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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
ecaussinnes
20 avril 2013

Quelques précisions sur la nouvelle AUTOROUTE du quartier Central !!

Beaucoup de personnes me demandent pourquoi certains aménagements au Quartier Central ont été enlevés par la nouvelle majorité PS-MR-Ecolo. Cette dernière m’a fait savoir qu’il s’agirait d’une demande des TEC… qui, en remerciement, ont d’ailleurs immédiatement fermé des lignes de bus desservant les Ecaussinnois…

La réalité est autre : démolir le travail d’Hemberg est devenu un projet politique en soi, une forme de sport politique écaussinnois presque ridicule.

Petit rappel historique :

Il y a quelques années, le Collège avait fait le constat que cette voirie était pathogène, largement dégradée et dangereuse du fait de la vitesse excessive de certains usagers. Ce vaste projet d’utilité publique a donc été lancé. Il était novateur avec pour mission essentielle de créer des aménagements imposant le respect de la zone 30 à proximité de la pharmacie, de l’école maternelle du Quartier et de la ruelle conduisant au local des mouvements de jeunesse. La volonté était aussi de ralentir la vitesse sur la totalité du tronçon et d’améliorer la convivialité, notamment par un éclairage adéquat, l’ouverture de la vue vers le trou de carrière avec zone de repos et plaine de jeux, casse-vitesse au niveau de l’entrée du lotissement Bel-Air, plateau délimitant la zone 30 et îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation.

Le Conseil communal de l’époque avait décidé à l’unanimité de charger un bureau d’étude pour la réalisation de ce projet. Le cahier spécial des charges précise que le bureau d’étude devra proposer des aménagements pour ralentir de façon efficace la circulation et notamment par l’implantation d’une berme centrale. L’ensemble du Conseil communal était donc bien d’accord sur l’idée d’implanter une berme centrale !

Malgré les manœuvres dilatoires purement politiciennes, le permis a finalement été obtenu parce que, justement, la problématique des usagers faibles avait été intelligemment prise en considération. Soulignons à ce propos l’originalité de la berme centrale qui, même franchissable, allait permettre de réduire naturellement la vitesse des véhicules. Le chantier pouvait donc être lancé.

Comme dans beaucoup de chantiers, des problèmes essentiellement liés aux impétrants, (gaz et eau) sont apparus : les conduites n’étaient pas où elles étaient censées l’être et nous avons eu les pires difficultés pour que cette mise à niveau se fasse. Il existait vis-à-vis de la commune une certaine rancœur datant des années 2003-2004 quand la Commune avait refusé la mise des impétrants en trottoirs.

Pour retarder le chantier, un échevin, Christian Jauniau, a fait circuler une pétition pour démolir le projet qu’il avait lui-même voté. Surréaliste, mais pour couper court et avancer, j’ai été d’accord pour que ce projet soit revu par un autre bureau d’étude, celui chargé de l’élaboration du Plan Communal de Mobilité.

Au moment de mon départ, il restait à mettre la dernière couche indispensable pour pouvoir franchir aisément les îlots en cas de besoin. Ainsi, il ne devait y avoir aucune difficulté en venant de la rue Casterman de tourner à gauche vers la gare. Il restait aussi à mettre les bandes transversales de couleur, les marques cyclistes (en voirie puisqu’il s’était avéré impossible d’implanter une piste cyclable en site propre), les cents barrières pour empêcher le stationnement sur les trottoirs, les bornes en pierre pour empêcher le stationnement dans les parterres, la plaine de jeux, l’espace de repos, les bancs, poubelles et autres parkings vélos.

Si la météo a ralenti la fin de ce chantier, la volonté politique de la nouvelle majorité a été de laisser pourrir ce dossier, pour mieux le modifier en douce.

Aujourd’hui, on nous donne l’excuse du TEC pour justifier les modifications. Il est exact que les TEC souhaitaientl’enlèvement des aménagements. Fallait-il obtempérer ? Non, pour deux raisons majeures :

1) Les TEC étaient parfaitement au courant du projet. Présents aux réunions du Plan Communal de Mobilité, ils n’ont remis aucune remarque et le même principe de berme centrale se retrouve d’ailleurs dans la version finale de ce plan adopté à l’unanimité du Conseil communal ! Plan Communal de Mobilité tant réclamé par l’opposition de l’époque. Aujourd’hui adopté et déjà ignoré !!

2) Les TEC voudraient plus de bus articulés (inexistants chez nous au moment de la conception du projet) pour diminuer le nombre de chauffeurs. Si on suit le raisonnement, il faudra abattre les ponts de la SNCB rue A Pouplier si les TEC décidaient de faire rouler des bus londoniens. Pour rappel, la berme prévue était facilement franchissable par les véhicules, notamment les bus mais encore fallait-il le montrer en posant la dernière couche d’asphalte.

Il y aurait eu également un problème pour les camions de livraison mais dans le projet, des zones de déchargements étaient prévues ; alors pourquoi ne pas les avoir implantées provisoirement si ce n’est pour susciter le mécontentement.

Quant au bac à arbre qui a été enlevé à la rue Casterman sur demande de la Police Haute Senne, il posait problème pour une question de mobilité mais dans le cadre de l’étude, c’est justement la mobilité qui imposait d’en mettre un à cet endroit pour que les piétons soient dirigés vers le trottoir, mieux adapté, se situant de l’autre côté de la route. Cherchez l’erreur…

Aujourd’hui, plus aucun aménagement pour ralentir la circulation, plus aucun aménagement de sécurité, tout a été enlevé. Plus de berme centrale, plus de plateau pour la zone 30, plus de casse-vitesse à l’entrée du lotissement, plus d’îlots directionnels au carrefour avec l’Avenue de la Déportation, pourtant essentiels pour la traversée de la rue Bel-Air, etc. Aucun vote au Conseil communal, ni de permis d’urbanisme pour ce faire alors même qu’une partie du projet se situe dans la zone protégée du château et que ces modifications changent toute la nature du projet. A quoi bon, quand on est au-dessus des lois... Mais génial ! On va à nouveau pouvoir rouler à plus de 100 km/h en zone 30 et mettre les enfants et riverains en danger ! Quant aux bacs à arbres, inoffensifs dans un projet prévu pour une circulation ne pouvant dépasser 30 à 50km/h, ils s’avèreront désormais être de véritables pièges mortels…

Le but de mon travail a toujours été de partager équitablement la voirie entre tous les usagers. Aujourd’hui, il y a un retour en arrière et un réel danger, tant pour les usagers faibles que pour les automobilistes.

La majorité PS-MR-Ecolo a démoli toute la philosophie de mon travail, celui de la CCATM et de mon collègue, échevin de l’urbanisme, sans décision du Conseil communal et sans permis, à l’ancienne, comme certains ont toujours fait…  J’ai un réel doute sur la responsabilité civile de la commune en cas d’accidents qui, j’en ai peur, risquent fort d’être bien plus graves que quelques tôles froissées.

Je ne peux pas encore vous dire, à l’heure actuelle, si le reste des aménagements, le placement des barrières, bancs, poubelles, parkings vélos, plaine de jeux, bandes transversales de couleur, éclairage seront mis. Il était également prévu, pour les rendre plus esthétiques, de garnir les bacs à arbres avec du lierre retombant et des fleurs blanches. Je ne sais pas non plus si cela sera fait. Cependant, je ne doute pas que le travail de destruction continue dans la même philosophie générale de désinformation.

Je ne comprends pas comment Ecolo laisse faire de telles inepties. J’imagine qu’ils n’ont pas eu droit à la parole…

Mais réjouissons-nous ! La nouvelle autoroute va bientôt être inaugurée. Sortons les dragsters pour fêter l’événement Piétons et riverains, aux abris…

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

 

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27 septembre 2012

Débat écaussinnois sur ACTV !

Je vous invite à voir ou revoir le débat sur Antenne Centre !

http://www.antennecentre.tv/site/d_bat_du_27_septembre_2012-72606-999-353.html)

 

N'hésitez pas à consulter le programme de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise sur notre site internet :

http://www.acecaussinnes.be/documents/PROGRAMME%2006-09-2012.pdf

 

Je reste bien entendu à votre disposition au 0477/69 09 65 !

 

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

 

 

19 septembre 2012

Que de dépenses !

Une fois encore, nous sommes tous témoins de la gabegie au niveau des dépenses électorales. On assiste à une explosion de la testostérone dans l’affichage, comme des adolescents qui jouent à qui pissera le plus loin ou le plus haut !


Pour information, chaque liste peut dépenser jusqu’à 9 492 euros pour sa campagne électorale. Au-delà, chaque candidat a le droit de dépenser pour sa campagne personnelle jusqu’à 1 250 euros. En cumulant les dépenses de liste et les dépenses par candidat, chaque liste peut donc dépenser jusqu’à 35 742 euros, soit 214 452 euros pour l’ensemble des 6 listes écaussinnoises.


En ce qui concerne l’Action Citoyenne Ecaussinnoise, nous finançons par nous-mêmes notre campagne et nous serons bien en dessous de ce plafond. La limite est sans doute atteinte pour le RL et Ensemble. En ce qui concerne Monsieur Deschamps, on peut se rendre à nouveau compte que Monsieur « No Limit » est à l’œuvre. Et pourtant, 1 250 euros, c’est assez peu, surtout si on veut absolument son effigie en couleurs sur des formats d’affiches encore jamais vus ! On comprend pourquoi le législateur est intervenu, même si pour certains, la loi semble faite pour les autres.


A voir l’énergie déployée par d’autres pour imposer presque à chaque Ecaussinnois des affiches et des panneaux, on peut se demander jusqu’où ira cette escalade. On voit d’ailleurs dans certains jardins, presque toutes les couleurs réunies.


En ce qui nous concerne, nous ne voulons pas importuner les gens en leur imposant d’avoir nos têtes affichées chez eux absolument. Il aurait été aisé comme échevine des travaux et des seniors d’obtenir, ou d’extorquer, des accords chez bon nombre d’Ecaussinnois, car il faut savoir que peu de personnes osent dire non. Dans certains cas, les habitants ont vu fleurir des panneaux chez eux sans même avoir été consultés.  Cet étalage d’argent qui tourne à rien est absolument invraisemblable et j’espère bien contre productif.


Le plus important reste le programme ainsi que les compétences et l’éthique personnelle de celles et ceux qui veulent le défendre. J’estime que se vendre comme une poudre à lessiver par un matraquage débile est indigne de la classe politique et des Ecaussinnois. Quand on dépense autant pour sa campagne, l’élu ne verra alors en son mandat qu’un retour sur investissement qu’il faudra rendre le plus rentable possible. Une dérive qui ne sera pas à l’avantage des Ecaussinnois !
Le FDF, les Ecolos et même le PS restent mesurés.
De notre côté, nous resterons modérés et nous respecterons la législation.
N’hésitez pas à consulter notre programme sur WWW.ACECAUSSINNES.BE car seul le programme reste, les affiches s’envolent !

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

27 août 2012

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise se dote d'un site internet !

Chères Ecaussinnoises,

Chers Ecaussinnois,

 Nous y sommes ! L’Action Citoyenne écaussinnoise est prête ! Notre liste est constituée. Nous formons un groupe uni et ouvert constitué de citoyens et citoyennes ayant bien l’intention de jouer un rôle majeur et salutaire dans la gestion de nos villages. Nous avons profité des jours de vacances pour concocter un programme que nous vous présenterons au fur et à mesure de la campagne. Mais d’ici là, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous sur notre site internet réalisé par Luc Simonis :

 WWW.ACECAUSSINNES.BE

 L’Action Citoyenne est aujourd’hui plus que nécessaire, elle est devenue indispensable !

A bientôt !

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

29 juin 2012

BILAN ACé ! Tract du 29/06/2012

                     

Le temps des bilans est arrivé ! Nous sommes fiers d’avoir respecté notre programme 2006-2012 dans les matières dévolues à notre groupe : les travaux, l’action sociale et la politique des seniors.

 

En ce qui concerne les travaux, l’argent investi l’est au profit de tous et est désormais à l’abri de l’inflation et de la crise financière. C’est aujourd’hui le meilleur placement pour notre village qui en avait grand besoin. Nous rénovons et créons de l’activité économique au profit de tous les Ecaussinnois. Malgré les difficultés, la liste non-exhaustive des travaux utiles et profitables est longue :


Rue Terlinden, rue de l’Eglise, rue Dr Bureau, rue de Seneffe, rue de Beaufort, la rue de Ronquières, la rue de Nivelles, la rue du Chemin de Fer, la rue Breda, la rue de l’Avedelle, asphaltage de la rue de Familleureux, la rue Plume Coq, la rue du Moulin, la rue Castia, la rue Maurice Canon, la rue Lefort, la rue du Pont, la rue de la Marlière, de la Haie, la rue E.Martel, les trottoirs de la rue de la Justice, de la rue A.Pouplier, la place Cousin (vitrine horticole et projet infrasport), la Grand’Place,…
 
Les rénovations des écoles (chauffage, isolation, sanitaires, espaces ludiques, etc), du bâtiment de la Joie aux Vieux à Marche, du garage et de l’ancienne morgue rue Dr Bureau transformée en columbarium, les nombreux aménagements d’espaces verts, Square des Associations, rue G.Soupart, rue de la Marlière, le parc de la Bassée, la rue de la Résistance avec plus de 200 arbres plantés et plus de 2.000 plants de haies, les plantations dans le cadre du Plan Maya, notamment à la rue Delcourt, l’aménagement des sentiers Poliart, Daim, Mayeurmont, Wauters, l’entretien et l’amélioration des plaines de jeux classées au top de la région...


ACE a tenu à finaliser cette mandature en laissant des projets bien avancés sur le plan administratif et qui permettront à la nouvelle équipe de lancer la suite des exécutions rapidement par la rue de Mons, la rue de la Follie, la rue de Restaumont, le Square Formahon, la rue Cuvelier, la Place de Marche, la rénovation du bâtiment Sainte Philomène, la cité Huart, l’égouttage de la Grand’Place, les deux crèches… 

A souligner également une gestion du CPAS soucieuse des plus faibles, dans le respect des règles :

 

-       création du Taxi social ;

-       mise en place d’un Snoezelen à la maison de repos ;

-       aménagement de deux logements de dépannage et de transit à la rue d’Henripont ;

-       campagne d’aides chauffage en 2010 ;

-       réalisation d’audits énergétiques en 2012 avec participation aux frais liés pour l’économie d’énergie pour les ménages les plus démunis (105 dossiers).
 

Enfin, de manière générale, des politiques, notamment des seniors, qui ont été mises en œuvre en dehors des sentiers du clientélisme outrancier et dans un esprit intergénérationnel.

 

Nous avons eu aussi le souci de construire une Administration soucieuse de l’intérêt général en objectivant les recrutements, en mettant en place de nouvelles méthodes de travail pour plus de sécurité, d’efficacité et d’efficience au niveau des agents communaux et des techniciennes de surface, dans un souci constant de protection de l’environnement (diminution drastique des produits toxiques, et intégration de méthodes et produits écologiques, formations adaptées…) ;

 

Nous laissons encore de nombreux outils importants finalisés et générateurs de subsides: Plan communal de Développement rural, Plan de Mobilité, etc.


Nous avons voulu investir sur fonds propres sans endetter la Commune tout en n’ayant jamais touché au fond de réserve existant de près de 9 millions d’euros. Là aussi il y allait de l’intérêt général. Il n’y a pas à Ecaussinnes « d’emprunts toxiques» et l’endettement par habitant est quasi nul.

 

L’additionnel communal à 6%, un des plus bas de Wallonie, est préservé pour de nombreuses années encore. En effet, les investissements importants, notamment en voirie, nous permettront de faire des économies sur le budget ordinaire de la Commune. Citons en exemple, le tarmac pour la rue de Nivelles. Cette piste de brousse engloutissait plus de 15 tonnes de tarmac par an pour un résultat très modeste. Ces 15 tonnes sont désormais économisées et le confort des usagers enfin restauré.
 
Beaucoup de rationalisation reste à faire pour assurer des économies à long terme tout en améliorant les services aux citoyens. ACE s’engage à poursuivre en ce sens.

 

Vos impôts doivent vous servir !

La Politique Communale est une affaire de Citoyens.

Nous comptons sur vous !

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre LEGGE                            Christine HEMBERG

Président du CPAS                            Echevin des Travaux et des Seniors

 

Vous avez des questions, vous souhaitez nous faire part de votre avis.

Contactez-nous :     baeyens.hemberg@gmail.com

http://chemberg.canalblog.com

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21 novembre 2011

ECAUSSINNES doit définitivement tourner le dos à son passé !


Depuis que je m’intéresse à la politique de mon village, je constate que
les campagnes électorales sont agressives et visent trop souvent les personnes.
Ainsi, en 1994, on se souvient d’une campagne terriblement dénigrante menée
tambours battants par Monsieur Robert Stassin, notre ancien Secrétaire communal
et son Union Socialiste Dissidente. La campagne d’alors visait particulièrement
le PS et son Bourgmestre, Monsieur Daniel Delloy. Il s’en est suivi une défaite
électorale du Parti socialiste et la mise sur pied de l’Union de tous les
partis contre le Parti socialiste. En ce qui me concerne, comme beaucoup, j’étais
aux anges. Enfin, le parti socialiste était relégué dans l’opposition après des
décennies de majorité absolue particulièrement néfaste à la démocratie !

Entre 1994 et 2000, l’Union pour la Majorité, sous la houlette de Jean
Dutrieux, connut son âge d’or. Après la chape de plomb socialiste, le Village
retrouvait un nouveau dynamisme et la liberté. Cette majorité se renforça de
façon écrasante en 2000, même si cette liste de cartel, dont faisait partie
l’Union Socialiste dissidente de Robert Stassin, connut alors les premiers
signes de faiblesse. La législature 2000 à 2006 connut l’essoufflement et les
mésententes. On se souvient des disputes entre le Bourgmestre Jean Dutrieux et
le Président USDW du CPAS, José Garitte, avant que l’alliance sacrée entre
Monsieur Jean Dutrieux (MR) et Madame Bulteau (PSC, puis Cdh) ne vole en éclat.

C’est alors que le travail de sape se mit à nouveau en route, toujours
orchestré par les mêmes personnes, et souvent au profit d’autres dont la
moralité me paraît parfois douteuse. A nouveau, comme par enchantement,
sortaient des dossiers de malversations et de détournements visant cette fois
Jean Dutrieux. Lors de cette campagne, Daniel Delloy fut également une nouvelle
fois épinglé.

De mon côté, voir mon Village sombrer de plus en plus dans les conflits
de personnes et la médiocrité, et surtout tomber en ruine, au sens propre du
terme, me motiva à me présenter sur une liste citoyenne, et rejoindre la
majorité. Très vite, je fus à mon tour la cible de ces mêmes personnes. Je fus
ainsi, tour à tour, l’amie des promoteurs immobiliers, l’ennemie de certaines
associations, une personne qui réalise des desseins obscurs en commettant des
faux en écriture (tract diffusé sur la voie publique), une personne responsable
de suicides, une personne inhumaine contre qui le dépôt communal devait faire
grève (j’avais, paraît-il, déposé une plainte contre la famille d’un employé
communal défunt pour abus de biens sociaux (sic !)), et j’en passe et des
meilleurs. Dernièrement, j’aurais commis des faits pénalement répréhensibles
dans le cadre de la réalisation de travaux. Ce sont toujours ces mêmes personnes
qui furent à la manœuvre dans l’épisode du fameux Pacte de majorité, aussi
creux sur le fond que nul et non avenu sur la forme. J’ai été, très, voire trop
souvent, la personne à abattre. Sans doute que mes convictions et mes principes
déplaisent à ceux qui veulent se servir de leur Village plutôt que le servir.

Aujourd’hui encore, au centre de cette façon de faire de la politique,
encore et toujours quelques personnages pour qui la sagesse ne vient pas avec
l’âge et qui continuent à construire des dossiers de toutes pièces pour nuire
aux personnes. Aujourd’hui, c’est moi. Demain, ce sera une autre. Dans tous les
cas, celle ou celui qui ne va pas ou plus « aux ordres » de quelques
vieux esprits dérangés.

En ce qui me concerne, je suis aux ordres du Bien Commun et de l’Intérêt
Général. Je suis aux ordres d’une société qui se construit sur des principes de
liberté, de responsabilité et sur la façon de vivre dans la meilleure harmonie
entre toutes les composantes de la société. Je lutterai toujours contre ceux
qui basent leur politique sur le dénigrement et la diffamation et tentent
d’écarter de la politique celles et ceux qui la considèrent comme un art majeur
au profit de tous, et non comme un art mineur au profit de quelques uns.
Certains cachent leur bêtise et leur imbécillité derrière leur méchanceté et
leur impossibilité à être intelligents et constructifs.

Je mènerai campagne en 2012. Si comme moi, vous pensez que chaque
citoyen et association d’Ecaussinnes doivent être traités sur pied d’égalité,
si vous pensez comme moi que l’argent des 
Ecaussinnois doit revenir aux  Ecaussinnois
et non être thésaurisé au risque d’être définitivement perdu, si vous pensez
comme moi qu’Ecaussinnes doit définitivement tourner le dos à cette façon
dénigrante de faire de la politique en visant des personnes plutôt qu’en proposant
des programmes et des idées, alors, n’hésitez pas à me contacter. Il est temps
de nous fédérer et de nous demander ce qu’on peut faire pour Ecaussinnes,
plutôt que ce qu’Ecaussinnes peut faire pour nous.

Christine Hemberg

Tel 0477/690965

Mail : baeyens.hemberg@gmail.com

13 septembre 2011

Préserver le caractère rural de notre village ou préserver notre cadre de vie ?



Jouer sur les mots, ne pas avoir la même définition des notions avec la
mauvaise foi en prime et le tour est joué.

Préserver le caractère rural de notre commune est l’argument utilisé par
certains pour créer des immeubles imposants. Ils sont en cela encouragés par la
Région wallonne. En effet, cette théorie veut que l’on densifie le centre pour
réserver la périphérie (à tout le moins pour un temps) et au diable notre cadre
de vie, le bien-être des habitants.

Je dis haut et fort qu’il faut préserver notre cadre de vie. Ce cadre de
vie, c’est un minimum de verdure (organisée ou non), ce sont des places de
parking en suffisance sans pour autant transformer nos routes en garages
permanents, c’est quelques jeux pour nos enfants, etc.

Je ne suis pas opposée en soi à de nouvelles constructions variées car
nous avons tous des besoins différents. Dès lors, il est normal de prévoir des
villas, des maisons mitoyennes, des appartements à condition de préserver le
bien-être et l’équilibre des quartiers.

Quelques exemples valent mieux que de longs discours.

Les bâtiments de la place Cousin. Ils remplacent un chancre, ils ont été
modifiés en fonction des remarques des riverains après plusieurs réunions de
concertation (des vraies !) et le promoteur a dû, en charge d’urbanisme,
nous rétrocéder un espace vert aménagé avec des bancs, des luminaires et un
sentier en pavés. On peut affirmer que cela a créé une plus-value pour le
quartier notamment par le contrôle social exercé maintenant sur cette zone.

Le bâtiment au croisement de la rue A Mary et la rue A Pouplier. Nous
avons exigé une réduction substantielle du volume, une nouvelle découpe de
l’angle au niveau du croisement et l’incrustation de pierres bleues dans la
façade. Vous me direz probablement que c’est insuffisant et vous n’aurez pas
tort.

Les 18 appartements prévus à la rue Casterman se sont transformés en 4
maisons unifamiliales !! A la rue voisine, les 15 appartements prévus à la
rue du Daim sont restés 15 appartements. Je suis parfois indignée par la
différence de traitement entre les dossiers tant quant à l’ampleur des
constructions autorisées qu’aux charges d’urbanisme imposées. Je m’indigne
parfois aussi quant à la différence de traitement réservée aux infractions
urbanistiques tant certains sont ennuyés pour des broutilles pendant que
d’autres peuvent tout se permettre.

Pour le bâtiment de la rue du Daim, je n’ai pas pu participer à la
décision d’octroi puisque mon frère a une parcelle de terrain jouxtant le
projet. Je n’ai pu que constater, comme d’autres, les nombreuses irrégularités
de ce dossier et les très nombreux mensonges. Un recours au Conseil d’Etat est
toujours en cours.

Ce building n’est que le début d’une longue série puisqu’une voirie
traversant la zone a été à la base de la décision d’octroi. En effet, une
dérogation pour une construction en profondeur a été délivrée à cause de cette
construction future. Cette route partirait de la rue du Daim pour aboutir à la
rue de la Marlière et/ou à la rue de la Haie, le tout rempli de buildings mais
pour le moment il ne faut pas trop en parler pour ne pas risquer de
compromettre le projet. Actuellement, on ne veut parler que d’un cul-de-sac
mais tout initié sait que la Région wallonne ne veut pas de voirie sans issue.

Il suffit de passer devant ce bâtiment pour apprécier « l’adéquation
avec le contexte bâti ». Il s’agit pourtant de l’argument avancé par le
Fonctionnaire Délégué de la Région wallonne. Ce même fonctionnaire, dernièrement,
estimait qu’à la rue de Restaumont, un œil de bœuf au-dessus d’une porte
d’entrée dans une nouvelle villa était une « posticherie » en
inadéquation avec le contexte bâti et demandait son remplacement par une fenêtre
bien carrée. Je vous assure que c’est la vérité. A tomber par terre !

A la rue Cuvelier, la grosse problématique est indéniablement le
stationnement des riverains. D’autant que le parking sur trottoir devra être
abrogé. Il est donc impensable de densifier sans résoudre ce problème. Il faut
apporter un plus pour tout le quartier dans le cadre d’un nouveau projet.

Préserver notre cadre de vie et l’avis des riverains à chaque fois que
c’est possible est mon objectif mais dans le respect de l’intérêt général et du
partage de l’espace public entre tous les usagers.

Pour les gros projets de voirie j’ai toujours travaillé en concertation
avec les riverains. Cela n’a pas toujours été facile, loin s’en faut. Les
critiques parfois fusent et souvent un projet est perçu par les riverains avec
beaucoup de préjugés. Je dois souvent expliquer que la proposition peut-être
amendée pour finalement pouvoir travailler ensemble et tenter de faire
converger des intérêts souvent opposés.

J’entends que pour les autres travaux, à savoir les constructions de bâtiments,
de vraies concertations puissent avoir lieu et que les projets soient
effectivement adaptés.

Il en a été ainsi pour le lotissement Bel Air II. Personnellement, je
trouvais qu’il fallait le finaliser avant que les règles de densification du
centre ne s’accentuent davantage. Par ailleurs, pour ce gros projet, plus d’un
hectare sera rétrocédé à la commune, espaces verts, verger, place communale,
sentiers, le tout pour avoir un cadre de vie agréable. C’est un objectif à
garder.

En conclusion, je confirme qu’il ne faut pas confondre le faux argument de
la préservation du caractère rural qui n’est qu’un leurre pour justifier les
buildings au centre du village et qu’il faut se battre tous ensemble pour la
préservation, voire l’amélioration de notre cadre de vie dans le respect de
tous les usagers de l’espace public. C’était et c’est toujours l’objectif
poursuivi par tous les représentants du groupe ACE. C’était notre promesse
électorale et nous, nous l’avons toujours tenue.

Christine HEMBERG

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