échevin, Christian Jauniau, a fait circuler une pétition pour démolir le projet qu’il avait lui-même voté. Surréaliste, mais pour couper court et avancer, j’ai été d’accord pour que ce projet soit revu par un autre bureau d’étude, celui chargé de l’élaboration du Plan Communal de Mobilité.

Au moment de mon départ, il restait à mettre la dernière couche indispensable pour pouvoir franchir aisément les îlots en cas de besoin. Ainsi, il ne devait y avoir aucune difficulté en venant de la rue Casterman de tourner à gauche vers la gare. Il restait aussi à mettre les bandes transversales de couleur, les marques cyclistes (en voirie puisqu’il s’était avéré impossible d’implanter une piste cyclable en site propre), les cents barrières pour empêcher le stationnement sur les trottoirs, les bornes en pierre pour empêcher le stationnement dans les parterres, la plaine de jeux, l’espace de repos, les bancs, poubelles et autres parkings vélos.

Si la météo a ralenti la fin de ce chantier, la volonté politique de la nouvelle majorité a été de laisser pourrir ce dossier, pour mieux le modifier en douce.

Aujourd’hui, on nous donne l’excuse du TEC pour justifier les modifications. Il est exact que les TEC souhaitaientl’enlèvement des aménagements. Fallait-il obtempérer ? Non, pour deux raisons majeures :

1) Les TEC étaient parfaitement au courant du projet. Présents aux réunions du Plan Communal de Mobilité, ils n’ont remis aucune remarque et le même principe de berme centrale se retrouve d’ailleurs dans la version finale de ce plan adopté à l’unanimité du Conseil communal ! Plan Communal de Mobilité tant réclamé par l’opposition de l’époque. Aujourd’hui adopté et déjà ignoré !!

2) Les TEC voudraient plus de bus articulés (inexistants chez nous au moment de la conception du projet) pour diminuer le nombre de chauffeurs. Si on suit le raisonnement, il faudra abattre les ponts de la SNCB rue A Pouplier si les TEC décidaient de faire rouler des bus londoniens. Pour rappel, la berme prévue était facilement franchissable par les véhicules, notamment les bus mais encore fallait-il le montrer en posant la dernière couche d’asphalte.

Il y aurait eu également un problème pour les camions de livraison mais dans le projet, des zones de déchargements étaient prévues ; alors pourquoi ne pas les avoir implantées provisoirement si ce n’est pour susciter le mécontentement.

Quant au bac à arbre qui a été enlevé à la rue Casterman sur demande de la Police Haute Senne, il posait problème pour une question de mobilité mais dans le cadre de l’étude, c’est justement la mobilité qui imposait d’en mettre un à cet endroit pour que les piétons soient dirigés vers le trottoir, mieux adapté, se situant de l’autre côté de la route. Cherchez l’erreur…

Aujourd’hui, plus aucun aménagement pour ralentir la circulation, plus aucun aménagement de sécurité, tout a été enlevé. Plus de berme centrale, plus de plateau pour la zone 30, plus de casse-vitesse à l’entrée du lotissement, plus d’îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation, pourtant essentiels pour la traversée de la rue Bel-Air, etc. Aucun vote au Conseil communal, ni de permis d’urbanisme pour ce faire alors même qu’une partie du projet se situe dans la zone protégée du château et que ces modifications changent toute la nature du projet. A quoi bon, quand on est au-dessus des lois... Mais génial ! On va à nouveau pouvoir rouler à plus de 100 km/h en zone 30 et mettre les enfants et riverains en danger ! Quant aux bacs à arbres, inoffensifs dans un projet prévu pour une circulation ne pouvant dépasser 30 à 50km/h, ils s’avèreront désormais être de véritables pièges mortels…

Le but de mon travail a toujours été de partager équitablement la voirie entre tous les usagers. Aujourd’hui, il y a un retour en arrière et un réel danger, tant pour les usagers faibles que pour les automobilistes.

La majorité PS-MR-Ecolo a démoli toute la philosophie de mon travail, celui de la CCATM et de mon collègue, échevin de l’urbanisme, sans décision du Conseil communal et sans permis, à l’ancienne, comme certains ont toujours fait…  J’ai un réel doute sur la responsabilité civile de la commune en cas d’accidents qui, j’en ai peur, risquent fort d’être bien plus graves que quelques tôles froissées.

Je ne peux pas encore vous dire, à l’heure actuelle, si le reste des aménagements, le placement des barrières, bancs, poubelles, parkings vélos, plaine de jeux, bandes transversales de couleur, éclairage seront mis. Il était également prévu, pour les rendre plus esthétiques, de garnir les bacs à arbres avec du lierre retombant et des fleurs blanches. Je ne sais pas non plus si cela sera fait. Cependant, je ne doute pas que le travail de destruction continue dans la même philosophie générale de désinformation.

Je ne comprends pas comment Ecolo laisse faire de telles inepties. J’imagine qu’ils n’ont pas eu droit à la parole…

Mais réjouissons-nous ! La nouvelle autoroute va bientôt être inaugurée. Sortons les dragsters pour fêter l’événement Piétons et riverains, aux abris…

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

 

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25 octobre 2012

ACé a demandé un recomptage !

A l’analyse des résultats, nous nous étonnons que, si nos candidats ont eu un rendement bien supérieur à 2006, cette force collective ne se traduit que faiblement dans le résultat global des votes attribués à la liste.

 Le second siège nous ayant échappé pour un fifrelin, nous estimons légitime qu’un recomptage puisse s’opérer et lever tous les doutes en la matière.

15 octobre 2012

Un grand merci !

Voilà, les écaussinnois se sont prononcés !

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont porté leur choix sur les candidats de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise. Nous améliorons notre score par rapport à 2006, ce qui est loin d'être le cas de la liste « Ensemble », ex « EC+ ». Nous sommes donc le seul partenaire de la majorité sortante à avoir été réconforté. Nous échouons à un fifrelin du second siège qui a finalement été attribué à ECOLO. Madame Godefroid-Bulteau, Bourgmestre sortante, a été désavouée par la population, preuve que cette dernière peut se montrer clairvoyante.

En ce qui concerne mon score personnel, dans le contexte difficile que nous connaissions, je le prends pour un encouragement à poursuivre. Un tout grand merci aux 418 personnes qui m'ont soutenue. Je suis donc désormais la 4ième candidate sur 126 en terme de préférence, derrière Monsieur Sébastien Deschamps, Monsieur Xavier Dupont et Monsieur Jean Dutrieux. Une responsabilité que je ne manquerai pas d'assumer.

Le Rassemblement libéral aura trois élus grâce à l'apport de Monsieur Dutrieux, notre ancien Bourgmestre...

Il semblerait qu'un accord PS-RL-Ecolo soit conclu. Nous vivrons donc, comme souvent en Wallonie, avec un accord parfaitement contre nature et particrate, prévu de longue date. L'apport d'Ecolo permettra sans doute d'adoucir le Collège en matière d'urbanisme débridé où se rencontrent, assez bizarrement, ce parti et les libéraux les plus intéressés.

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise mènera donc une opposition constructive sans éviter de dénoncer les grands écarts que la nouvelle majorité sera dans l'obligation de faire tant les promesses des uns et des autres faites aux citoyens devront rapidement faire l'objet de courbes rentrantes.

J'ai vécu une nouvelle expérience humaine très forte avec les candidats d'ACE. Rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle.

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

11 octobre 2012

De la transparence, en voici en voilà !

La campagne électorale touche à sa fin. Je me permets de vous communiquer le coût de notre campagne que je trouve déjà trop élevé :

8 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 880 euros, dont voici le relevé :
100 ex Ophélie Hemberg
100 ex Guy Demange
100 ex Christine Hemberg
100 ex Jean-pierre Legge
100 ex Valérie Meunier
100 ex Luc Simonis
100 ex Kicho Dondekwe
100 ex Michel >Decamps

4.800 tracts A4 : Action citoyenne : 496 euros TTC

3 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 330 euros dont voici le relevé :
100 ex Christine Hemberg
100 ex Daphné Waterloo
100 ex Régis Duez

1.000 tracts Régis Duez : 167 € TTC

4.800 tracts Christine Hemberg : 362 euros TTC

4.800 tracts Jean-Pierre Legge : 362 € TTC

4.800 programmes de 16 pages : 2 832 € TTC

 

Ajoutons plus ou moins 355 euros de bois divers et quelques données à collecter mais qui ne changeront pas fondamentalement le résultat. L’Action Citoyenne Ecaussinnoise aura ainsi dépenser moins de 6 000 euros pour l’ensemble de sa campagne, toutes dépenses confondues, que ce soient celles destinées à l’ensemble de la liste ou celles destinées aux campagnes personnelles des candidats. Nous sommes bien loin des sommes déraisonnables dépensées par certaines autres listes.

Les campagnes personnelles sont prises en charge par les candidats eux-mêmes. Le coût de la campagne de liste sera partagé entre les mandataires.

Les partis traditionnels reçoivent des moyens de leurs partis qui sont financés directement par vos impôts ou par d’autres voies que je qualifierais d’"alternatives". Ceci explique parfois la gabegie.

En ce qui me concerne, j’espère que l’étalage d’argent ne sera pas porteur au niveau électoral, au risque de voir encore, si cela devait encore être possible, une nouvelle surenchère lors de prochains scrutins.

D’ici dimanche, je vous invite à consulter notre site internet et bien entendu, je reste à votre disposition au 0477/69 09 65.

 Bien à vous,

Christine HEMBERG

WWW.ACECAUSSINNES.BE

10 octobre 2012

Un article de la Nouvelle Gazette !

27 septembre 2012

Débat écaussinnois sur ACTV !

Je vous invite à voir ou revoir le débat sur Antenne Centre !

http://www.antennecentre.tv/site/d_bat_du_27_septembre_2012-72606-999-353.html)

 

N'hésitez pas à consulter le programme de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise sur notre site internet :

http://www.acecaussinnes.be/documents/PROGRAMME%2006-09-2012.pdf

 

Je reste bien entendu à votre disposition au 0477/69 09 65 !

 

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

 

 

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