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Le Blog de Christine Hemberg : conseillère communale de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise (ACE) à Ecaussinnes.
ace
13 février 2016

Traitement des déchets de voiries : mentir vite pour ne pas mentir longtemps !

On se souvient que la majorité n’avait pas voulu prêter attention à la question que je posais concernant le dépôt de déchets de voirie en zone verte à la rue de la Haie, la Bourgmestre Xavier Dupont prétextant qu’on allait quand même pas parler des nids de poule en Conseil communal, balayant ainsi d’un revers de main une question pourtant fondamentale. Aujourd’hui, la police de l’environnement s’en mêle et somme la Commune de respecter, non seulement la loi, mais aussi et surtout la planète !

On lit dès lors dans la presse que l’échevin des travaux, Monsieur Dumortier, oscille entre le « on a toujours fait comme ça » et le « la Région wallonne se contredit », et poursuit avec « j’ai déjà mis beaucoup d’ordre dans la gestion des déchets », allant jusqu’à dire que cette zone était une véritable « forêt vierge ». Une forêt vierge, pour une zone verte, ce n’est pas si mal, et toujours mieux qu’un dépôt nécessitant un permis d’environnement que Monsieur Dumortier n’a pas et n’obtiendra jamais sur une zone verte. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’aucune demande n’a été faite...

A nouveau, il y a lieu, pour Monsieur Dumortier, de s’exprimer très vite afin de lui éviter de mentir trop longtemps !

Durant les années où j’assumais la responsabilité de l’Echevinat des travaux, nous avions effectivement nettoyé divers endroits de la Commune, et notamment le dépôt communal, véritable dépotoir à ciel ouvert. Lorsque le débat a eu lieu sur les espaces qu’il convenait à réhabiliter, j’ai ardemment défendu l’idée de faire de la zone verte à la rue de la Haie une priorité. Cette problématique était donc bien connue de tous.

En ce qui concerne les 22 routes refaites durant les 6 années de mon échevinat, pas un gramme de déchet n’a été traité de façon illégale. Les cahiers des charges imposaient systématiquement l’enlèvement des déchets et leur traitement de façon conforme à la loi. Cela présente un coût, c’est vrai, mais c’est le coût qu’il convient d’assumer si nous voulons léguer à nos enfants une planète plus propre, manifestement une considération dont Monsieur Dumortier s’encombre peu. Le « on a toujours fait comme ça » sonne donc mal, mais mentir est sans douter une façon de faire de la politique qu’on enseigne à l’Institut Emile Vandervelde du Parti socialiste.

A l’heure où la Commune impose aux citoyens le choix onéreux et contraignant du tri des déchets dans les containeurs, elle se permet de gérer ses propres déchets à l’ancienne. « Faites ce que je dis et pas ce que je fais » reste trop souvent la norme des autorités publiques. Cela doit changer.

L’étonnement feint de Monsieur Dumortier quant à son dépôt sans permis d’environnement est une chose, mais quid de l’infraction urbanistique ? Les modifications des niveaux de sol et la construction d’une voie pénétrante ont été réalisées sans permis d’urbanisme, alors qu’un permis a été demandé pour une chose aussi anodine que l’élargissement du portail d’entrée. Là aussi Monsieur Dumortier va-t-il feindre l’ignorance ? Quand on pense aux citoyens qu’on ennuie pour un abri de jardin…

In fine, savoir si peu de choses et assumer les responsabilités d’échevin des travaux, c’est grave ! On pourrait parler de faute politique de la part du PS de désigner à de telles responsabilités des personnes à ce point incompétente ! Bien entendu, point question d’un manque de compétence car c’est sciemment que le PS se fout, au nez et à la barbe d’Ecolo, des règles les plus élémentaires en matière d’aménagement du territoire ou de protection de l’environnement. En outre, il se permet de mouiller les services de la commune, faute impardonnable car c’est seul qu’un mandataire doit assumer son mandat !

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28 novembre 2015

JAWAD fait des émules...

La loi prévoit que certains points soient débattus à huis-clos au Conseil communal afin de préserver l’anonymat des personnes dans certains cas. C’est notamment les points relatifs aux membres du personnel de l’administration. On comprend aisément que ces derniers puissent bénéficier de l’anonymat. Le grand public n’a pas à connaître les éléments qui composent la carrière d’un agent communal. Mais la possibilité de recourir au huis-clos ne peut se comprendre que de façon très limitative. La démocratie requiert des débats publics.

Cependant, la majorité actuelle recourt au huis clos dans des cas où celui-ci n’est pas de mise, comme si elle voulait cacher au plus grand nombre des actes dérangeants pour elle. J’en veux pour preuve deux points mis à l’ordre du jour du Conseil communal de lundi dernier.

1. Contrôle des subsides à l’Ecole industrielle d’Ecaussinnes !

La Fédération Wallonie-Bruxelles aurait débusqué de fausses inscriptions aux cours de l’Ecole industrielle. La Ministre en charge à la Fédération a déposé plainte au pénal et l’Administration de la Communauté française entend récupérer les subsides perçus de façon indue. Des perquisitions auraient été menées. Aujourd’hui, certaines langues se délient.

Un point à ce sujet est inscrit à huis-clos pour ester en justice et désigner l’avocat qui aura pour mission de défendre les intérêts de la Commune qui pourrait subir un préjudice si des subsides devaient être récupérés. Les conditions du huis clos ne sont pas réunies. S’il revient, en séance publique, au Conseil, de débattre sur l’opportunité d’un recours, il revient  au Collège le soin de désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme.

La question est bien entendu de savoir pourquoi la majorité veut absolument prononcer le huis-clos sur ce point. C’est en tout cas malsain et néfaste pour la démocratie car cela suscite trop d’interrogations et les esprits pourraient alors vagabonder. Si tant d’inscriptions d’élèves étaient fictives, certaines classes l’étaient peut-être aussi ? Certains profs percevaient-ils des salaires pour prester des cours devant des classes réduites, voire vides ? Compte-tenu de la manière dont les désignations se font parfois, la question mérite d’être posée. Trop de gens m’en parlent et ne semblent pas surpris, le huis clos ne fait ici finalement qu’attiser le feu.

2. Recours de la Commune contre un permis délivré par le Ministre pour l’extension de la Maison de repos du « comme chez soi ».

Ici encore, le huis clos ne doit pas s’appliquer. Sans vouloir m’attarder sur l’opportunité ou non de l’octroi de ce permis ou du recours, il se trouve que le débat doit avoir lieu en séance publique.

 Les moyens de la Commune pour introduire un recours semblent bien minces et les chances d’aboutir tout autant. On se souvient d’ailleurs que la Commune n’avait pas voulu introduire de recours contre le permis attribué par le Ministre relatif au building de la rue Cuvelier alors même que le projet avait fait l’objet de 75 réclamations de riverains et que le Ministre Ecolo avait délivré ce permis contre l’avis de tous. Dans le cas de la rue Cuvelier, les failles juridiques étaient présentes.

Ici, elles ne semblent pas l’être. Je dis « semblent » car je m’attendais à pouvoir consulter les moyens développés par l’avocat de la commune mais le dossier soumis au Conseil ne contenait pas ces éléments ! Difficile de se prononcer sur l’opportunité d’un recours sur base d’un dossier quasiment vide ! Les quelques éléments repris dans la presse sont bien minces et mensongers : la commission de recours critique l’avis du fonctionnaire délégué, alors que notre bourgmestre nous désinforme de l’inverse ; Il y aurait un problème de parking mais le dossier semble avoir été complété sur ce point,… Bref, du mensonge, du mensonge et encore du mensonge. Notre Bourgmestre ment presque aussi mal que notre ami Jawad.

Pourquoi la majorité veut-elle débattre de ce point à huis clos ? justement en matière d’urbanisme, une matière qui requiert le plus de publicité et de transparence puisque touchant directement les concitoyens ? Pourquoi les conseillers ne peuvent-ils connaître les moyens avancés ?

Voilà en tout cas un dossier bien maigre surtout par rapport à celui de la rue Victor Cuvelier, ce fameux dossier où le Bourgmestre nous disait que le recours n’était pas possible.

Il appartient aux Conseillers de décider d’un recours. Suite à cette décision, c’est au Collège à désigner un avocat sur base d’un marché public en bonne et due forme… C’est peut-être là alors que le bât blesse..

Sur les raisons du huis clos, il paraît que c’est parce que la commune doit désigner son avocat et qu’il s’agit d’une personne. A mourir de rire ! Ce n’est pas au Conseil de désigner l’avocat mais au Collège qui lui se tient bien à huis clos. En outre, le nom d’un avocat n’a pas à être tenu secret puisque son rôle est justement de représenter la commune !

Ensuite, on semble dire qu’il ne faudrait pas, pour le recours contre le permis, que la partie adverse entende nos arguments. Là, je suis effondrée…  La requête a dû être déposée au Conseil d’Etat, puisque nous sommes dans le cadre d’une ratification d’une décision du Collège prise en urgence et la requête, dès qu’elle est déposée, est transmise dans les meilleurs délais à la partie adverse. Concrètement, il n’est pas impossible que la partie adverse ait déjà ladite requête et en sache donc plus que les Conseillers eux-mêmes…

Monsieur le Bourgmestre, vous allez bientôt pouvoir tenir la main à JAWAD J

Ne cautionnant pas ces mises à huis clos et cette volonté de cacher des choses aux citoyens, j’ai décidé de ne pas participer aux huis clos du Conseil de ce lundi.

3 octobre 2015

URBANISME : Rue Perniaux, permis octroyé pour la construction d'un building dans la réserve naturelle de Restaumont ? Magie !

En avril 2014 était publié au Moniteur le périmètre de la réserve domaniale dite de la carrière de Restaumont après enquête publique réalisée par la Commune. La carte reprenant le périmètre de la réserve est très claire : le terrain sur lequel devrait s'implanter l'immeuble à appartements rue Perniaux est repris dans la réserve, rendant du même coup le terrain non-constructible.

Ma question au dernier Conseil communal qui traitait du volet "aménagement public" relatif à ce projet était donc légitime : pourquoi discutons-nous de l'octroi d'un permis pour la construction d'un immeuble dans une réserve naturelle ?

La seule réponse verbale obtenue jusqu’alors était qu’on aurait "oublié" de reprendre la parcelle en question dans la liste rébarbative des parcelles reprises dans l'arrêté de classement !! A la bonne heure... Sachant que l'Urbanisme est aux mains des écolos à Ecaussinnes, c'est un comble ! Quoi qu'il en soit, c'est bien dans le périmètre de la réserve naturelle des carrières de Restaumont, tel que repris sur la carte, qu'une procédure de délivrance de permis est effectivement entamée.

Mais qui obtiendra ce permis ? L'affaire était brumeuse.

Le terrain semble appartenir à la société Prinvest B ayant comme objet social l'acquisition de biens pour compte de tiers. Le demandeur du permis, quant à lui, est un citoyen de Soignies n'ayant pas du tout le profil d'un promoteur immobilier et n’ayant rien à voir a priori avec le propriétaire. Quel mic mac ! On pouvait seulement remarquer sur le site internet du demandeur qu’il avait un partenaire privilégié, bien connu chez nous, à savoir la société IMOGES de notre ami conseiller communal Sirault. L’architecte est également bien connu comme étant celui du sieur Sirault… Mais, affirmation à l’appui, ce dernier niait toute implication dans ce dossier. Dont acte. Si Monsieur Sirault nous dit qu'il n'a rien à voir avec ce dossier, c'est qu'il n'a rien à voir avec ce dossier. On sait qu'il n'a pas pour habitude de mentir, ni d'utiliser son mandat à des fins personnelles...

Ce lundi 28 septembre 2015, le Conseil communal avait à traiter des aspects touchant le domaine public de ce fameux permis. Coup de théâtre : le promoteur conseiller communal Eric Sirault a déclaré qu'il ne participerait pas aux débats. La raison ? Malgré toute l'énergie mise, trop de gens avaient de lourds soupçons sur la réelle identité de ce fameux propriétaire masqué qui s'est, in fine, avéré bel et bien être Monsieur Sirault ! Cela ne l'a pas empêché de rester, après une très brève sortie, dans la salle du Conseil pour vérifier que tout se passait selon ses plans...

C'est donc par divers tours de passe passe que Monsieur Sirault semble parvenu à franchir une première étape devant aboutir à l’obtention d’un permis dans une réserve naturelle. D'abord, on aurait "oublié" dans l'arrêté de classement en réserve la parcelle en question, et ensuite le permis devait être octroyé sans que le nom de Monsieur Sirault n'apparaisse, avant même qu'il se déclare, acculé par l'évidence, comme étant le réel propriétaire du terrain.  Il nous aurait donc menti ! J'en suis encore toute retournée... Je n'osais y croire. Ce garçon semblait si honnête et voulant s'investir en politique pour le bien de tous, dans un désintéressement total. 

Beaucoup de questions demeurent. Pourquoi la Commune compte-t-elle traiter une demande de permis sans se poser la question de savoir si ce terrain est, oui ou non, constructible ? "On a "oublié" de reprendre la parcelle en question dans l'arrêté. Est-ce une réponse satisfaisante sachant que c’est cette majorité qui a participé au classement de la zone ? Qui et pourquoi a-t-on oublié ? Ce serait donc une erreur matérielle ? Est-elle réellement créatrice de droits pour le propriétaire du terrain, qu'il soit masqué ou non ? A quel moment la mutation immobilière a-t-elle eu lieu ? In tempore non suspecto ?

Pourquoi le Conseiller communal Sirault a-t-il voulu se cacher derrière un tel écran de fumée ? A-t-il voulu se cacher de sa propre majorité ? Ce serait un moindre mal. Ou, plutôt, a-t-il voulu cacher derrière une brume opaque une opération immobilière douteuse avec la complicité de la majorité au pouvoir à Ecaussinnes ? Ce serait plus grave. Quoi qu'il en soit, un conseiller communal n'a pas à se cacher derrière une société écran.

Et les autres ? Quelle est leur implication dans cette fumisterie? Comment justifier que, dans la délibération proposée, on oublie de mentionner les votes négatifs émis par la CCATM ? Encore un "oubli" ? Toute la majorité était-elle complice ? A cet égard, un vote divergent m'interpelle...

On se souviendra aussi que la Commune, dans le cadre du dossier "Cuvelier", avait effectué des essais de sols sur le terrain de Monsieur Sirault quelques jours avant le lancement de la construction de l’immeuble... Là aussi, ce serait l'entrepreneur qui se serait "trompé"...

Formidable, n'est-il pas ?

Je me demandais pourquoi le MR n’obtenait rien de cette majorité. je commence à comprendre. Toutes les cartouches sont brulées pour servir Monsieur Sirault. Il ne reste dès lors rien pour servir les valeurs libérales et les écaussinnois...

27 mai 2015

Avis du citoyen : démarche respectueuse ou simple slogan électoral : du TTIP à la rénovation de Sainte-Philomène !

Aujourd’hui, timidement mais fermement, le citoyen entend reprendre sa place sur l’échiquier politique.  Il était temps. J’espère qu’il n’est pas trop tard.

L’heure est à la prise de conscience et au constat. Même s’il est difficile de combattre les lobbies, de transcender les individualismes, l’action citoyenne est indispensable pour sortir l’Humanité d’une spirale particulièrement destructrice et mortifère.

Que ce soit en opposition aux OGM, à Monsanto, au TTIP, au nucléaire, au lobby agroalimentaire qui vise à tuer les artisans comme les producteurs de fromage de Herve, aux multinationales qui ont manifestement pris le pouvoir au niveau des instances européennes, le citoyen comprend qu’il est temps de réinvestir l’espace démocratique devenu moribond.

Au niveau de notre pays, on se rend compte également des malaises de notre démocratie. La justice n’a plus les moyens de fonctionner correctement et une réforme en cours paraît particulièrement dangereuse sur le plan des principes démocratiques. En donnant la possibilité au Parquet de poser des actes liberticides, c’est pratiquement au Ministre qu’on donne des pouvoirs exorbitants. C’est dangereux. Je ne voudrais pas vivre dans un pays où les opposants politiques pourraient se voir arrêtés pour des motifs futiles. Les citoyens doivent s’opposer à de telles mesures, tout comme ils se lèvent contre les OGM, contre le TTIP et d’autres choix inacceptables pour notre avenir.

Au niveau local, le rôle du citoyen est aussi important de nos jours. Il a toujours été, pour moi, bien plus qu’un slogan électoral. J’ai toujours pris en compte l’avis des citoyens lorsque, Echevine des travaux, je réalisais des chantiers. Je me suis battue pour élaborer des projets les plus conformes aux attentes des riverains et j’ai apporté mon aide aux citoyens confrontés à la pression immobilière excessive.

Au niveau du Plan communal de Développement rural, j’ai voulu donner la meilleure information en respectant l’avis émis par les membres de cette commission. En ce qui concerne Sainte-Philomène, je soutenais au départ l’idée de mon colistier Jean-Pierre LEGGE d’y installer les bureaux du CPAS. Ce projet, peu coûteux et raisonnable, a malheureusement été coulé par le Fonctionnaire Délégué de la Région wallonne qui voyait dans le tas de briques de Sainte Philomène un patrimoine à ce point extraordinaire qu’il entendait garder outre les façades, ce qui était prévu, tous les volumes intérieurs. De la sorte, le Fonctionnaire Délégué torpillait tout projet raisonnable quant au coût. Dès lors, la volonté de la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) a été d’y faire une maison multiservices (bibliothèque, salle polyvalente, ateliers d’insertion professionnelle,…) et de sauver le bâtiment, comme le voulait le Fonctionnaire Délégué. Le budget tournait autour des 2.000.000€ et un subside de 1.200.000€ a été attribué à notre commune. L’auteur de projet a dès lors poursuivi sa mission mais des postes supplémentaires sont venus s’ajouter au budget comme, par exemple, les aménagements extérieurs exigés par les pompiers. Par ailleurs, un problème de stabilité est venu se greffer rendant l’exécution de la programmation intérieure problématique. Il fallait, soit réduire les activités à développer sur le site, soit, et c’est l’option qui a été choisie par la nouvelle majorité, construire une annexe. Un nouveau projet a alors vu le jour avec la construction d’un nouveau bâtiment. Evidemment, le budget n’était plus du tout le même. On parlait désormais de 4.000.000€, voire plus. Le Collège a renoncé puisque la part communale allait devenir insoutenable. On ne peut que lui donner raison.

 Mais, dès lors, que faire pour ne pas perdre le subside alloué ? Un nouveau projet a donc été présenté à la Commission Locale de Développement Rural par Madame l’ Echevine Areti Boscoupios qui vient de succéder à Mme Cécile Saint Ghislain. Madame Boscoupios a d’emblée marqué des points en confiant que l’avis de la CLDR était important. On ne peut que l’en remercier car il faut bien constater que dans d’autres domaines, la nouvelle majorité n’a que faire de l’avis des citoyens…

Quant au dossier lui-même, d’une maison multiservices, telle que voulue par la CLDR, il n’en reste pratiquement rien, si ce n’est une minuscule salle polyvalente et des ateliers de réinsertion pour le CPAS. Le reste ? 10 logements kangourou pour personnes précarisées. Quant au coût, la facture devrait être de +/- 3.000.000€ ! Trois millions pour 10 logements, soit 300.000€ par logement ! A la hauteur des loyers perçus par ce type d’occupants, je vous laisse juge de la rentabilité d’un tel investissement destiné au bonheur de quelques personnes clientélisées… On est loin de l’idée d’une maison multiservices ouvertes à toute la population !

 Si l’idée de départ de la CLDR était de garder le bâtiment, on parle cette fois d’une démolition-reconstruction. La demande allait être faite au Fonctionnaire Délégué. Changera-t-il d’avis en fonction de la nouvelle majorité ? Je ne serais pas étonnée… Mais alors, si ce n’est pas pour garder le bâtiment, quel est l’intérêt d’une telle dépense ? Autre constat des membres, où est la maison multiservices ouverte à tous ? Il n’en reste rien ou si peu : 54 m² pour une salle de réunion et des ateliers d’insertion professionnelle pour le CPAS. Peanuts !

Finalement une majorité de la CLDR a dit non à ce projet de logements. La maison sera multiservices ou ne sera pas. La CLDR espère avoir bientôt un autre projet correspondant à ses attentes avec un avis clair sur le fait de devoir garder le bâtiment ou de pouvoir le démolir afin de faire un choix en connaissance de cause. La CLDR compte maintenant sur sa représentante au Collège communal pour pouvoir avancer dans ce dossier dans le sens de l’avis des citoyens, ce qui a été promis par la nouvelle Echevine.

7 février 2015

Après "fasciste", me voici désormais "poujadiste" ! Ben voyons...

Le Conseil communal de ce 19 janvier avait pourtant bien commencé. Après les attentats de Paris, nous avons eu droit au traditionnel discours, tremolos compris, sur la liberté d’expression, la tolérance, le respect et tutti quanti, rôle dans lequel tout politicien se doit d’exceller, Monsieur Dupont compris.

Très vite, les choses ont dégénéré.

J’ai voulu expliquer pourquoi je votais contre l’octroi d’un subside communal à la toute nouvelle ASBL « Agence de développement local ». A l’heure des rationalisations,  ACE s’était opposé à la création de nouvelles institutions à l’efficacité douteuse dont raffole malheureusement la Wallonie exsangue.  D’autant qu’à Ecaussinnes, cette ASBL a été créée, et son directeur engagé sur des bases parfaitement clientélistes, voire népotistes, en bon camarade désœuvré bien étiqueté, alors même que la Commune n’a aucune certitude d’obtenir le subside régional destiné à financer la nouvelle structure.

J’ai eu droit, de la part du Bourgmestre, a une réponse de très haut vol et d’une honnêteté intellectuelle indiscutable : « Nous notons que Madame Hemberg est opposée au développement économique d’Ecaussinnes ! ».  Que les choses soient claires. Je suis évidemment favorable au développement économique d’Ecaussinnes, mais si une quelconque Agence de développement local avait un jour favorisé un autre développement économique que celui des gens qu’elle rémunère, cela se saurait et la Wallonie friande des machins serait depuis longtemps l’une des régions les plus riches du monde.

Le Bourgmestre  nous a d’ailleurs fait part de sa crainte de voir le dossier de subside du nouveau brol bloqué par le Cdh de Monsieur Deschamps. On crée donc un brol pour offrir un emploi à un camarade très proche, on le fait sans attendre la promesse de subside, et on prétend que si on n’a pas le subside, c’est à cause d’un adversaire politique. C’est certain, on est en Wallonie : la pistonnerie politique à tous les niveaux, peu importe le consistance d’un dossier ou l’opportunité d’une dépense.

Je comprends de mieux en mieux les difficultés que j’ai pu avoir comme échevin sans relais : bâtons dans les roues, tutelles particulièrement pointilleuses, le tout piloté depuis Ecaussinnes.  Je me souviens aussi de cet ouvrier communal qui m’informa qu’après la manifestation organisée contre moi en 2010, les manifestants s’étaient vus offrir un verre à la maison du peuple. Il suffit de voir les mouvements contre le gouvernement fédéral pour comprendre notre « démocratie ». Un démocratie sans le PS est inacceptable pour le PS et tous les moyens sont bons pour le faire comprendre.

Ainsi donc, Ecaussinnes se voit dotée d’une nouvelle structure inutile, dirigée par un camarade assez beau et presque frère sans qu’ on ne sache vraiment à quoi le bidule va servir si ce n’est au développement économique de son directeur, et au développement électoral du PS.

J’ai osé également poser une question technique sur un convention relative à l’accueil des animaux errants.  Rien de transcendant si ce n’est simplement soulever le fait que la Commune, selon les termes de cette convention, devait être à même d’accueillir des animaux les nuits et les Week-end.  Cela en était de trop pour le Bourgmestre pour qui j’avais atteint, je le cite, « le sommet du poujadisme ».  Être poujadiste serait donc montrer que la majorité n’a rien mis en place pour respecter les engagements qu’elle fait prendre à la Commune. Drôle de définition…

A noter également qu’était mis à l’ordre du jour, erronément, mais sciemment, à huis clos, le dossier de la démolition d’un bâtiment suite à l’arrêt du Conseil d’Etat annulant un permis d’urbanisme délivré par la Commune. On ne peut décidément pas parler de tout à Ecaussinnes…

MR et Ecolo restent complices d’errements qu’ils critiquent tant quand ils sont dans l’opposition…

Allez, vive la liberté d’expression, la démocratie, la tolérance et le respect des autres à Ecaussinnes,….

 

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25 octobre 2012

ACé a demandé un recomptage !

A l’analyse des résultats, nous nous étonnons que, si nos candidats ont eu un rendement bien supérieur à 2006, cette force collective ne se traduit que faiblement dans le résultat global des votes attribués à la liste.

 Le second siège nous ayant échappé pour un fifrelin, nous estimons légitime qu’un recomptage puisse s’opérer et lever tous les doutes en la matière.

15 octobre 2012

Un grand merci !

Voilà, les écaussinnois se sont prononcés !

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont porté leur choix sur les candidats de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise. Nous améliorons notre score par rapport à 2006, ce qui est loin d'être le cas de la liste « Ensemble », ex « EC+ ». Nous sommes donc le seul partenaire de la majorité sortante à avoir été réconforté. Nous échouons à un fifrelin du second siège qui a finalement été attribué à ECOLO. Madame Godefroid-Bulteau, Bourgmestre sortante, a été désavouée par la population, preuve que cette dernière peut se montrer clairvoyante.

En ce qui concerne mon score personnel, dans le contexte difficile que nous connaissions, je le prends pour un encouragement à poursuivre. Un tout grand merci aux 418 personnes qui m'ont soutenue. Je suis donc désormais la 4ième candidate sur 126 en terme de préférence, derrière Monsieur Sébastien Deschamps, Monsieur Xavier Dupont et Monsieur Jean Dutrieux. Une responsabilité que je ne manquerai pas d'assumer.

Le Rassemblement libéral aura trois élus grâce à l'apport de Monsieur Dutrieux, notre ancien Bourgmestre...

Il semblerait qu'un accord PS-RL-Ecolo soit conclu. Nous vivrons donc, comme souvent en Wallonie, avec un accord parfaitement contre nature et particrate, prévu de longue date. L'apport d'Ecolo permettra sans doute d'adoucir le Collège en matière d'urbanisme débridé où se rencontrent, assez bizarrement, ce parti et les libéraux les plus intéressés.

L'Action Citoyenne Ecaussinnoise mènera donc une opposition constructive sans éviter de dénoncer les grands écarts que la nouvelle majorité sera dans l'obligation de faire tant les promesses des uns et des autres faites aux citoyens devront rapidement faire l'objet de courbes rentrantes.

J'ai vécu une nouvelle expérience humaine très forte avec les candidats d'ACE. Rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle.

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

2 septembre 2012

Présentation de la liste de l'Action Citoyenne Ecaussinnoise !

Le 6 septembre prochain, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera sa liste et son programme à la Presse !

Sans vouloir dévoiler les noms, je peux vous dire que l'Action Citoyenne présentera 4 mandataires sortants, 4 indépendants ou chefs d'entreprises, une personne active au sein du syndicat libéral pour l'enseignement libre, des cadres d'entreprises, des fonctionnaires, des étudiants, des enseignants, des pensionnés ... soit un large panel de citoyens de tous les horizons, sans œillères, prêts à dépasser les clivages pour poursuivre les changements de nos villages.

Sur un autre plan, l'Action Citoyenne Ecaussinnoise présentera des jeunes, des plus anciens, des personnes d'expérience en politique, d'autres sans mais offrant la fraîcheur indispensable que les partis traditionnels ne permettent plus, des nouveaux écaussinnois, des écaussinnois de souche, soit un ensemble de citoyens libres, motivés, dynamiques et animés par une seule ambition : servir leurs villages et leurs habitants de façon responsable, en toute humilité, mais avec force et fermeté !

N'hésitez pas à visiter notre site. Il évolue tous les jours !

WWW.ACECAUSSINNES.BE

A bientôt,

 

Christine HEMBERG

0477/69 09 65

29 juin 2012

BILAN ACé ! Tract du 29/06/2012

                     

Le temps des bilans est arrivé ! Nous sommes fiers d’avoir respecté notre programme 2006-2012 dans les matières dévolues à notre groupe : les travaux, l’action sociale et la politique des seniors.

 

En ce qui concerne les travaux, l’argent investi l’est au profit de tous et est désormais à l’abri de l’inflation et de la crise financière. C’est aujourd’hui le meilleur placement pour notre village qui en avait grand besoin. Nous rénovons et créons de l’activité économique au profit de tous les Ecaussinnois. Malgré les difficultés, la liste non-exhaustive des travaux utiles et profitables est longue :


Rue Terlinden, rue de l’Eglise, rue Dr Bureau, rue de Seneffe, rue de Beaufort, la rue de Ronquières, la rue de Nivelles, la rue du Chemin de Fer, la rue Breda, la rue de l’Avedelle, asphaltage de la rue de Familleureux, la rue Plume Coq, la rue du Moulin, la rue Castia, la rue Maurice Canon, la rue Lefort, la rue du Pont, la rue de la Marlière, de la Haie, la rue E.Martel, les trottoirs de la rue de la Justice, de la rue A.Pouplier, la place Cousin (vitrine horticole et projet infrasport), la Grand’Place,…
 
Les rénovations des écoles (chauffage, isolation, sanitaires, espaces ludiques, etc), du bâtiment de la Joie aux Vieux à Marche, du garage et de l’ancienne morgue rue Dr Bureau transformée en columbarium, les nombreux aménagements d’espaces verts, Square des Associations, rue G.Soupart, rue de la Marlière, le parc de la Bassée, la rue de la Résistance avec plus de 200 arbres plantés et plus de 2.000 plants de haies, les plantations dans le cadre du Plan Maya, notamment à la rue Delcourt, l’aménagement des sentiers Poliart, Daim, Mayeurmont, Wauters, l’entretien et l’amélioration des plaines de jeux classées au top de la région...


ACE a tenu à finaliser cette mandature en laissant des projets bien avancés sur le plan administratif et qui permettront à la nouvelle équipe de lancer la suite des exécutions rapidement par la rue de Mons, la rue de la Follie, la rue de Restaumont, le Square Formahon, la rue Cuvelier, la Place de Marche, la rénovation du bâtiment Sainte Philomène, la cité Huart, l’égouttage de la Grand’Place, les deux crèches… 

A souligner également une gestion du CPAS soucieuse des plus faibles, dans le respect des règles :

 

-       création du Taxi social ;

-       mise en place d’un Snoezelen à la maison de repos ;

-       aménagement de deux logements de dépannage et de transit à la rue d’Henripont ;

-       campagne d’aides chauffage en 2010 ;

-       réalisation d’audits énergétiques en 2012 avec participation aux frais liés pour l’économie d’énergie pour les ménages les plus démunis (105 dossiers).
 

Enfin, de manière générale, des politiques, notamment des seniors, qui ont été mises en œuvre en dehors des sentiers du clientélisme outrancier et dans un esprit intergénérationnel.

 

Nous avons eu aussi le souci de construire une Administration soucieuse de l’intérêt général en objectivant les recrutements, en mettant en place de nouvelles méthodes de travail pour plus de sécurité, d’efficacité et d’efficience au niveau des agents communaux et des techniciennes de surface, dans un souci constant de protection de l’environnement (diminution drastique des produits toxiques, et intégration de méthodes et produits écologiques, formations adaptées…) ;

 

Nous laissons encore de nombreux outils importants finalisés et générateurs de subsides: Plan communal de Développement rural, Plan de Mobilité, etc.


Nous avons voulu investir sur fonds propres sans endetter la Commune tout en n’ayant jamais touché au fond de réserve existant de près de 9 millions d’euros. Là aussi il y allait de l’intérêt général. Il n’y a pas à Ecaussinnes « d’emprunts toxiques» et l’endettement par habitant est quasi nul.

 

L’additionnel communal à 6%, un des plus bas de Wallonie, est préservé pour de nombreuses années encore. En effet, les investissements importants, notamment en voirie, nous permettront de faire des économies sur le budget ordinaire de la Commune. Citons en exemple, le tarmac pour la rue de Nivelles. Cette piste de brousse engloutissait plus de 15 tonnes de tarmac par an pour un résultat très modeste. Ces 15 tonnes sont désormais économisées et le confort des usagers enfin restauré.
 
Beaucoup de rationalisation reste à faire pour assurer des économies à long terme tout en améliorant les services aux citoyens. ACE s’engage à poursuivre en ce sens.

 

Vos impôts doivent vous servir !

La Politique Communale est une affaire de Citoyens.

Nous comptons sur vous !

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre LEGGE                            Christine HEMBERG

Président du CPAS                            Echevin des Travaux et des Seniors

 

Vous avez des questions, vous souhaitez nous faire part de votre avis.

Contactez-nous :     baeyens.hemberg@gmail.com

http://chemberg.canalblog.com

6 juin 2012

C'est reparti ! L'Action Citoyenne Ecaussinnoise, plus que jamais nécessaire !

Chers Ecaussinnois,

Chères Ecaussinnoises,

 

Cette fois, la décision est prise : nous relancerons l’Action Citoyenne Ecaussinnoise pour les communales prochaines !


La Wallonie a reçu un sursis de 10 ans pour relever la tête. Ce Renouveau wallon passera d’abord par la gouvernance communale. Le Redressement de la Wallonie appartient aux wallons et wallonnes, aux citoyens de Wallonie, investis dans leur commune. Trop souvent, le clientélisme, parfois la corruption, les intérêts partisans ou la particratie ont ruiné les aspirations des wallons et des wallonnes, des Ecaussinnois et des Ecaussinnoises, à retrouver les chemins de la réussite collective, la fierté d'appartenir à une société moderne, définitivement tournée vers l'avenir et le progrès.

L’Action Citoyenne a pu peser pour une meilleure gouvernance aux Ecaussinnes, mais des choses restent à faire. Nous avons redonné à la politique ses lettres de noblesse en exigeant que les institutions écaussinnoises fonctionnent à nouveau. Nous avons rendu à la classe politique le soin de réellement décider de l’avenir de notre village. Malheureusement, certains n’ont su que faire de cette responsabilité nouvelle et ont montré l’étendue de leur manque de maturité. J’ai été ainsi la cible, malgré moi, de ceux qui voulaient ma mort politique à tout prix. Loin d’être abattue, cela me renforce dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie. La politique est un art majeur. Il convient donc d’appréhender les responsabilités qui sont confiées avec humilité, et surtout en gardant à l’esprit que celles-ci ne le sont pas uniquement pour favoriser des groupes particuliers ou des « clients » prédéfinis, et rendre la vie difficile à ceux qui s’opposent à vous pour des raisons idéologiques. La chance de pouvoir servir son village, c’est l’occasion d’œuvrer pour tous ses habitants, ceux d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain, car les décisions importantes auront un impact pendant de nombreuses années. Si pour de minables profits immédiats, ces décisions sont mauvaises, elles ruineront le bien-être des gens pendant longtemps et éroderont un peu plus encore la confiance que les gens doivent avoir en leurs élus et dans les institutions politiques et administratives. L'abstentionnisme aujourd'hui est un signe inquiétant de la crise de confiance des citoyens en leurs institutions. ACE lutte déjà depuis 6 ans pour restaurer la démocratie. C'est ce qui explique parfois les démarches politiciennes entreprises pour tenter de noircir notre travail. La démocratie implique des élus qu'ils fassent ce qu'ils disent et disent ce qu'ils font. J'ai pu remarquer que parfois, certains font le contraire de ce qu'ils disent ou disent le contraire de ce qu'ils font. Il est temps de sortir le discours politique de la simple « com » destinée à manipuler l'opinion.

Ainsi, dans ce que j’ai pu réaliser au niveau de l’échevinat des travaux, j’ai toujours travaillé dans une perspective d’un mieux vivre pour tous, même si parfois les pressions sont fortes pour favoriser les demandes de groupes particuliers. J’estime que la réflexion politique doit être générale, pour tous, et pas uniquement dirigée pour favoriser les intérêts de certains, même si le point de vue de ceux-ci doit également être pris en compte. Cette façon de voir les choses permet de concevoir des projets qui, une fois réalisés, rencontreront au mieux les aspirations de chacun. Des projets concertés donnent la garantie qu’ils seront acceptés. J'ai eu beaucoup de mal à lancer les travaux. J'ai eu autant de mal à les réaliser. Sans cesse, j'ai été contrariée par ceux et celles avec qui ACE avait signé un pacte de majorité. Ceux-là qui demain tenteront sans doute de vous faire croire que la réalisation des tous les travaux a été possible grâce à eux…Je ne remercierai jamais assez les membres du Conseil communal, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, qui ont choisi d'œuvrer dans l'intérêt d'Ecaussinnes et des Ecaussinnois plutôt que de mettre en place des stratégies machiavéliques en vue de détruire mon travail. 

En matière d’urbanisme, c’est la même chose. Les intérêts des demandeurs ne sont pas les mêmes que les intérêts des riverains ou de tous. S’il faut intensifier l’urbanisation pour faire face à la demande de logements, la Commune doit jouer, non seulement le rôle d’arbitre entre ces différents intérêts, mais aussi, de façon globale, réfléchir à ce que sera Ecaussinnes dans 20 ou 30 ans. Que va-t-on permettre de bâtir ? Où ? Comment concilier la vie de quartier avec les aspirations parfois démesurées des promoteurs ? Quels sont les quartiers qui permettent une densification ? Ceux qui ne le permettent pas ? Une foule de questions doit pouvoir être posée. En fonction de ce qui sera décidé, il conviendra ensuite de résister aux nombreuses pressions et intimidations pour construire harmonieusement l’Ecaussinnes de demain. Bien entendu, beaucoup d’argent est en jeux. Et alors ? Celui-ci doit-il être le seul argument ? Arbitrer n’est point chose aisée. Il faudra pourtant le faire. Les projets immobiliers devront assurer une rentabilité appréciable à leurs promoteurs, c’est indéniable. Mais ils devront également s’inscrire dans des objectifs de développement soutenable, durable, notamment en termes de mobilité, de sécurité, ou d'égouttage. En matière de politique urbanistique, la majorité sortante s’est parfois fourvoyée. Le groupe EC+, à l’exception de Monsieur Domange, n’a en rien respecté ses engagements électoraux, et c’est regrettable. Sur ce point, ACE, n’a pas toujours eu la possibilité d’éviter le pire.

Chers Ecaussinnois, Chères Ecaussinnoises, C’est certain : le monde ne changera pas immédiatement par un coup de baguette magique. Mais changer notre Village et certaines pratiques est à notre portée. Je vous invite donc à commencer par là !

Si vous êtes intéressé(e), je reste à votre entière disposition au 0477/69.09.65

Christine Hemberg

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