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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
action citoyenne ecaussinnoise
28 novembre 2015

JAWAD fait des émules...

La loi prévoit que certains points soient débattus à huis-clos au Conseil communal afin de préserver l’anonymat des personnes dans certains cas. C’est notamment les points relatifs aux membres du personnel de l’administration. On comprend aisément que ces derniers puissent bénéficier de l’anonymat. Le grand public n’a pas à connaître les éléments qui composent la carrière d’un agent communal. Mais la possibilité de recourir au huis-clos ne peut se comprendre que de façon très limitative. La démocratie requiert des débats publics.

Cependant, la majorité actuelle recourt au huis clos dans des cas où celui-ci n’est pas de mise, comme si elle voulait cacher au plus grand nombre des actes dérangeants pour elle. J’en veux pour preuve deux points mis à l’ordre du jour du Conseil communal de lundi dernier.

1. Contrôle des subsides à l’Ecole industrielle d’Ecaussinnes !

La Fédération Wallonie-Bruxelles aurait débusqué de fausses inscriptions aux cours de l’Ecole industrielle. La Ministre en charge à la Fédération a déposé plainte au pénal et l’Administration de la Communauté française entend récupérer les subsides perçus de façon indue. Des perquisitions auraient été menées. Aujourd’hui, certaines langues se délient.

Un point à ce sujet est inscrit à huis-clos pour ester en justice et désigner l’avocat qui aura pour mission de défendre les intérêts de la Commune qui pourrait subir un préjudice si des subsides devaient être récupérés. Les conditions du huis clos ne sont pas réunies. S’il revient, en séance publique, au Conseil, de débattre sur l’opportunité d’un recours, il revient  au Collège le soin de désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme.

La question est bien entendu de savoir pourquoi la majorité veut absolument prononcer le huis-clos sur ce point. C’est en tout cas malsain et néfaste pour la démocratie car cela suscite trop d’interrogations et les esprits pourraient alors vagabonder. Si tant d’inscriptions d’élèves étaient fictives, certaines classes l’étaient peut-être aussi ? Certains profs percevaient-ils des salaires pour prester des cours devant des classes réduites, voire vides ? Compte-tenu de la manière dont les désignations se font parfois, la question mérite d’être posée. Trop de gens m’en parlent et ne semblent pas surpris, le huis clos ne fait ici finalement qu’attiser le feu.

2. Recours de la Commune contre un permis délivré par le Ministre pour l’extension de la Maison de repos du « comme chez soi ».

Ici encore, le huis clos ne doit pas s’appliquer. Sans vouloir m’attarder sur l’opportunité ou non de l’octroi de ce permis ou du recours, il se trouve que le débat doit avoir lieu en séance publique.

 Les moyens de la Commune pour introduire un recours semblent bien minces et les chances d’aboutir tout autant. On se souvient d’ailleurs que la Commune n’avait pas voulu introduire de recours contre le permis attribué par le Ministre relatif au building de la rue Cuvelier alors même que le projet avait fait l’objet de 75 réclamations de riverains et que le Ministre Ecolo avait délivré ce permis contre l’avis de tous. Dans le cas de la rue Cuvelier, les failles juridiques étaient présentes.

Ici, elles ne semblent pas l’être. Je dis « semblent » car je m’attendais à pouvoir consulter les moyens développés par l’avocat de la commune mais le dossier soumis au Conseil ne contenait pas ces éléments ! Difficile de se prononcer sur l’opportunité d’un recours sur base d’un dossier quasiment vide ! Les quelques éléments repris dans la presse sont bien minces et mensongers : la commission de recours critique l’avis du fonctionnaire délégué, alors que notre bourgmestre nous désinforme de l’inverse ; Il y aurait un problème de parking mais le dossier semble avoir été complété sur ce point,… Bref, du mensonge, du mensonge et encore du mensonge. Notre Bourgmestre ment presque aussi mal que notre ami Jawad.

Pourquoi la majorité veut-elle débattre de ce point à huis clos ? justement en matière d’urbanisme, une matière qui requiert le plus de publicité et de transparence puisque touchant directement les concitoyens ? Pourquoi les conseillers ne peuvent-ils connaître les moyens avancés ?

Voilà en tout cas un dossier bien maigre surtout par rapport à celui de la rue Victor Cuvelier, ce fameux dossier où le Bourgmestre nous disait que le recours n’était pas possible.

Il appartient aux Conseillers de décider d’un recours. Suite à cette décision, c’est au Collège à désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme… C’est peut-être là alors que le bât blesse..

Sur les raisons du huis clos, il paraît que c’est parce que la commune doit désigner son avocat et qu’il s’agit d’une personne. A mourir de rire ! Ce n’est pas au Conseil de désigner l’avocat mais au Collège qui lui se tient bien à huis clos. En outre, le nom d’un avocat n’a pas à être tenu secret puisque son rôle est justement de représenter la commune !

Ensuite, on semble dire qu’il ne faudrait pas, pour le recours contre le permis, que la partie adverse entende nos arguments. Là, je suis effondrée…  La requête a dû être déposée au Conseil d’Etat, puisque nous sommes dans le cadre d’une ratification d’une décision du Collège prise en urgence et la requête, dès qu’elle est déposée, est transmise dans les meilleurs délais à la partie adverse. Concrètement, il n’est pas impossible que la partie adverse ait déjà ladite requête et en sache donc plus que les Conseillers eux-mêmes…

Monsieur le Bourgmestre, vous allez bientôt pouvoir tenir la main à JAWAD J

Ne cautionnant pas ces mises à huis clos et cette volonté de cacher des choses aux citoyens, j’ai décidé de ne pas participer aux huis clos du Conseil de ce lundi.

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3 octobre 2015

URBANISME : Rue Perniaux, permis octroyé pour la construction d'un building dans la réserve naturelle de Restaumont ? Magie !

En avril 2014 était publié au Moniteur le périmètre de la réserve domaniale dite de la carrière de Restaumont après enquête publique réalisée par la Commune. La carte reprenant le périmètre de la réserve est très claire : le terrain sur lequel devrait s'implanter l'immeuble à appartements rue Perniaux est repris dans la réserve, rendant du même coup le terrain non-constructible.

Ma question au dernier Conseil communal qui traitait du volet "aménagement public" relatif à ce projet était donc légitime : pourquoi discutons-nous de l'octroi d'un permis pour la construction d'un immeuble dans une réserve naturelle ?

La seule réponse verbale obtenue jusqu’alors était qu’on aurait "oublié" de reprendre la parcelle en question dans la liste rébarbative des parcelles reprises dans l'arrêté de classement !! A la bonne heure... Sachant que l'Urbanisme est aux mains des écolos à Ecaussinnes, c'est un comble ! Quoi qu'il en soit, c'est bien dans le périmètre de la réserve naturelle des carrières de Restaumont, tel que repris sur la carte, qu'une procédure de délivrance de permis est effectivement entamée.

Mais qui obtiendra ce permis ? L'affaire était brumeuse.

Le terrain semble appartenir à la société Prinvest B ayant comme objet social l'acquisition de biens pour compte de tiers. Le demandeur du permis, quant à lui, est un citoyen de Soignies n'ayant pas du tout le profil d'un promoteur immobilier et n’ayant rien à voir a priori avec le propriétaire. Quel mic mac ! On pouvait seulement remarquer sur le site internet du demandeur qu’il avait un partenaire privilégié, bien connu chez nous, à savoir la société IMOGES de notre ami conseiller communal Sirault. L’architecte est également bien connu comme étant celui du sieur Sirault… Mais, affirmation à l’appui, ce dernier niait toute implication dans ce dossier. Dont acte. Si Monsieur Sirault nous dit qu'il n'a rien à voir avec ce dossier, c'est qu'il n'a rien à voir avec ce dossier. On sait qu'il n'a pas pour habitude de mentir, ni d'utiliser son mandat à des fins personnelles...

Ce lundi 28 septembre 2015, le Conseil communal avait à traiter des aspects touchant le domaine public de ce fameux permis. Coup de théâtre : le promoteur conseiller communal Eric Sirault a déclaré qu'il ne participerait pas aux débats. La raison ? Malgré toute l'énergie mise, trop de gens avaient de lourds soupçons sur la réelle identité de ce fameux propriétaire masqué qui s'est, in fine, avéré bel et bien être Monsieur Sirault ! Cela ne l'a pas empêché de rester, après une très brève sortie, dans la salle du Conseil pour vérifier que tout se passait selon ses plans...

C'est donc par divers tours de passe passe que Monsieur Sirault semble parvenu à franchir une première étape devant aboutir à l’obtention d’un permis dans une réserve naturelle. D'abord, on aurait "oublié" dans l'arrêté de classement en réserve la parcelle en question, et ensuite le permis devait être octroyé sans que le nom de Monsieur Sirault n'apparaisse, avant même qu'il se déclare, acculé par l'évidence, comme étant le réel propriétaire du terrain.  Il nous aurait donc menti ! J'en suis encore toute retournée... Je n'osais y croire. Ce garçon semblait si honnête et voulant s'investir en politique pour le bien de tous, dans un désintéressement total. 

Beaucoup de questions demeurent. Pourquoi la Commune compte-t-elle traiter une demande de permis sans se poser la question de savoir si ce terrain est, oui ou non, constructible ? "On a "oublié" de reprendre la parcelle en question dans l'arrêté. Est-ce une réponse satisfaisante sachant que c’est cette majorité qui a participé au classement de la zone ? Qui et pourquoi a-t-on oublié ? Ce serait donc une erreur matérielle ? Est-elle réellement créatrice de droits pour le propriétaire du terrain, qu'il soit masqué ou non ? A quel moment la mutation immobilière a-t-elle eu lieu ? In tempore non suspecto ?

Pourquoi le Conseiller communal Sirault a-t-il voulu se cacher derrière un tel écran de fumée ? A-t-il voulu se cacher de sa propre majorité ? Ce serait un moindre mal. Ou, plutôt, a-t-il voulu cacher derrière une brume opaque une opération immobilière douteuse avec la complicité de la majorité au pouvoir à Ecaussinnes ? Ce serait plus grave. Quoi qu'il en soit, un conseiller communal n'a pas à se cacher derrière une société écran.

Et les autres ? Quelle est leur implication dans cette fumisterie? Comment justifier que, dans la délibération proposée, on oublie de mentionner les votes négatifs émis par la CCATM ? Encore un "oubli" ? Toute la majorité était-elle complice ? A cet égard, un vote divergent m'interpelle...

On se souviendra aussi que la Commune, dans le cadre du dossier "Cuvelier", avait effectué des essais de sols sur le terrain de Monsieur Sirault quelques jours avant le lancement de la construction de l’immeuble... Là aussi, ce serait l'entrepreneur qui se serait "trompé"...

Formidable, n'est-il pas ?

Je me demandais pourquoi le MR n’obtenait rien de cette majorité. je commence à comprendre. Toutes les cartouches sont brulées pour servir Monsieur Sirault. Il ne reste dès lors rien pour servir les valeurs libérales et les écaussinnois...

1 mars 2015

ECAUSSINNES :détournement de pouvoir et conflit d'intérêt ?

Ce 23 février était à l’ordre du jour du Conseil communal le dossier de la rénovation de la rue Cuvelier, dossier que j’avais initié lorsque j’étais Echevine des travaux. Ce dossier me choque sur plusieurs points.

 

Conflit d’intérêt ?

Rappelons que Monsieur Sirault, Conseiller communal de la majorité (RL), président de la Commission Travaux de la Commune, est aussi le promoteur de l’immeuble à appartements en cours de construction dans la rue Cuvelier. Rappelons également que le permis de ce bâtiment est largement contesté auprès du Conseil d’Etat et que le Collège réfléchit à une modification du permis.

Au centre de la discussion se pose la question du trottoir qui est à charge du promoteur, le Conseiller communal Sirault. En ce qui concerne la rue, le permis délivré prévoit des trottoirs en pierres bleues. Le promoteur Sirault devrait se voir  imposer l’obligation  de poser des trottoirs similaires à ceux de la Commune. Que ces trottoirs soient en pierres bleues ou non a évidemment un impact financier direct pour le promoteur conseiller président de la commission travaux Sirault… Pas de souci donc pour la majorité de faire plaisir à son promoteur chéri : ni une ni deux, à la dernière minute, on modifie le cahier des charges relatif à la rénovation de la rue Cuvelier, on change, en laissant des coquilles, pierres bleues par pavés en béton, et le tour est joué. Monsieur Sirault fait là une économie. Tant pis pour les riverains qui verront changer leurs trottoirs en pierres bleues par du béton…

J’ai soulevé le conflit d’intérêt et posé la question de la participation du Monsieur Eric Sirault, Conseiller RL, Président de la Commission Travaux et promoteur immobilier au vote sur cette délibération. Après une suspension de séance demandée par la majorité, il m’a été répondu que l’économie réalisée par Monsieur Sirault n’était que de 2 000 euros et donc qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt et qu’il pouvait donc sans problème participer au vote. Ben voyons…

 

Détournement de pouvoir ?

Mais il y a plus grave , le cahier des charges prévoit que la mise à disposition des tranchées des impétrants (eau, gaz, électricité,…) sera financée par la Commune alors que le bénéfice de raccordements à l’immeuble tombe dans l’escarcelle du promoteur. Je me demandais, alors que le cahier des charges de rénovation de la rue était pratiquement terminé quand j’ai quitté mon poste d’Echevine, pourquoi la majorité prenait tant de temps à le soumettre au Conseil. J’ai aujourd’hui la réponse. De nouveau, les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. Nous sommes, pour moi, face à un détournement de pouvoir.

 

Protection complice de la Commune ?

Le permis de l’immeuble de la Rue Cuvelier est attaqué au Conseil d’Etat. Pour le moment, la Commune n’a aucune responsabilité à cet égard car ce permis a été délivré par le Ministre Ecolo Henry contre l’avis de toutes les instances (CCATM, Collège communal de l’époque, Commission de recours de la Région Wallonne). La sagesse et l’intérêt communal voudraient qu’aucune initiative de la Commune ne soient prise avant d’être fixé sur ces recours.

Je crains que la majorité, pour protéger les intérêts du promoteur, Conseiller communal, Président de la Commission travaux, le sieur Eric Sirault, envisage de prendre un permis modificatif afin de tenter de contourner certains arguments des riverains au Conseil d’Etat. Si c’est le cas, la responsabilité de la Commune, ou certaines responsabilités personnelles, pourraient se voir engagées. La volonté initiale de la Commune, qui ressort des décisions, était de voir à cet endroit des maisons unifamiliales. Il existait aussi un autre projet prévoyant plus de parking. Comment comprendre un tel revirement. L’impartialité du collège et l’existence d’un second projet préférable pourraient dès lors être deux nouveaux moyens pour les riverains pour un recours, cette fois, contre la commune.

Quand je vois comment certains citoyens sont traités en matière d’urbanisme, par rapport à d’autres, cela me met hors de moi.

En ce qui me concerne, contre vents et marées, malgré les pressions et les menaces, je garderai le cap. Ainsi, je vais introduire un recours afin que la tutelle annule la délibération de lundi. On vous dira que je vais ralentir le dossier mais que doit-on penser lorsqu’on sait qu’il pouvait être présenté au Conseil il y a déjà près de deux ans…

 

Quizz

 

J’avais cru déceler chez certains membres de la majorité un esprit empreint d’idéal, de conviction, d’engagement. A vous de trouver les auteurs des phrases suivantes :

« Une fois de plus, hélas, Ecaussinnes est sur le devant de la scène en raison des frasques et de l’irresponsabilité (coupable ?) de certains de ces mandataires ».

« Le nombre d’irrégularités, de non-respect des instances et des procédures, telles qu’elles ont été rappelées récemment et fort justement par Dominique Faignart, laisse aussi interrogateur quant aux réelles motivations de certains membres du Collège… Est-ce l’intérêt général qui est poursuivi ou la défense de certains intérêts particuliers ? »

« Je trouve à tout le moins très discutable que des intérêts privés côtoient de manière aussi étroites des intérêts publics ».

« C’est chaque écaussinnois, et non seulement les riverains, qui devrait être contre des projets qui détruisent l’âme du village et provoquent des dégâts paysagers irrémédiables ! ».

« Il semblerait que le promoteur, si on s’en tient à ses propres déclarations dans le presse, a fait du lobbying intensif auprès de certains membres du Collège ».

« Pour qu’Ecaussinnes convienne à tous, nous devons gérer deux urgences qui ont été négligées par la majorité sortante et ce malgré les nombreuses remarques du groupe PS au CC : l’urbanisme et la consultations des citoyens sur le type de village et de quartiers qu’ils souhaitent. »

« Je vous la redis (ma position)de nouveau, au-delà du respect que j’ai pour vous et vos collègues, politiquement, je ne peux plus vous faire confiance ainsi  qu’à plusieurs des membres de votre Collège »

« Il me semble que certains membres du Collège ont été plus sensibles au lobbying du promoteur qu’au respect des prescriptions légales. »

« Etes-vous si désintéressés quant au développement urbanistique harmonieux, raisonné et intégré de notre entité que vous laissez aller à volo ce qui assure son cachet, son caractère. »

« Je tiens une dernière fois à vous appeler à la sagesse raisonnable quant au respect de notre lieu de vie qu’est notre entité »

« Ecaussinnes-Lez-Chicago ? Quand la politique se met au service des promoteurs immobiliers ».

Pour vous aider, les mandataires RL (MR) ne sont pas concernés. Ils avaient fait élire un condamné et avaient sur leur liste un promoteur immobilier. Ils tiennent parole et poursuivent sur la voie tracée.

7 février 2015

Après "fasciste", me voici désormais "poujadiste" ! Ben voyons...

Le Conseil communal de ce 19 janvier avait pourtant bien commencé. Après les attentats de Paris, nous avons eu droit au traditionnel discours, tremolos compris, sur la liberté d’expression, la tolérance, le respect et tutti quanti, rôle dans lequel tout politicien se doit d’exceller, Monsieur Dupont compris.

Très vite, les choses ont dégénéré.

J’ai voulu expliquer pourquoi je votais contre l’octroi d’un subside communal à la toute nouvelle ASBL « Agence de développement local ». A l’heure des rationalisations,  ACE s’était opposé à la création de nouvelles institutions à l’efficacité douteuse dont raffole malheureusement la Wallonie exsangue.  D’autant qu’à Ecaussinnes, cette ASBL a été créée, et son directeur engagé sur des bases parfaitement clientélistes, voire népotistes, en bon camarade désœuvré bien étiqueté, alors même que la Commune n’a aucune certitude d’obtenir le subside régional destiné à financer la nouvelle structure.

J’ai eu droit, de la part du Bourgmestre, a une réponse de très haut vol et d’une honnêteté intellectuelle indiscutable : « Nous notons que Madame Hemberg est opposée au développement économique d’Ecaussinnes ! ».  Que les choses soient claires. Je suis évidemment favorable au développement économique d’Ecaussinnes, mais si une quelconque Agence de développement local avait un jour favorisé un autre développement économique que celui des gens qu’elle rémunère, cela se saurait et la Wallonie friande des machins serait depuis longtemps l’une des régions les plus riches du monde.

Le Bourgmestre  nous a d’ailleurs fait part de sa crainte de voir le dossier de subside du nouveau brol bloqué par le Cdh de Monsieur Deschamps. On crée donc un brol pour offrir un emploi à un camarade très proche, on le fait sans attendre la promesse de subside, et on prétend que si on n’a pas le subside, c’est à cause d’un adversaire politique. C’est certain, on est en Wallonie : la pistonnerie politique à tous les niveaux, peu importe le consistance d’un dossier ou l’opportunité d’une dépense.

Je comprends de mieux en mieux les difficultés que j’ai pu avoir comme échevin sans relais : bâtons dans les roues, tutelles particulièrement pointilleuses, le tout piloté depuis Ecaussinnes.  Je me souviens aussi de cet ouvrier communal qui m’informa qu’après la manifestation organisée contre moi en 2010, les manifestants s’étaient vus offrir un verre à la maison du peuple. Il suffit de voir les mouvements contre le gouvernement fédéral pour comprendre notre « démocratie ». Un démocratie sans le PS est inacceptable pour le PS et tous les moyens sont bons pour le faire comprendre.

Ainsi donc, Ecaussinnes se voit dotée d’une nouvelle structure inutile, dirigée par un camarade assez beau et presque frère sans qu’ on ne sache vraiment à quoi le bidule va servir si ce n’est au développement économique de son directeur, et au développement électoral du PS.

J’ai osé également poser une question technique sur un convention relative à l’accueil des animaux errants.  Rien de transcendant si ce n’est simplement soulever le fait que la Commune, selon les termes de cette convention, devait être à même d’accueillir des animaux les nuits et les Week-end.  Cela en était de trop pour le Bourgmestre pour qui j’avais atteint, je le cite, « le sommet du poujadisme ».  Être poujadiste serait donc montrer que la majorité n’a rien mis en place pour respecter les engagements qu’elle fait prendre à la Commune. Drôle de définition…

A noter également qu’était mis à l’ordre du jour, erronément, mais sciemment, à huis clos, le dossier de la démolition d’un bâtiment suite à l’arrêt du Conseil d’Etat annulant un permis d’urbanisme délivré par la Commune. On ne peut décidément pas parler de tout à Ecaussinnes…

MR et Ecolo restent complices d’errements qu’ils critiquent tant quand ils sont dans l’opposition…

Allez, vive la liberté d’expression, la démocratie, la tolérance et le respect des autres à Ecaussinnes,….

 

15 octobre 2012

Un grand merci !

Voilà, les écaussinnois se sont prononcés !

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont porté leur choix sur les candidats de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise. Nous améliorons notre score par rapport à 2006, ce qui est loin d'être le cas de la liste « Ensemble », ex « EC+ ». Nous sommes donc le seul partenaire de la majorité sortante à avoir été réconforté. Nous échouons à un fifrelin du second siège qui a finalement été attribué à ECOLO. Madame Godefroid-Bulteau, Bourgmestre sortante, a été désavouée par la population, preuve que cette dernière peut se montrer clairvoyante.

En ce qui concerne mon score personnel, dans le contexte difficile que nous connaissions, je le prends pour un encouragement à poursuivre. Un tout grand merci aux 418 personnes qui m'ont soutenue. Je suis donc désormais la 4ième candidate sur 126 en terme de préférence, derrière Monsieur Sébastien Deschamps, Monsieur Xavier Dupont et Monsieur Jean Dutrieux. Une responsabilité que je ne manquerai pas d'assumer.

Le Rassemblement libéral aura trois élus grâce à l'apport de Monsieur Dutrieux, notre ancien Bourgmestre...

Il semblerait qu'un accord PS-RL-Ecolo soit conclu. Nous vivrons donc, comme souvent en Wallonie, avec un accord parfaitement contre nature et particrate, prévu de longue date. L'apport d'Ecolo permettra sans doute d'adoucir le Collège en matière d'urbanisme débridé où se rencontrent, assez bizarrement, ce parti et les libéraux les plus intéressés.

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise mènera donc une opposition constructive sans éviter de dénoncer les grands écarts que la nouvelle majorité sera dans l'obligation de faire tant les promesses des uns et des autres faites aux citoyens devront rapidement faire l'objet de courbes rentrantes.

J'ai vécu une nouvelle expérience humaine très forte avec les candidats d'ACE. Rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle.

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

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11 octobre 2012

De la transparence, en voici en voilà !

La campagne électorale touche à sa fin. Je me permets de vous communiquer le coût de notre campagne que je trouve déjà trop élevé :

8 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 880 euros, dont voici le relevé :
100 ex Ophélie Hemberg
100 ex Guy Demange
100 ex Christine Hemberg
100 ex Jean-pierre Legge
100 ex Valérie Meunier
100 ex Luc Simonis
100 ex Kicho Dondekwe
100 ex Michel >Decamps

4.800 tracts A4 : Action citoyenne : 496 euros TTC

3 x 100 affiches 35 x 50 : 8 x 110 € TTC soit 330 euros dont voici le relevé :
100 ex Christine Hemberg
100 ex Daphné Waterloo
100 ex Régis Duez

1.000 tracts Régis Duez : 167 € TTC

4.800 tracts Christine Hemberg : 362 euros TTC

4.800 tracts Jean-Pierre Legge : 362 € TTC

4.800 programmes de 16 pages : 2 832 € TTC

 

Ajoutons plus ou moins 355 euros de bois divers et quelques données à collecter mais qui ne changeront pas fondamentalement le résultat. L’Action Citoyenne Ecaussinnoise aura ainsi dépenser moins de 6 000 euros pour l’ensemble de sa campagne, toutes dépenses confondues, que ce soient celles destinées à l’ensemble de la liste ou celles destinées aux campagnes personnelles des candidats. Nous sommes bien loin des sommes déraisonnables dépensées par certaines autres listes.

Les campagnes personnelles sont prises en charge par les candidats eux-mêmes. Le coût de la campagne de liste sera partagé entre les mandataires.

Les partis traditionnels reçoivent des moyens de leurs partis qui sont financés directement par vos impôts ou par d’autres voies que je qualifierais d’"alternatives". Ceci explique parfois la gabegie.

En ce qui me concerne, j’espère que l’étalage d’argent ne sera pas porteur au niveau électoral, au risque de voir encore, si cela devait encore être possible, une nouvelle surenchère lors de prochains scrutins.

D’ici dimanche, je vous invite à consulter notre site internet et bien entendu, je reste à votre disposition au 0477/69 09 65.

 Bien à vous,

Christine HEMBERG

WWW.ACECAUSSINNES.BE

2 septembre 2012

Présentation de la liste de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise !

Le 6 septembre prochain, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera sa liste et son programme à la Presse !

Sans vouloir dévoiler les noms, je peux vous dire que l'Action Citoyenne présentera 4 mandataires sortants, 4 indépendants ou chefs d'entreprises, une personne active au sein du syndicat libéral pour l'enseignement libre, des cadres d'entreprises, des fonctionnaires, des étudiants, des enseignants, des pensionnés ... soit un large panel de citoyens de tous les horizons, sans œillères, prêts à dépasser les clivages pour poursuivre les changements de nos villages.

Sur un autre plan, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera des jeunes, des plus anciens, des personnes d'expérience en politique, d'autres sans mais offrant la fraîcheur indispensable que les partis traditionnels ne permettent plus, des nouveaux écaussinnois, des écaussinnois de souche, soit un ensemble de citoyens libres, motivés, dynamiques et animés par une seule ambition : servir leurs villages et leurs habitants de façon responsable, en toute humilité, mais avec force et fermeté !

N'hésitez pas à visiter notre site. Il évolue tous les jours !

WWW.ACECAUSSINNES.BE

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

27 août 2012

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise se dote d'un site internet !

Chères Ecaussinnoises,

Chers Ecaussinnois,

 Nous y sommes ! L’Action Citoyenne écaussinnoise est prête ! Notre liste est constituée. Nous formons un groupe uni et ouvert constitué de citoyens et citoyennes ayant bien l’intention de jouer un rôle majeur et salutaire dans la gestion de nos villages. Nous avons profité des jours de vacances pour concocter un programme que nous vous présenterons au fur et à mesure de la campagne. Mais d’ici là, je vous donne d’ores et déjà rendez-vous sur notre site internet réalisé par Luc Simonis :

 WWW.ACECAUSSINNES.BE

 L’Action Citoyenne est aujourd’hui plus que nécessaire, elle est devenue indispensable !

A bientôt !

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

6 juin 2012

C'est reparti ! L'Action Citoyenne Ecaussinnoise, plus que jamais nécessaire !

Chers Ecaussinnois,

Chères Ecaussinnoises,

 

Cette fois, la décision est prise : nous relancerons l’Action Citoyenne Ecaussinnoise pour les communales prochaines !


La Wallonie a reçu un sursis de 10 ans pour relever la tête. Ce Renouveau wallon passera d’abord par la gouvernance communale. Le Redressement de la Wallonie appartient aux wallons et wallonnes, aux citoyens de Wallonie, investis dans leur commune. Trop souvent, le clientélisme, parfois la corruption, les intérêts partisans ou la particratie ont ruiné les aspirations des wallons et des wallonnes, des Ecaussinnois et des Ecaussinnoises, à retrouver les chemins de la réussite collective, la fierté d'appartenir à une société moderne, définitivement tournée vers l'avenir et le progrès.

L’Action Citoyenne a pu peser pour une meilleure gouvernance aux Ecaussinnes, mais des choses restent à faire. Nous avons redonné à la politique ses lettres de noblesse en exigeant que les institutions écaussinnoises fonctionnent à nouveau. Nous avons rendu à la classe politique le soin de réellement décider de l’avenir de notre village. Malheureusement, certains n’ont su que faire de cette responsabilité nouvelle et ont montré l’étendue de leur manque de maturité. J’ai été ainsi la cible, malgré moi, de ceux qui voulaient ma mort politique à tout prix. Loin d’être abattue, cela me renforce dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie. La politique est un art majeur. Il convient donc d’appréhender les responsabilités qui sont confiées avec humilité, et surtout en gardant à l’esprit que celles-ci ne le sont pas uniquement pour favoriser des groupes particuliers ou des « clients » prédéfinis, et rendre la vie difficile à ceux qui s’opposent à vous pour des raisons idéologiques. La chance de pouvoir servir son village, c’est l’occasion d’œuvrer pour tous ses habitants, ceux d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain, car les décisions importantes auront un impact pendant de nombreuses années. Si pour de minables profits immédiats, ces décisions sont mauvaises, elles ruineront le bien-être des gens pendant longtemps et éroderont un peu plus encore la confiance que les gens doivent avoir en leurs élus et dans les institutions politiques et administratives. L'abstentionnisme aujourd'hui est un signe inquiétant de la crise de confiance des citoyens en leurs institutions. ACE lutte déjà depuis 6 ans pour restaurer la démocratie. C'est ce qui explique parfois les démarches politiciennes entreprises pour tenter de noircir notre travail. La démocratie implique des élus qu'ils fassent ce qu'ils disent et disent ce qu'ils font. J'ai pu remarquer que parfois, certains font le contraire de ce qu'ils disent ou disent le contraire de ce qu'ils font. Il est temps de sortir le discours politique de la simple « com » destinée à manipuler l'opinion.

Ainsi, dans ce que j’ai pu réaliser au niveau de l’échevinat des travaux, j’ai toujours travaillé dans une perspective d’un mieux vivre pour tous, même si parfois les pressions sont fortes pour favoriser les demandes de groupes particuliers. J’estime que la réflexion politique doit être générale, pour tous, et pas uniquement dirigée pour favoriser les intérêts de certains, même si le point de vue de ceux-ci doit également être pris en compte. Cette façon de voir les choses permet de concevoir des projets qui, une fois réalisés, rencontreront au mieux les aspirations de chacun. Des projets concertés donnent la garantie qu’ils seront acceptés. J'ai eu beaucoup de mal à lancer les travaux. J'ai eu autant de mal à les réaliser. Sans cesse, j'ai été contrariée par ceux et celles avec qui ACE avait signé un pacte de majorité. Ceux-là qui demain tenteront sans doute de vous faire croire que la réalisation des tous les travaux a été possible grâce à eux…Je ne remercierai jamais assez les membres du Conseil communal, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, qui ont choisi d'œuvrer dans l'intérêt d'Ecaussinnes et des Ecaussinnois plutôt que de mettre en place des stratégies machiavéliques en vue de détruire mon travail. 

En matière d’urbanisme, c’est la même chose. Les intérêts des demandeurs ne sont pas les mêmes que les intérêts des riverains ou de tous. S’il faut intensifier l’urbanisation pour faire face à la demande de logements, la Commune doit jouer, non seulement le rôle d’arbitre entre ces différents intérêts, mais aussi, de façon globale, réfléchir à ce que sera Ecaussinnes dans 20 ou 30 ans. Que va-t-on permettre de bâtir ? Où ? Comment concilier la vie de quartier avec les aspirations parfois démesurées des promoteurs ? Quels sont les quartiers qui permettent une densification ? Ceux qui ne le permettent pas ? Une foule de questions doit pouvoir être posée. En fonction de ce qui sera décidé, il conviendra ensuite de résister aux nombreuses pressions et intimidations pour construire harmonieusement l’Ecaussinnes de demain. Bien entendu, beaucoup d’argent est en jeux. Et alors ? Celui-ci doit-il être le seul argument ? Arbitrer n’est point chose aisée. Il faudra pourtant le faire. Les projets immobiliers devront assurer une rentabilité appréciable à leurs promoteurs, c’est indéniable. Mais ils devront également s’inscrire dans des objectifs de développement soutenable, durable, notamment en termes de mobilité, de sécurité, ou d'égouttage. En matière de politique urbanistique, la majorité sortante s’est parfois fourvoyée. Le groupe EC+, à l’exception de Monsieur Domange, n’a en rien respecté ses engagements électoraux, et c’est regrettable. Sur ce point, ACE, n’a pas toujours eu la possibilité d’éviter le pire.

Chers Ecaussinnois, Chères Ecaussinnoises, C’est certain : le monde ne changera pas immédiatement par un coup de baguette magique. Mais changer notre Village et certaines pratiques est à notre portée. Je vous invite donc à commencer par là !

Si vous êtes intéressé(e), je reste à votre entière disposition au 0477/69.09.65

Christine Hemberg

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