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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
urbanisme
3 octobre 2015

URBANISME : Rue Perniaux, permis octroyé pour la construction d'un building dans la réserve naturelle de Restaumont ? Magie !

En avril 2014 était publié au Moniteur le périmètre de la réserve domaniale dite de la carrière de Restaumont après enquête publique réalisée par la Commune. La carte reprenant le périmètre de la réserve est très claire : le terrain sur lequel devrait s'implanter l'immeuble à appartements rue Perniaux est repris dans la réserve, rendant du même coup le terrain non-constructible.

Ma question au dernier Conseil communal qui traitait du volet "aménagement public" relatif à ce projet était donc légitime : pourquoi discutons-nous de l'octroi d'un permis pour la construction d'un immeuble dans une réserve naturelle ?

La seule réponse verbale obtenue jusqu’alors était qu’on aurait "oublié" de reprendre la parcelle en question dans la liste rébarbative des parcelles reprises dans l'arrêté de classement !! A la bonne heure... Sachant que l'Urbanisme est aux mains des écolos à Ecaussinnes, c'est un comble ! Quoi qu'il en soit, c'est bien dans le périmètre de la réserve naturelle des carrières de Restaumont, tel que repris sur la carte, qu'une procédure de délivrance de permis est effectivement entamée.

Mais qui obtiendra ce permis ? L'affaire était brumeuse.

Le terrain semble appartenir à la société Prinvest B ayant comme objet social l'acquisition de biens pour compte de tiers. Le demandeur du permis, quant à lui, est un citoyen de Soignies n'ayant pas du tout le profil d'un promoteur immobilier et n’ayant rien à voir a priori avec le propriétaire. Quel mic mac ! On pouvait seulement remarquer sur le site internet du demandeur qu’il avait un partenaire privilégié, bien connu chez nous, à savoir la société IMOGES de notre ami conseiller communal Sirault. L’architecte est également bien connu comme étant celui du sieur Sirault… Mais, affirmation à l’appui, ce dernier niait toute implication dans ce dossier. Dont acte. Si Monsieur Sirault nous dit qu'il n'a rien à voir avec ce dossier, c'est qu'il n'a rien à voir avec ce dossier. On sait qu'il n'a pas pour habitude de mentir, ni d'utiliser son mandat à des fins personnelles...

Ce lundi 28 septembre 2015, le Conseil communal avait à traiter des aspects touchant le domaine public de ce fameux permis. Coup de théâtre : le promoteur conseiller communal Eric Sirault a déclaré qu'il ne participerait pas aux débats. La raison ? Malgré toute l'énergie mise, trop de gens avaient de lourds soupçons sur la réelle identité de ce fameux propriétaire masqué qui s'est, in fine, avéré bel et bien être Monsieur Sirault ! Cela ne l'a pas empêché de rester, après une très brève sortie, dans la salle du Conseil pour vérifier que tout se passait selon ses plans...

C'est donc par divers tours de passe passe que Monsieur Sirault semble parvenu à franchir une première étape devant aboutir à l’obtention d’un permis dans une réserve naturelle. D'abord, on aurait "oublié" dans l'arrêté de classement en réserve la parcelle en question, et ensuite le permis devait être octroyé sans que le nom de Monsieur Sirault n'apparaisse, avant même qu'il se déclare, acculé par l'évidence, comme étant le réel propriétaire du terrain.  Il nous aurait donc menti ! J'en suis encore toute retournée... Je n'osais y croire. Ce garçon semblait si honnête et voulant s'investir en politique pour le bien de tous, dans un désintéressement total. 

Beaucoup de questions demeurent. Pourquoi la Commune compte-t-elle traiter une demande de permis sans se poser la question de savoir si ce terrain est, oui ou non, constructible ? "On a "oublié" de reprendre la parcelle en question dans l'arrêté. Est-ce une réponse satisfaisante sachant que c’est cette majorité qui a participé au classement de la zone ? Qui et pourquoi a-t-on oublié ? Ce serait donc une erreur matérielle ? Est-elle réellement créatrice de droits pour le propriétaire du terrain, qu'il soit masqué ou non ? A quel moment la mutation immobilière a-t-elle eu lieu ? In tempore non suspecto ?

Pourquoi le Conseiller communal Sirault a-t-il voulu se cacher derrière un tel écran de fumée ? A-t-il voulu se cacher de sa propre majorité ? Ce serait un moindre mal. Ou, plutôt, a-t-il voulu cacher derrière une brume opaque une opération immobilière douteuse avec la complicité de la majorité au pouvoir à Ecaussinnes ? Ce serait plus grave. Quoi qu'il en soit, un conseiller communal n'a pas à se cacher derrière une société écran.

Et les autres ? Quelle est leur implication dans cette fumisterie? Comment justifier que, dans la délibération proposée, on oublie de mentionner les votes négatifs émis par la CCATM ? Encore un "oubli" ? Toute la majorité était-elle complice ? A cet égard, un vote divergent m'interpelle...

On se souviendra aussi que la Commune, dans le cadre du dossier "Cuvelier", avait effectué des essais de sols sur le terrain de Monsieur Sirault quelques jours avant le lancement de la construction de l’immeuble... Là aussi, ce serait l'entrepreneur qui se serait "trompé"...

Formidable, n'est-il pas ?

Je me demandais pourquoi le MR n’obtenait rien de cette majorité. je commence à comprendre. Toutes les cartouches sont brulées pour servir Monsieur Sirault. Il ne reste dès lors rien pour servir les valeurs libérales et les écaussinnois...

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1 mars 2015

ECAUSSINNES :détournement de pouvoir et conflit d'intérêt ?

Ce 23 février était à l’ordre du jour du Conseil communal le dossier de la rénovation de la rue Cuvelier, dossier que j’avais initié lorsque j’étais Echevine des travaux. Ce dossier me choque sur plusieurs points.

 

Conflit d’intérêt ?

Rappelons que Monsieur Sirault, Conseiller communal de la majorité (RL), président de la Commission Travaux de la Commune, est aussi le promoteur de l’immeuble à appartements en cours de construction dans la rue Cuvelier. Rappelons également que le permis de ce bâtiment est largement contesté auprès du Conseil d’Etat et que le Collège réfléchit à une modification du permis.

Au centre de la discussion se pose la question du trottoir qui est à charge du promoteur, le Conseiller communal Sirault. En ce qui concerne la rue, le permis délivré prévoit des trottoirs en pierres bleues. Le promoteur Sirault devrait se voir  imposer l’obligation  de poser des trottoirs similaires à ceux de la Commune. Que ces trottoirs soient en pierres bleues ou non a évidemment un impact financier direct pour le promoteur conseiller président de la commission travaux Sirault… Pas de souci donc pour la majorité de faire plaisir à son promoteur chéri : ni une ni deux, à la dernière minute, on modifie le cahier des charges relatif à la rénovation de la rue Cuvelier, on change, en laissant des coquilles, pierres bleues par pavés en béton, et le tour est joué. Monsieur Sirault fait là une économie. Tant pis pour les riverains qui verront changer leurs trottoirs en pierres bleues par du béton…

J’ai soulevé le conflit d’intérêt et posé la question de la participation du Monsieur Eric Sirault, Conseiller RL, Président de la Commission Travaux et promoteur immobilier au vote sur cette délibération. Après une suspension de séance demandée par la majorité, il m’a été répondu que l’économie réalisée par Monsieur Sirault n’était que de 2 000 euros et donc qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt et qu’il pouvait donc sans problème participer au vote. Ben voyons…

 

Détournement de pouvoir ?

Mais il y a plus grave , le cahier des charges prévoit que la mise à disposition des tranchées des impétrants (eau, gaz, électricité,…) sera financée par la Commune alors que le bénéfice de raccordements à l’immeuble tombe dans l’escarcelle du promoteur. Je me demandais, alors que le cahier des charges de rénovation de la rue était pratiquement terminé quand j’ai quitté mon poste d’Echevine, pourquoi la majorité prenait tant de temps à le soumettre au Conseil. J’ai aujourd’hui la réponse. De nouveau, les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. Nous sommes, pour moi, face à un détournement de pouvoir.

 

Protection complice de la Commune ?

Le permis de l’immeuble de la Rue Cuvelier est attaqué au Conseil d’Etat. Pour le moment, la Commune n’a aucune responsabilité à cet égard car ce permis a été délivré par le Ministre Ecolo Henry contre l’avis de toutes les instances (CCATM, Collège communal de l’époque, Commission de recours de la Région Wallonne). La sagesse et l’intérêt communal voudraient qu’aucune initiative de la Commune ne soient prise avant d’être fixé sur ces recours.

Je crains que la majorité, pour protéger les intérêts du promoteur, Conseiller communal, Président de la Commission travaux, le sieur Eric Sirault, envisage de prendre un permis modificatif afin de tenter de contourner certains arguments des riverains au Conseil d’Etat. Si c’est le cas, la responsabilité de la Commune, ou certaines responsabilités personnelles, pourraient se voir engagées. La volonté initiale de la Commune, qui ressort des décisions, était de voir à cet endroit des maisons unifamiliales. Il existait aussi un autre projet prévoyant plus de parking. Comment comprendre un tel revirement. L’impartialité du collège et l’existence d’un second projet préférable pourraient dès lors être deux nouveaux moyens pour les riverains pour un recours, cette fois, contre la commune.

Quand je vois comment certains citoyens sont traités en matière d’urbanisme, par rapport à d’autres, cela me met hors de moi.

En ce qui me concerne, contre vents et marées, malgré les pressions et les menaces, je garderai le cap. Ainsi, je vais introduire un recours afin que la tutelle annule la délibération de lundi. On vous dira que je vais ralentir le dossier mais que doit-on penser lorsqu’on sait qu’il pouvait être présenté au Conseil il y a déjà près de deux ans…

 

Quizz

 

J’avais cru déceler chez certains membres de la majorité un esprit empreint d’idéal, de conviction, d’engagement. A vous de trouver les auteurs des phrases suivantes :

« Une fois de plus, hélas, Ecaussinnes est sur le devant de la scène en raison des frasques et de l’irresponsabilité (coupable ?) de certains de ces mandataires ».

« Le nombre d’irrégularités, de non-respect des instances et des procédures, telles qu’elles ont été rappelées récemment et fort justement par Dominique Faignart, laisse aussi interrogateur quant aux réelles motivations de certains membres du Collège… Est-ce l’intérêt général qui est poursuivi ou la défense de certains intérêts particuliers ? »

« Je trouve à tout le moins très discutable que des intérêts privés côtoient de manière aussi étroites des intérêts publics ».

« C’est chaque écaussinnois, et non seulement les riverains, qui devrait être contre des projets qui détruisent l’âme du village et provoquent des dégâts paysagers irrémédiables ! ».

« Il semblerait que le promoteur, si on s’en tient à ses propres déclarations dans le presse, a fait du lobbying intensif auprès de certains membres du Collège ».

« Pour qu’Ecaussinnes convienne à tous, nous devons gérer deux urgences qui ont été négligées par la majorité sortante et ce malgré les nombreuses remarques du groupe PS au CC : l’urbanisme et la consultations des citoyens sur le type de village et de quartiers qu’ils souhaitent. »

« Je vous la redis (ma position)de nouveau, au-delà du respect que j’ai pour vous et vos collègues, politiquement, je ne peux plus vous faire confiance ainsi  qu’à plusieurs des membres de votre Collège »

« Il me semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales. »

« Etes-vous si désintéressés quant au développement urbanistique harmonieux, raisonné et intégré de notre entité que vous laissez aller à volo ce qui assure son cachet, son caractère. »

« Je tiens une dernière fois à vous appeler à la sagesse raisonnable quant au respect de notre lieu de vie qu’est notre entité »

« Ecaussinnes-Lez-Chicago ? Quand la politique se met au service des promoteurs immobiliers ».

Pour vous aider, les mandataires RL (MR) ne sont pas concernés. Ils avaient fait élire un condamné et avaient sur leur liste un promoteur immobilier. Ils tiennent parole et poursuivent sur la voie tracée.

19 mars 2014

Hemberg, fasciste ! Ben voyons...

Lors du dernier Conseil communal, j’ai osé poser la question du traitement inéquitable des dossiers en matière d’infractions urbanistiques. 

 

En effet, que ce soit lors de la délivrance des permis, ou lors du traitement des infractions, le sort réservé aux dossiers relève trop souvent de l’arbitraire. En fonction des personnes, le choix des procédures, ou le traitement aléatoire des infractions restent trop souvent la règle. Dans certains cas, la Commune envoie des personnes à la Police, alors même que c’est son rôle de traiter les demandes et d’agir administrativement en parfaite impartialité dès la prise de connaissance des faits. Dans d’autres, elle agit selon des demandes de citoyens. Parfois, elle agit d’initiative. Dans tous les cas, c’est l’arbitraire qui domine, sans le moindre respect de l’Etat de droit qui voudrait que chaque citoyen et chaque cas soit traité en équité de façon impartiale.

 

En matière de délivrance de permis, la réglementation étant particulièrement touffue, certains se voient imposer des contraintes manifestement non justifiées, ou voient leurs dossiers renvoyer sur des voies administratives sans issue et considérablement longues, alors que d’autres passent ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, dans un parcours administratif simplifié et rapide.

 

Quant aux infractions, certains se voient imposer des amendes mirifiques et des obligations de démonter des ouvrages quand d’autres sont aidés pour la régularisation par des voies réglementaires détournées et gratuites. Certains, en infractions graves et manifestes, ne se voient contraints à rien.

 

Madame l’échevine de l’urbanisme, comme elle l’avait déjà fait il y a quelque temps avec un autre conseiller communal, a estimé que mon intervention, qui demande simplement à faire en sorte que les dossiers soient traités de façon neutre, impartiale et en équité, était une intervention à caractère fasciste.

 

L’Union des Villes et Communes de Wallonie s’est positionnée sur la question du traitement équitable des dossiers en matière d’urbanisme : « Les décisions d’urbanisme souffrent d’une forme de fragilité « structurelle » aux yeux de l’opinion publique ». Si à cette fragilité vient s’ajouter un sentiment d’injustice à cause d’une inégalité de traitement (une infraction sanctionnée, une autre à propos de laquelle les autorités restent muettes), c’est toute la politique d’urbanisme (bon aménagement des lieux,…) et tout le travail de l’administration qui peut être mis à mal, voire décrédibilisé. La conséquence corollaire de ce fait, c’est l’incompréhension chez les citoyens neutres qui restent majoritaires ».

 

Je ne dis finalement rien d’autre. L’Union des Villes et Communes de Wallonie est-elle une organisation fasciste ?

 

A la vérité, les écarts des uns et des autres, entre les promesses électorales, et la réalité d’aujourd’hui, deviennent abyssaux.

 

A l’égard d’un permis annulé par le Conseil d’Etat, permis que le Collège actuel s’apprête à délivrer, Monsieur Faignart, aujourd’hui échevin, disait au Conseil communal du 26 mars 2012 : « Je dénonce l’inégalité entre les citoyens ! Alors, Madame la Bourgmestre, suite à l’annulation prononcée, prenez vos responsabilités en adoptant une attitude assurant l’équité entre tous les citoyens car, manifestement, tous les citoyens ne sont malheureusement pas égaux devant l’infraction urbanistique à Ecaussinnes ». Monsieur Faignard, très en verve sur la question quand il était dans l’opposition, développait-il à l’époque également un discours fasciste ? Aujourd’hui qu’il participe aux décisions, Monsieur Faignart se tait.

 

Quant aux écolos, je ne résiste pas à rappeler leur tract « toutes boîtes » du printemps 2010, tract présenté par Madame Saint Ghislain : «En octobre dernier, une courte majorité au collège a approuvé un nouveau projet de construction d’une quinzaine d’appartements (…).Il semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales (…).Il ne s’agit pas de refuser aux Ecaussinnois de se loger mais de respecter « la règle du jeu » par les décideurs. On ne construit plus n’importe quoi et n’importe où sans tenir compte de l’environnement résidentiel, paysager et urbanistique déjà présent ! ».

 

Entretemps, le Conseil d’Etat a annulé ce permis, et l’énorme infraction urbanistique est actuellement sur la table du Collège. Il est normal dès lors que les Ecaussinnois soient en droit d’attendre que Madame Saint Ghislain, devenue depuis échevine de l’urbanisme, traite ce dossier en équité et en toute impartialité, conformément aux promesses électorales, si non, cela donnerait l’impression que « la politique se met au service des promoteurs immobiliers » et que nous vivrions à « Ecaussinnes-lez-Chicago », ce qui était la crainte de Monsieur Severs, quand il était citoyen, avant de devenir Président du CPAS et membre du Collège qui doit aujourd’hui traiter l’urbanisme… en équité et en toute impartialité.

 

Tiens, … Pour en revenir au fascisme, le terme désigne au sens strict les mouvements politiques qui ne croient pas à l’égalité des êtres humains. Au sens large, le terme s’est répandu à tout mouvement politique s’appuyant sur un pouvoir imposé par la force au service d’une classe humaine dominante. Dans son acceptation la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique. Dans le débat politique contemporain, le terme fasciste continue d’être employé comme une injure.

 

Ainsi, traiter de fasciste un membre du Conseil communal qui demande à ce que tous les Ecaussinnois soient traités sur pied d’égalité en matière d’urbanisme est particulièrement bisquant. C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. Mais j’ai l’habitude. Il fut un temps où j’étais traitée de corrompue par ceux que la justice a depuis condamnés pour prise illégale d’intérêt. Ainsi va la vie politique…

 

10 octobre 2013

26 appartements de la Rue Cuvelier : je demande au Conseil communal d'introduire un recours au Conseil d'Etat...

 

La majorité, au courant que le Ministre Ecolo Henry avait délivré un permis d’urbanisme favorable à la construction de 26 ( !) appartements dans la rue Cuvelier, s’est bien gardé d’en faire état, gardant précieusement cette information. Vu l'importance de ce dossier, il aurait été de bon ton qu'une notification soit faite aux Conseillers et que la question d'un recours au Conseil d'Etat leur soit posée, d'autant que la Commune et la CCATM s'étaient prononcées contre le projet. Il est vrai qu’intérêts particuliers et intérêt général sont particulièrement mêlés et qu’il est difficile, on l'imagine, dans cette majorité d’aborder le sujet sans fâcher. Il est alors aisé de remettre la responsabilité de la décision sur le dos du Ministre Henry dans le genre « désolé, on n’a rien pu faire !». Le citoyen n'est évidemment pas dupe.

Pourtant, dans ce projet comme dans d’autres, il ne faut pas être un grand urbaniste pour se rendre compte que là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Ce projet, comme dans d’autres, consiste à savoir s'il convient de dire « amen » à chaque desiderata de certains, alors que d’autres bâtisseurs se voient contraints d’adapter leurs plans pour respecter le contexte bâti, l’intérêt général ou le bien-être d’un quartier.

Je remarque qu’à La Louvière, en ce qui concerne le projet du centre commercial sur les terrains « Royal-Boch », le Collège communal a eu le courage de renvoyer le promoteur à ses études pour qu’il adapte ses plans au projet de Ville de La Louvière. C’est évidemment de la sorte que les choses doivent aller : les promoteurs doivent se soumettre au projet de développement de la Commune et non l’inverse. Sans cela, le bien être des citoyens est en péril !

Il ne faut pas, non plus, être juriste de renommée mondiale pour constater les errements du permis délivré. Personne ne sera dupe de l'argumentation se basant sur l'économie des deniers publics à investir dans un procès perdu d'avance. On est ici face à la troisième décision du Ministre Ecolo qui contredit les décisions communales. On peut légitimement se demander si finalement ce n'est pas lui qui traitent les dossiers sur Ecaussinnes en lieu et place du Collège. Il est peut-être même en service commandé car pour le dossier du lotissement situé prés de la piscine quelques adaptations bien opportunes sont apparues dans la décision finale, comme notamment le parking à prévoir près de la rue Mayeurmont, là où habite l'Echevine de l'Urbanisme.

Il reste au Conseil de décider d’introduire un recours au Conseil d’Etat contre la décision du Ministre, et d’entamer, au plus vite, de nouvelles négociations avec le promoteur pour rendre son projet viable pour le quartier, avec des charges d’urbanisme dignes de ce nom, en matière de parcage et de volumétrie. Chaque conseiller devra prendre officiellement position. La démocratie doit jouer et c'est légitime, à moins que la particratie n'ait déjà fait son œuvre. Si tel devait être le cas les citoyens en seraient les témoins.

C’est pour cette raison que j’ai mis un point sur le sujet à l’ordre du jour du prochain conseil communal lundi 14 octobre à 19h00.

Je reste à votre disposition,

 

Christine HEMBERG

0477 69 09 65

6 juin 2012

C'est reparti ! L'Action Citoyenne Ecaussinnoise, plus que jamais nécessaire !

Chers Ecaussinnois,

Chères Ecaussinnoises,

 

Cette fois, la décision est prise : nous relancerons l’Action Citoyenne Ecaussinnoise pour les communales prochaines !


La Wallonie a reçu un sursis de 10 ans pour relever la tête. Ce Renouveau wallon passera d’abord par la gouvernance communale. Le Redressement de la Wallonie appartient aux wallons et wallonnes, aux citoyens de Wallonie, investis dans leur commune. Trop souvent, le clientélisme, parfois la corruption, les intérêts partisans ou la particratie ont ruiné les aspirations des wallons et des wallonnes, des Ecaussinnois et des Ecaussinnoises, à retrouver les chemins de la réussite collective, la fierté d'appartenir à une société moderne, définitivement tournée vers l'avenir et le progrès.

L’Action Citoyenne a pu peser pour une meilleure gouvernance aux Ecaussinnes, mais des choses restent à faire. Nous avons redonné à la politique ses lettres de noblesse en exigeant que les institutions écaussinnoises fonctionnent à nouveau. Nous avons rendu à la classe politique le soin de réellement décider de l’avenir de notre village. Malheureusement, certains n’ont su que faire de cette responsabilité nouvelle et ont montré l’étendue de leur manque de maturité. J’ai été ainsi la cible, malgré moi, de ceux qui voulaient ma mort politique à tout prix. Loin d’être abattue, cela me renforce dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie. La politique est un art majeur. Il convient donc d’appréhender les responsabilités qui sont confiées avec humilité, et surtout en gardant à l’esprit que celles-ci ne le sont pas uniquement pour favoriser des groupes particuliers ou des « clients » prédéfinis, et rendre la vie difficile à ceux qui s’opposent à vous pour des raisons idéologiques. La chance de pouvoir servir son village, c’est l’occasion d’œuvrer pour tous ses habitants, ceux d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain, car les décisions importantes auront un impact pendant de nombreuses années. Si pour de minables profits immédiats, ces décisions sont mauvaises, elles ruineront le bien-être des gens pendant longtemps et éroderont un peu plus encore la confiance que les gens doivent avoir en leurs élus et dans les institutions politiques et administratives. L'abstentionnisme aujourd'hui est un signe inquiétant de la crise de confiance des citoyens en leurs institutions. ACE lutte déjà depuis 6 ans pour restaurer la démocratie. C'est ce qui explique parfois les démarches politiciennes entreprises pour tenter de noircir notre travail. La démocratie implique des élus qu'ils fassent ce qu'ils disent et disent ce qu'ils font. J'ai pu remarquer que parfois, certains font le contraire de ce qu'ils disent ou disent le contraire de ce qu'ils font. Il est temps de sortir le discours politique de la simple « com » destinée à manipuler l'opinion.

Ainsi, dans ce que j’ai pu réaliser au niveau de l’échevinat des travaux, j’ai toujours travaillé dans une perspective d’un mieux vivre pour tous, même si parfois les pressions sont fortes pour favoriser les demandes de groupes particuliers. J’estime que la réflexion politique doit être générale, pour tous, et pas uniquement dirigée pour favoriser les intérêts de certains, même si le point de vue de ceux-ci doit également être pris en compte. Cette façon de voir les choses permet de concevoir des projets qui, une fois réalisés, rencontreront au mieux les aspirations de chacun. Des projets concertés donnent la garantie qu’ils seront acceptés. J'ai eu beaucoup de mal à lancer les travaux. J'ai eu autant de mal à les réaliser. Sans cesse, j'ai été contrariée par ceux et celles avec qui ACE avait signé un pacte de majorité. Ceux-là qui demain tenteront sans doute de vous faire croire que la réalisation des tous les travaux a été possible grâce à eux…Je ne remercierai jamais assez les membres du Conseil communal, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, qui ont choisi d'œuvrer dans l'intérêt d'Ecaussinnes et des Ecaussinnois plutôt que de mettre en place des stratégies machiavéliques en vue de détruire mon travail. 

En matière d’urbanisme, c’est la même chose. Les intérêts des demandeurs ne sont pas les mêmes que les intérêts des riverains ou de tous. S’il faut intensifier l’urbanisation pour faire face à la demande de logements, la Commune doit jouer, non seulement le rôle d’arbitre entre ces différents intérêts, mais aussi, de façon globale, réfléchir à ce que sera Ecaussinnes dans 20 ou 30 ans. Que va-t-on permettre de bâtir ? Où ? Comment concilier la vie de quartier avec les aspirations parfois démesurées des promoteurs ? Quels sont les quartiers qui permettent une densification ? Ceux qui ne le permettent pas ? Une foule de questions doit pouvoir être posée. En fonction de ce qui sera décidé, il conviendra ensuite de résister aux nombreuses pressions et intimidations pour construire harmonieusement l’Ecaussinnes de demain. Bien entendu, beaucoup d’argent est en jeux. Et alors ? Celui-ci doit-il être le seul argument ? Arbitrer n’est point chose aisée. Il faudra pourtant le faire. Les projets immobiliers devront assurer une rentabilité appréciable à leurs promoteurs, c’est indéniable. Mais ils devront également s’inscrire dans des objectifs de développement soutenable, durable, notamment en termes de mobilité, de sécurité, ou d'égouttage. En matière de politique urbanistique, la majorité sortante s’est parfois fourvoyée. Le groupe EC+, à l’exception de Monsieur Domange, n’a en rien respecté ses engagements électoraux, et c’est regrettable. Sur ce point, ACE, n’a pas toujours eu la possibilité d’éviter le pire.

Chers Ecaussinnois, Chères Ecaussinnoises, C’est certain : le monde ne changera pas immédiatement par un coup de baguette magique. Mais changer notre Village et certaines pratiques est à notre portée. Je vous invite donc à commencer par là !

Si vous êtes intéressé(e), je reste à votre entière disposition au 0477/69.09.65

Christine Hemberg

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