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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
ecolo
5 décembre 2015

Enfouissement des déchets, circuit court et Mika Shoe, circuit long...

Vive le circuit court ! Le circuit court est cette riche idée écologique qui consiste à consommer localement. En mangeant des pommes produites à Ecaussinnes, l’écaussinnois protège l’environnement en limitant les transports particulièrement polluants.

Ce principe est appliqué par la Commune mais sous un angle plutôt particulier. Je m’explique.

La Commune est propriétaire en zone verte à la rue de la Haie d’un terrain, proche du « trou Zoé ».

A plusieurs reprises, des riverains m’ont interpellée pour me signaler que des travaux et des déversages avaient régulièrement lieu à cet endroit. Renseignements pris, la Commune me fit savoir qu’il en était rien. Dont acte.

Quelques mois plus tard, j’ai pu constater par moi-même que des déchets de voirie étaient effectivement déversés par camions entiers dans cette zone verte. Les riverains ne se trompaient donc pas : des déchets d’asphalte sont bel et bien déversés par la Commune à cet endroit, sans permis et dans la plus parfaite illégalité en matière d’environnement. Ce type de déchets doit être mis en décharge comme le prévoient les cahiers des charges applicables à ce type de travaux. Il ne manquerait plus que la mise en décharge soit facturée à la Commune et ce serait un comble ! Le Bourgmestre nous annonce que ce ne sont pas des déchets et que la Commune va les réutiliser. Au secours, Circuit court d’accord, pour les légumes, pas pour les déchets SVP !

J’ai pu constater également que l’endroit avait bien changé : modification du relief du sol, création d’une route, dépôt en tout genre… Tout cela en parfaite illégalité.

Lors du dernier Conseil communal, j’ai donc voulu poser une question à l’Echevine Ecolo de l’environnement à ce propos mais le bourgmestre a refusé parce que, selon lui, il ne s’agirait pas d’une question d’actualité !  Penserait-il qu’une question d’actualité soit une question relative à un article de presse passé dans la gazette la veille du Conseil ? Tout est possible.

 Quand je pense qu’on chicane pour les citoyens et leurs abris de jardin ou quelques autres peccadilles, mais que la Commune se permet de déverser ses saletés en zone verte sans permis ni droit, cela me met hors de moi !

Enfin, rassurons-nous ! En ce qui concerne les déchets, vous l’aurez compris, la Commune privilégie le circuit court, une idée chère à Ecolo… 

Mika Shoe, circuit long !

C’est non sans un fierté certaine que le Bourgmestre non annonçait il y a peu de temps, à grands coups de tambours et trompettes, qu’il avait enfin trouvé une solution au Mika Shoe, ce chancre du commerce qu’il convient de réhabiliter depuis plus de 20 ans ! Ecaussinnes avait dû attendre Monsieur Dupont pour qu’enfin l’écaussinnois soit débarrassé de ce bâtiment disgracieux. Il n’y avait qu’à exproprier les lieux pour cause d’utilité publique, selon l’adage du PS qui considère la propriété d’autrui comme la sienne, et entamer les travaux de démolition et le tour était joué. D’ailleurs tellement simple qu’on se demande comment on y avait pas pensé avant ! Je m’étais abstenue au Conseil communal et avais mis en garde la commune sur les risques encourus dans la voie que la majorité avait choisie. Je n’avais évidemment pas été suivie puisque tout ce je dis, c’est du brin pour le joueur de trompette.

Aujourd’hui, les travaux de démolition sont à l’arrêt, ce qui coûtera à la Commune. En cause notamment, le propriétaire du parking, à juste de titre, n’accepte pas que les charrois passent sur sa propriété. Direction justice de paix où la Commune devra tenter d’obtenir un droit d’accès pour rejoindre le Mika Shoe. A mon sens, il serait plus facile d’obtenir un accès via la rue de la Haie et le terrain communal, surtout depuis que la Commune y a construit une voirie illégale…

Quoi qu’il en soit, cette problématique d’accès au bâtiment était connue puisque même envisagée  initialement  dans le Plan Communal d’Aménagement. J’avais proposé un solution à ce niveau qui n’a malheureusement pas été retenue.

Toutes ces histoires de décharges illégales, de procédures judiciaires aléatoires, de notifications de marché à la légère,… démontre à souhait à quel point notre Commune est gérée par de parfaits amateurs et des gens qui pensent « qu’il n’y a qu’à ». Si nous avons à faire à de l’incompétence, elle serait pardonnable. Si nous avons à faire à des gens qui pensent que parce qu’ils sont élus, les lois ne s’appliqueraient pas à eux, ce serait plus grave. Je pense qu’à Ecaussinnes, c’est un peu les deux.

C’est le lot de la médiocrité que d’abuser du pouvoir confié. Dans cette perspective, en terme d’actions judiciaires, pour les avocats des parties adverses, la Commune est prenable. C’est la porte ouverte aux Visigoths et aux Huns , dirait Jacquouille !

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1 mars 2015

ECAUSSINNES :détournement de pouvoir et conflit d'intérêt ?

Ce 23 février était à l’ordre du jour du Conseil communal le dossier de la rénovation de la rue Cuvelier, dossier que j’avais initié lorsque j’étais Echevine des travaux. Ce dossier me choque sur plusieurs points.

 

Conflit d’intérêt ?

Rappelons que Monsieur Sirault, Conseiller communal de la majorité (RL), président de la Commission Travaux de la Commune, est aussi le promoteur de l’immeuble à appartements en cours de construction dans la rue Cuvelier. Rappelons également que le permis de ce bâtiment est largement contesté auprès du Conseil d’Etat et que le Collège réfléchit à une modification du permis.

Au centre de la discussion se pose la question du trottoir qui est à charge du promoteur, le Conseiller communal Sirault. En ce qui concerne la rue, le permis délivré prévoit des trottoirs en pierres bleues. Le promoteur Sirault devrait se voir  imposer l’obligation  de poser des trottoirs similaires à ceux de la Commune. Que ces trottoirs soient en pierres bleues ou non a évidemment un impact financier direct pour le promoteur conseiller président de la commission travaux Sirault… Pas de souci donc pour la majorité de faire plaisir à son promoteur chéri : ni une ni deux, à la dernière minute, on modifie le cahier des charges relatif à la rénovation de la rue Cuvelier, on change, en laissant des coquilles, pierres bleues par pavés en béton, et le tour est joué. Monsieur Sirault fait là une économie. Tant pis pour les riverains qui verront changer leurs trottoirs en pierres bleues par du béton…

J’ai soulevé le conflit d’intérêt et posé la question de la participation du Monsieur Eric Sirault, Conseiller RL, Président de la Commission Travaux et promoteur immobilier au vote sur cette délibération. Après une suspension de séance demandée par la majorité, il m’a été répondu que l’économie réalisée par Monsieur Sirault n’était que de 2 000 euros et donc qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt et qu’il pouvait donc sans problème participer au vote. Ben voyons…

 

Détournement de pouvoir ?

Mais il y a plus grave , le cahier des charges prévoit que la mise à disposition des tranchées des impétrants (eau, gaz, électricité,…) sera financée par la Commune alors que le bénéfice de raccordements à l’immeuble tombe dans l’escarcelle du promoteur. Je me demandais, alors que le cahier des charges de rénovation de la rue était pratiquement terminé quand j’ai quitté mon poste d’Echevine, pourquoi la majorité prenait tant de temps à le soumettre au Conseil. J’ai aujourd’hui la réponse. De nouveau, les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. Nous sommes, pour moi, face à un détournement de pouvoir.

 

Protection complice de la Commune ?

Le permis de l’immeuble de la Rue Cuvelier est attaqué au Conseil d’Etat. Pour le moment, la Commune n’a aucune responsabilité à cet égard car ce permis a été délivré par le Ministre Ecolo Henry contre l’avis de toutes les instances (CCATM, Collège communal de l’époque, Commission de recours de la Région Wallonne). La sagesse et l’intérêt communal voudraient qu’aucune initiative de la Commune ne soient prise avant d’être fixé sur ces recours.

Je crains que la majorité, pour protéger les intérêts du promoteur, Conseiller communal, Président de la Commission travaux, le sieur Eric Sirault, envisage de prendre un permis modificatif afin de tenter de contourner certains arguments des riverains au Conseil d’Etat. Si c’est le cas, la responsabilité de la Commune, ou certaines responsabilités personnelles, pourraient se voir engagées. La volonté initiale de la Commune, qui ressort des décisions, était de voir à cet endroit des maisons unifamiliales. Il existait aussi un autre projet prévoyant plus de parking. Comment comprendre un tel revirement. L’impartialité du collège et l’existence d’un second projet préférable pourraient dès lors être deux nouveaux moyens pour les riverains pour un recours, cette fois, contre la commune.

Quand je vois comment certains citoyens sont traités en matière d’urbanisme, par rapport à d’autres, cela me met hors de moi.

En ce qui me concerne, contre vents et marées, malgré les pressions et les menaces, je garderai le cap. Ainsi, je vais introduire un recours afin que la tutelle annule la délibération de lundi. On vous dira que je vais ralentir le dossier mais que doit-on penser lorsqu’on sait qu’il pouvait être présenté au Conseil il y a déjà près de deux ans…

 

Quizz

 

J’avais cru déceler chez certains membres de la majorité un esprit empreint d’idéal, de conviction, d’engagement. A vous de trouver les auteurs des phrases suivantes :

« Une fois de plus, hélas, Ecaussinnes est sur le devant de la scène en raison des frasques et de l’irresponsabilité (coupable ?) de certains de ces mandataires ».

« Le nombre d’irrégularités, de non-respect des instances et des procédures, telles qu’elles ont été rappelées récemment et fort justement par Dominique Faignart, laisse aussi interrogateur quant aux réelles motivations de certains membres du Collège… Est-ce l’intérêt général qui est poursuivi ou la défense de certains intérêts particuliers ? »

« Je trouve à tout le moins très discutable que des intérêts privés côtoient de manière aussi étroites des intérêts publics ».

« C’est chaque écaussinnois, et non seulement les riverains, qui devrait être contre des projets qui détruisent l’âme du village et provoquent des dégâts paysagers irrémédiables ! ».

« Il semblerait que le promoteur, si on s’en tient à ses propres déclarations dans le presse, a fait du lobbying intensif auprès de certains membres du Collège ».

« Pour qu’Ecaussinnes convienne à tous, nous devons gérer deux urgences qui ont été négligées par la majorité sortante et ce malgré les nombreuses remarques du groupe PS au CC : l’urbanisme et la consultations des citoyens sur le type de village et de quartiers qu’ils souhaitent. »

« Je vous la redis (ma position)de nouveau, au-delà du respect que j’ai pour vous et vos collègues, politiquement, je ne peux plus vous faire confiance ainsi  qu’à plusieurs des membres de votre Collège »

« Il me semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales. »

« Etes-vous si désintéressés quant au développement urbanistique harmonieux, raisonné et intégré de notre entité que vous laissez aller à volo ce qui assure son cachet, son caractère. »

« Je tiens une dernière fois à vous appeler à la sagesse raisonnable quant au respect de notre lieu de vie qu’est notre entité »

« Ecaussinnes-Lez-Chicago ? Quand la politique se met au service des promoteurs immobiliers ».

Pour vous aider, les mandataires RL (MR) ne sont pas concernés. Ils avaient fait élire un condamné et avaient sur leur liste un promoteur immobilier. Ils tiennent parole et poursuivent sur la voie tracée.

19 mars 2014

Hemberg, fasciste ! Ben voyons...

Lors du dernier Conseil communal, j’ai osé poser la question du traitement inéquitable des dossiers en matière d’infractions urbanistiques. 

 

En effet, que ce soit lors de la délivrance des permis, ou lors du traitement des infractions, le sort réservé aux dossiers relève trop souvent de l’arbitraire. En fonction des personnes, le choix des procédures, ou le traitement aléatoire des infractions restent trop souvent la règle. Dans certains cas, la Commune envoie des personnes à la Police, alors même que c’est son rôle de traiter les demandes et d’agir administrativement en parfaite impartialité dès la prise de connaissance des faits. Dans d’autres, elle agit selon des demandes de citoyens. Parfois, elle agit d’initiative. Dans tous les cas, c’est l’arbitraire qui domine, sans le moindre respect de l’Etat de droit qui voudrait que chaque citoyen et chaque cas soit traité en équité de façon impartiale.

 

En matière de délivrance de permis, la réglementation étant particulièrement touffue, certains se voient imposer des contraintes manifestement non justifiées, ou voient leurs dossiers renvoyer sur des voies administratives sans issue et considérablement longues, alors que d’autres passent ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, dans un parcours administratif simplifié et rapide.

 

Quant aux infractions, certains se voient imposer des amendes mirifiques et des obligations de démonter des ouvrages quand d’autres sont aidés pour la régularisation par des voies réglementaires détournées et gratuites. Certains, en infractions graves et manifestes, ne se voient contraints à rien.

 

Madame l’échevine de l’urbanisme, comme elle l’avait déjà fait il y a quelque temps avec un autre conseiller communal, a estimé que mon intervention, qui demande simplement à faire en sorte que les dossiers soient traités de façon neutre, impartiale et en équité, était une intervention à caractère fasciste.

 

L’Union des Villes et Communes de Wallonie s’est positionnée sur la question du traitement équitable des dossiers en matière d’urbanisme : « Les décisions d’urbanisme souffrent d’une forme de fragilité « structurelle » aux yeux de l’opinion publique ». Si à cette fragilité vient s’ajouter un sentiment d’injustice à cause d’une inégalité de traitement (une infraction sanctionnée, une autre à propos de laquelle les autorités restent muettes), c’est toute la politique d’urbanisme (bon aménagement des lieux,…) et tout le travail de l’administration qui peut être mis à mal, voire décrédibilisé. La conséquence corollaire de ce fait, c’est l’incompréhension chez les citoyens neutres qui restent majoritaires ».

 

Je ne dis finalement rien d’autre. L’Union des Villes et Communes de Wallonie est-elle une organisation fasciste ?

 

A la vérité, les écarts des uns et des autres, entre les promesses électorales, et la réalité d’aujourd’hui, deviennent abyssaux.

 

A l’égard d’un permis annulé par le Conseil d’Etat, permis que le Collège actuel s’apprête à délivrer, Monsieur Faignart, aujourd’hui échevin, disait au Conseil communal du 26 mars 2012 : « Je dénonce l’inégalité entre les citoyens ! Alors, Madame la Bourgmestre, suite à l’annulation prononcée, prenez vos responsabilités en adoptant une attitude assurant l’équité entre tous les citoyens car, manifestement, tous les citoyens ne sont malheureusement pas égaux devant l’infraction urbanistique à Ecaussinnes ». Monsieur Faignard, très en verve sur la question quand il était dans l’opposition, développait-il à l’époque également un discours fasciste ? Aujourd’hui qu’il participe aux décisions, Monsieur Faignart se tait.

 

Quant aux écolos, je ne résiste pas à rappeler leur tract « toutes boîtes » du printemps 2010, tract présenté par Madame Saint Ghislain : «En octobre dernier, une courte majorité au collège a approuvé un nouveau projet de construction d’une quinzaine d’appartements (…).Il semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales (…).Il ne s’agit pas de refuser aux Ecaussinnois de se loger mais de respecter « la règle du jeu » par les décideurs. On ne construit plus n’importe quoi et n’importe où sans tenir compte de l’environnement résidentiel, paysager et urbanistique déjà présent ! ».

 

Entretemps, le Conseil d’Etat a annulé ce permis, et l’énorme infraction urbanistique est actuellement sur la table du Collège. Il est normal dès lors que les Ecaussinnois soient en droit d’attendre que Madame Saint Ghislain, devenue depuis échevine de l’urbanisme, traite ce dossier en équité et en toute impartialité, conformément aux promesses électorales, si non, cela donnerait l’impression que « la politique se met au service des promoteurs immobiliers » et que nous vivrions à « Ecaussinnes-lez-Chicago », ce qui était la crainte de Monsieur Severs, quand il était citoyen, avant de devenir Président du CPAS et membre du Collège qui doit aujourd’hui traiter l’urbanisme… en équité et en toute impartialité.

 

Tiens, … Pour en revenir au fascisme, le terme désigne au sens strict les mouvements politiques qui ne croient pas à l’égalité des êtres humains. Au sens large, le terme s’est répandu à tout mouvement politique s’appuyant sur un pouvoir imposé par la force au service d’une classe humaine dominante. Dans son acceptation la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique. Dans le débat politique contemporain, le terme fasciste continue d’être employé comme une injure.

 

Ainsi, traiter de fasciste un membre du Conseil communal qui demande à ce que tous les Ecaussinnois soient traités sur pied d’égalité en matière d’urbanisme est particulièrement bisquant. C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. Mais j’ai l’habitude. Il fut un temps où j’étais traitée de corrompue par ceux que la justice a depuis condamnés pour prise illégale d’intérêt. Ainsi va la vie politique…

 

2 février 2014

Le bateau coule !

La cour d’appel de Mons a confirmé la condamnation de Jean Dutrieux. Celui qui avait été notre Bourgmestre entre 1994 et 2006, et qui occupait encore, juste avant la confirmation de sa condamnation, le poste de 1er échevin et d’échevin de l’enseignement de notre cité divine, termine donc bien mal sa carrière politique. Il restera dans l’Histoire de notre village comme le libéral étant parvenu à écarter les socialistes du pouvoir, mais aussi comme celui qui les a ramenés…

 

Condamné déjà en première instance, Jean Dutrieux avait malgré tout pu se présenter lors des dernières élections communales car il avait interjeté appel du jugement, le recours étant suspensif.

 

Lors de la confection des listes en 2012, il avait accepté de se présenter sur la liste du Rassemblement libéral, à condition que je n’y sois pas. Cela m’arrangeait car il était impossible pour moi de me présenter sur la même liste qu’une personne condamnée pour divers faits de détournements au détriment des contribuables écaussinnois.

 

Nous avons désormais la confirmation que les électeurs écaussinnois ont été trompés lors des dernières élections communales. En octroyant 615 voix à Jean Dutrieux, ils ont permis au Rassemblement libéral d’obtenir 3 élus au Conseil communal. Sans la présence de Jean Dutrieux, et malgré une gabegie dans les dépenses électorales constatée par tous, le RL n’aurait sans doute eu aucun élu.

 

Fort de ce score, dont on sait aujourd’hui qu’il fut usurpé, le RL a permis le retour au pouvoir des socialistes, et a fait d’un abuseur le premier échevin de notre commune.

 

Que dire également du groupe ECOLO, tellement soucieux dans les discours de ce que doit être la déontologie politique et la bonne gouvernance ! Les Ecolos, contre deux postes exécutifs, n’avaient pas hésité à ravaler dare-dare leur cravate pour participer à un attelage construit sur du vent. En 2006, les membres d'ACE ayant rejoint ECOLO aujourd'hui, avaient fortement plaidé pour éviter un accord avec Jean Dutrieux car des enquêtes judiciaires étaient en cours. Rejoindre ECOLO semble donc directement jouer sur la tolérance : du "niet" parce que des enquêtes sont en cours, à faire un accord de majorité avec un condamné pour divers détournements, il faut avouer qu'un pas a été franchi. Au fond d'eux, je sais que mes ex-compagnons de route sont torturés. 

 

Aujourd’hui, c’est avec tristesse que je contemple les dégâts. Le MR se présente souvent comme le parti capable de redresser la Wallonie et d’offrir une alternative féconde aux dérives de la gouvernance. On se souvient du score marquant du MR, notamment à Charleroi, lorsque furent découvertes les extravagances d’un pouvoir politique devenu omnipotent, tourné sur lui-même et ses privilèges. Assurément qu’aujourd’hui, le libéralisme à la sauce écaussinnoise ne fait pas publicité pour un mouvement qui ne se cache pas de vouloir changer les choses.

 

Les citoyens méritent mieux, et les réformateurs aussi.

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